Le porte-parole du gouvernement gabonais a rejeté lundi les accusations contre le président Omar Bongo Ondimba, visé par une enquête préliminaire de la justice française au sujet de ses biens immobiliers en France. "En réalité, il s'agit de choses banales et anodines", a déclaré René Ndemezo Obiang dans un entretien avec l'agence de presse privée en ligne Gabonews. "C'est de notoriété publique de dire que des quartiers entiers de Paris sont achetés par d'éminentes personnalités du monde entier", a poursuivi le ministre de la Communication, premier haut responsable gabonais à s'exprimer sur le sujet depuis l'ouverture d'une enquête préliminaire en juin. "Comment peut on penser qu'un chef d'Etat tel que le président Bongo Ondimba, qui est au pouvoir depuis près de 40 ans, ne puisse pas avoir mis un peu de côté quelques économies pour acheter quelques biens immobiliers ou mobiliers en France?", a-t-il interrogé. Le parquet de Paris a ouvert le 19 juin une enquête préliminaire après le dépôt, en mars, d'une plainte pour "recel de détournement de biens publics" déposées par des associations contre le président Bongo et son homologue congolais Denis Sassou Nguesso. Lors de sa visite à Libreville, vendredi, le président français Nicolas Sarkozy, répondant à une question de Radio France Internationale (RFI), a affirmé qu'il fallait laisser la justice faire "son travail". Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent laisser un commentaire. SVP, connectez vous ou enregistrez vous.
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