Mesdames et Messieurs, chers compatriotes, Tout en vous adressant mes meilleurs vœux de bonheur, de longévité et de santé pour ce nouvel an, c'est avec le cœur grave que je vous parle. Je ne ressasserai pas ici pour vous la litanie de meurtrissures qui, pendant 40 ans, et du fait de la dictature et des incompétences bongoïstes, a acculé notre peuple à la mort lente. Je voudrais plutôt m'attarder sur les derniers événements qui ont émaillé l'actualité nationale depuis le mois de décembre 2007. Je constate, hélas, que le régime Bongo s'acharne plus que jamais à danser sur la tombe de nos misères. Danser sur la tombe de nos misères, c'est exactement ce qu'Omar Bongo a fait le 1er décembre 2007, en sortant de son coma de 40 ans pour promettre une énième fois aux Gabonais un gouvernement de " mission " qui s'est révélé être la répétition des mêmes vieilles habitudes consistant à créer une pléthore de postes politiques pour caser les complices qui aident le dictateur à tuer le Gabon. C'est ainsi que de premiers ministres " manioc " en gouvernements " manioc ", nous en sommes venus à subir un autre gouvernement " assamsé " conduit par Eyegue Ndong, c'est-à-dire un gouvernement fait de membres " usagés ", amorphes et moribonds incapables, avec leur chef Omar Bongo qui est dans le coma depuis 40 ans, d'apporter quoique ce soit de bon pour le Gabon. La preuve : c'est ce gouvernement Eyegué Ndong qui a signé avec la France un accord sur les flux migratoires qui, ces derniers temps, a précarisé en territoire français plus de 500 Gabonais sur les 5000 qui résident actuellement en France. Du coup, ce sont 500 Gabonais qui se sont retrouvés plongés dans l'irrégularité totale. Tout ceci parce que le régime Bongo veut, parce cet accord, fragiliser la diaspora gabonaise et l'empêcher de s'établir dans des pays libres comme la France d'où ils pourraient fomenter les oppositions qui, demain, évinceront son régime. Quelle irresponsabilité, et quelle cruauté ! Ne parlons même pas des problèmes de développement qui minent notre pays depuis 40 ans, avec les inondations, les routes délabrées, la vie chère, la précarité socio-économique, la maladie, les rats, les matitis, les hôpitaux mouroirs, les grèves à répétition à l'UOB et dans le reste du pays, l'école morte, la meurtrissure intellectuelle gabonaise, l'immobilisme de l'état et l'incapacité du régime Bongo à apporter des solutions durables à la paupérisation désormais chronique du Gabon, paupérisation qui continue à placer 60% de nos compatriotes sous le seuil de la misère. Le bilan d'Oma Bongo et de son régime à la tête du pays est tout simplement désastreux. C'est un bilan criminel, voire génocidaire. Voilà pourquoi le BDP-Gabon Nouveau condamne sans ambages les élections locales " manioc " que le régime Bongo et ses complices de l'opposition parasitaire s'apprêtent à tenir au Gabon. Demain, on donnera encore une fois l'illusion de démocratie en laissant, comme de par le passé, l'opposition gagner quelques mairies ici ou là lors d'une élection dont tout le monde sait qu'elle ne représente que le stratagème par lequel Omar Bongo contente son " opposition " par des salaires qui apaisent, sans pour autant résoudre l'équation de la démocratie au Gabon. Ce n'est pas par les élections locales que l'on gagne le pouvoir. Aujourd'hui, bizarrement, les gesticulations de notre fameuse opposition concernant la transparence électorale, la biométrie, l'indépendance de la Cour constitutionnelle, la neutralité de la Commission Nationale Electorale et la réforme se sont perdues dans les méandres des calculs et complicités politiques qui dépècent le Gabon. Tout le monde est en train d'aller à la soupe, y compris tous ceux qui jadis se présentèrent au peuple comme des opposants radicaux. Le Gabon est devenu un pays de mangeurs politiques et non plus de citoyens assemblés autour de l'intérêt national. Quelle légèreté ! Le BDP-Gabon Nouveau