-------- Original Message -------- From: - Mon May 24 08:02:45 2004 X-Mozilla-Status: 0001 X-Mozilla-Status2: 00800000 Message-ID: <40B1E465.5070105@bdpgabon.org> Date: Mon, 24 May 2004 08:02:45 -0400 From: Dr. Daniel Mengara Organization: BDP-Gabon Nouveau User-Agent