continue donc à penser que rien de bon ne pourra plus se passer au Gabon tant qu'Omar Bongo sera au pouvoir. Et nous affirmons qu'aucune élection ne doit plus se tenir au Gabon sans réforme préalable. Les Gabonais se devront donc de boycotter toute élection qui ne sera pas le résultat d'une négociation nationale autour des valeurs démocratiques qui permettront d'élire à la place qu'il faut les hommes et les femmes librement choisis par le peuple gabonais. S'il y a un combat politique réel à mener dans le Gabon d'aujourd'hui, ce combat doit impérativement tourner autour de la réforme immédiate, et si le régime s'y oppose, il faudra la lui imposer par tous les moyens possibles. S'agissant de l'Union africaine, nous trouvons pathétique l'utilisation propagandiste que le régime Bongo fait actuellement de l'élection " trafiquée " et " sans gloire " de Jean PING à la présidence de la Commission de L'Union Africaine. Tout le monde sait que Jean Ping est un des caciques indéracinables du régime Bongo. Il ne doit son élection qu'aux manigances par lesquelles la France a forcé la main aux nations soumises d'Afrique pour hisser un représentant de la mafia françafricaine à la tête de l'Union Africaine. Jean Ping étant un représentant de la mafia bongoïste, sa compétence n'est nulle part attestée au Gabon et il participe, comme tous les autres, et depuis des décennies, au dépeçage du pays. Il contribue ainsi, exactement comme tous les autres, à la meurtrissure du Gabon. On pourrait tout aussi bien donner le titre : " un mafioso à la tête de l'Union Africaine " à cette mascarade. C'est un non événement. L'urgence au Gabon, aujourd'hui, chers compatriotes, se trouve dans le développement durable. Mais le développement ne peut venir sans démocratie et sans réforme des institutions qui soutiennent l'état de droit. En vérité, je vous le dis, frères et sœurs : l'argent du développement ne manque pas au Gabon. Avec le génie gabonais et la bonne volonté de tous ceux qui veulent le changement, en cinq ans, nous pouvons faire au Gabon ce qu'Omar Bongo n'a pas pu faire en 40 ans de pouvoir sans partage. En cinq ans, nous pouvons faire du Gabon un pays d'opportunités pour tous, sans distinctions de race, de sexe, d'ethnie ou d'origine, un pays de dignité et de fraternité, un pays de fierté nationale. Ce Gabon est possible dans cinq ans, chers frères et sœurs, si nous prenons sur nous dès aujourd'hui la responsabilité de dire à tous ceux qui nous empêchent de vivre et d'évoluer qu'il est temps pour eux de partir. Ce Gabon est possible dans cinq ans si nous refusons, dès aujourd'hui, la mort lente à laquelle le régime Bongo veut nous condamner. C'est donc à un sursaut patriotique que je vous invite, chers compatriotes, pour demander la liberté, dès maintenant et pas dans 5 ans. Dans 5 ans, il sera trop tard pour beaucoup d'entre vous qui seront morts de misère et de maladies alors que sous un régime nouveau et compétent, votre vie aurait pu être épargnée et se prolonger sur les 30 années qui viennent. Et regardez le contraste saisissant qui existe entre les Etats-Unis et le Gabon. Dans la crise économique passagère qui frappe actuellement les Etats-Unis, l'état a tout simplement décidé de mettre de l'argent dans les mains de tous les contribuables de la classe moyenne et des classes pauvres en donnant à chacun près d'un million de F CFA de remise d'impôt, et ceci dans le seul but de relancer l'économie par la consommation des ménages. Au moment où le Gabon paupérise les familles, les Etats-Unis distribuent gratuitement de l'argent à tout le monde pour pousser tout le monde à consommer. Ceci parce que le gouvernement américain sait que le principe de la richesse des nations repose fondamentalement sur la richesse individuelle. Une société dont tous les membres jouissent du pouvoir d'achat devient forcément une société riche. Quand les ménages ont de l'argent à dépenser, leur consommation galvanise l'économie en permettant des recettes immenses aux entreprises, et quand les entreprises vendent beaucoup, elles grandissent. Et quand elles grandissent, elles créent de l'emploi pour répondre à la demande causée par la consommation des ménages. Et quand les citoyens ont de l'emploi, l'état s'enrichit avec les impôts payés par les contribuables et les entreprises. C'est que la monétarisation des ménages par le plein emploi doit être au centre de toute économie qui se veut moderne. Vous voyez comment une philosophie économique basée sur le principe de la richesse nationale ne peut se permettre, comme au Gabon, de priver les ménages du pouvoir d'achat. Au Gabon, seulement 20% des ménages ont la capacité de consommer. C'est une manière de dire que le Gabon n'a pas d'économie du tout. Or, la solution est toute simple : il faut donner aux ménages gabonais le pouvoir d'achat en créant les conditions du plein emploi et de la monétarisation, seule voie vers la richesse nationale. Mais force est de constater qu'il n'existe nulle part dans le régime Bongo le génie nécessaire aux transformations socioéconomiques propices à l'enrichissement national. Voilà pourquoi Bongo doit partir. Chers compatriotes, nous avons besoin d'un Gabon nouveau. Le Gabon nouveau dont je parle et qui est possible dans 5 ans n'est pas un rêve ni une illusion. Il n'y a que ceux qui manquent de génie et d'ambition pour leur pays qui ne comprennent rien à la gestion d'un état moderne. Le Gabon doit être laissé à ceux qui l'aiment et bénéficier du génie de ceux qui l'ont mieux pensé ou veulent le repenser. " Impossible n'est pas gabonais " quand on applique le principe du " Gabon d'abord ". Cela nous amuse de voir Omar Bongo et son régime voler au BDP-Gabon Nouveau le slogan du " Gabon d'abord " que pendant 40 ans ils ont ignoré, slogan qu'ils ont commencé à utiliser n'importe comment dans leurs discours alors qu'ils n'y comprennent rien. Or, l'idée du " Gabon d'abord " ne se résume pas aux simples mots que l'on utilise par simple plagiat. C'est un état d'esprit. Chers compatriotes, Le plein emploi est possible au Gabon dans 5 ans, tout comme est possible l'éradication totale de la pauvreté. Les vertus du plein emploi sont illimitées. Aujourd'hui au Gabon, de nombreux ménages souffrent parce que, dans nos grandes familles africaines, il n'y a souvent qu'une seule personne qui travaille et qui doit nourrir 10 à 15 personnes avec un petit revenu de 150.000, 200.000 ou 300.000 francs CFA. Or, si dans une famille, il y a au moins quatre personnes en âge de travailler qui n'ont pas d'emploi, la perte est énorme. Imaginez maintenant que les quatre personnes en question trouvent chacune un emploi avec un salaire de 300.000 F CFA, eh bien, Mesdames et Messieurs, voilà une famille tirée de la pauvreté car, ensemble, les quatre personnes rapporteraient au foyer 1.200.000 FCFA chaque mois. De quoi donc vivre acceptablement bien avec la possibilité d'accéder à de vrais logements. Chers compatriotes, La première condition du développement optimal d'un pays, c'est la démocratie et l'état de droit. La démocratie dans un contexte d'état de droit a des effets bénéfiques inestimables que des régimes cancres comme celui d'Omar Bongo ne savent pas voir. Aujourd'hui au Gabon, on voit le régime Bongo réprimer la liberté d'expression tant au niveau des médias qu'au niveau de la société civile. Regardez vous-même la dernière tentative faite par Mba Obame de bâillonner les ONG en leur imposant des pourcentages de propos politiques au-delà desquels il leur retirerait le droit d'exister. Quelle aberration ! Mba Obame sait-il que l'expression des ONG comme entités représentatives de la société civile est forcément une expression politique et que vouloir faire la distinction entre les propos purement politiques et les propos non-politiques est un véritable exercice en futilité ? Ce que le régime Bongo ne semble pas comprendre c'est que de tels actes de répression de l'expression libre n'ont pas que des conséquences politiques ; ils ont aussi des conséquences économiques très profondes. Sur le plan politique, un régime qui veut réussir se doit obligatoirement de favoriser au maximum la liberté des médias et la liberté des citoyens. Pourquoi ? Tout simplement parce que quand on dirige un pays, on n'est pas Dieu. Diriger un pays, c'est encadrer les hommes et les femmes qui vivent dans ce pays car ce sont ces hommes et ces femmes qui développent leur pays, et pas le gouvernement. Tout ce qu'un gouvernement a à faire, en réalité, c'est créer les conditions qui permettent à la créativité des uns et des autres de s'exprimer. Autrement dit, c'est quand les médias et les citoyens sont libres de s'exprimer et d'attirer l'attention de l'état sur les problèmes que connaît le pays que le gouvernement peut prendre connaissance des problèmes et aider les citoyens à les résoudre. Ainsi, plus un régime a des médias libres et une opposition forte, plus ce régime a la possibilité de réussir car il peut se servir de la perspicacité de son opposition et des médias pour rapidement trouver des solutions aux problèmes qui se posent à la nation. La liberté d'expression peut donc conduire un régime à la réussite si ce régime sait écouter et exploiter les opportunités de détection des problèmes qui découlent de la libre expression des médias et des citoyens. Sur le plan économique, une dictature qui réprime la liberté d'expression tue aussi, sans le savoir, le potentiel de développement économique de son pays. Il est important de comprendre, par exemple, que quand un citoyen décide de créer un journal, c'est que ce citoyen a vu, avant tout, le potentiel économique d'une telle activité. Créer un journal n'est pas juste une question politique ; créer un journal c'est, en fait, la décision salutaire prise par un compatriote responsable de se prendre lui-même en charge en créant une entreprise, donc son propre emploi. Le propriétaire d'un journal est donc avant tout un entrepreneur qui, si son entreprise d'information marche bien, peut finir, en plus de lui-même, par employer une secrétaire, des journalistes, permettant ainsi à 2, 3, 4 ou 5 personnes de vivre de son initiative. Il sert donc, par sa créativité, à réduire le chômage et la misère de ses compatriotes, dégageant ainsi l'état de cette responsabilité. Quand donc, un régime comme celui de Bongo réprime la libre expression, terrorise les journalistes, brime les journaux et leur interdit de paraître, il tue la libre entreprise qui permet au secteur privé de se développer et créé du chômage sans le savoir. En même temps, il freine tous ceux qui auraient également voulu créer des journaux car beaucoup ont peur de se retrouver en prison un jour. Du coup, à cause de la répression, toutes les activités annexes au journalisme comme l'imprimerie, le graphisme, la bureautique, l'Internet et l'informatique subissent des retards. Et voilà tout un secteur de l'économie gabonaise, le secteur de l'information, totalement détruit par la dictature, tout simplement parce que Bongo est un cancre qui ne sait pas voir le lien entre la liberté d'expression et l'économie. Limiter la liberté d'expression devient donc synonyme de limitation de la libre entreprise et de la créativité citoyenne, contribuant ainsi à la paupérisation généralisée du secteur privé, alors même que l'existence de journaux libres, en dehors de l'emploi qu'ils créent, peut aussi rapporter des revenus supplémentaires à l'état sous forme de taxes et d'impôts sur le revenu. Et c'est comme cela que tous les secteurs de l'économie gabonaise finissent par souffrir de l'obscurantisme du régime Bongo. Vous voyez donc, Mesdames et Messieurs, comment on peut détruire un pays quand on limite la liberté des citoyens. Et c'est avec ces limitations de liberté combinées au manque d'état de droit, à la corruption et à l'arbitraire que l'on crée le chômage et l'incapacité de l'état à financer ses projets de développement. Voilà pourquoi nous disons que nous pouvons faire en cinq ans ce que le régime Bongo n'a pas pu faire en 40 ans car nous avons, depuis que nous nous préoccupons du Gabon, compris des principes très simples. Pour apporter le bien être aux Gabonais, il faut, tout de suite, appliquer deux initiatives : 1) La première initiative consiste à démocratiser immédiatement le pays et permettre la liberté totale d'expression aux citoyens. C'est de cette liberté que naîtra le génie qui permettra aux Gabonais de se prendre en charge en créant leur propre emploi dans un contexte d'opportunités favorisé par l'état. Les principes du libéralisme économique qui mène au développement durable passent obligatoirement par la liberté d'expression, la liberté d'entreprise, la liberté de penser et la liberté de créer. Il faut donc s'y plier. 2) La deuxième initiative consiste à réformer l'état de fond en comble, tant au niveau de ses institutions que de son fonctionnement, de manière à lui permettre d'opérer de manière optimale dans un contexte d'état de droit qui en éliminerait la corruption tout en permettant de générer d'énormes revenus hors pétrole capables de porter le budget annuel du Gabon de 1800 milliards aujourd'hui à 3000 milliards d'ici cinq ans. Et dans le contexte d'expansion économique qui résulterait de ces deux mesures, il n'y aurait pas un seul Gabonais dans cinq ans qui ne puisse s'acheter une voiture neuve ou entrer en possession d'une maison neuve et moderne dans le contexte d'un habitat viabilisé. Je vis dans un pays, les Etats-Unis, où la voiture n'est pas un luxe et où tout le monde, pauvres et riches, peuvent accéder à la voiture, à la télévision, à l'ordinateur et autres biens dont la possession est devenue banale aux Etats-Unis. Eh bien, je vous le dis, chers compatriotes, dans cinq ans, nous voulons que chaque Gabonais soit capable de posséder sa voiture, sa maison, son emploi, envoyer ses enfants dans les écoles qu'il veut, aller à l'hôpital sans craindre d'aller y mourir et voyager dans le pays sans avoir peur de crever dans un accident de voiture sur des routes délabrées devenues meurtrières. Notre aspiration et notre ambition pour le Gabon sont donc simples: Nous demandons la démocratie immédiate. Mesdames et Messieurs, il appartient aujourd'hui au régime Bongo de faire le choix entre la démocratie véritable et le chaos car il n'y a pas d'autres solutions. Soit nous vivons pleinement la démocratie, soit nous vivons le chaos. Il n'y a pas de demi-mesure. Il n'y a pas ici à négocier le droit à la démocratie, parce que la démocratie ne se négocie pas. Elle s'impose naturellement aux hommes de bonne foi. Faire le choix de la démocratie, donc de la paix durable, c'est simplifier tout le processus de démocratisation au Gabon. Simplifier, c'est accepter, immédiatement, de démocratiser. L'article 35 de la Déclaration française de droits de l'homme et du citoyen de 1793 est clair. Cet article dit que "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré et le plus indispensable des devoirs". Nous, au BDP-Gabon Nouveau, avons fait de cet article notre credo. Le Gabon est en situation de légitime défense car les forces du mal, pendant 40 ans, ont meurtri notre pays et ne veulent pas arrêter de le meurtrir. Or, nous, peuple gabonais, nous disons que nous en avons assez de mourir, nous en avons assez de souffrir. Demain, nous lancerons ensemble l'appel du changement immédiat et ensemble, nous serons au rendez-vous de l'histoire. Ce jour-là, c'est le peuple gabonais dans tout son ensemble, du nord au sud, d'est en ouest, qui vaincra. Vive la nouvelle république ; vive le BDP-Gabon Nouveau, pour que vive le Gabon. Dr. Daniel Mengara Président, BDP-Gabon Nouveau
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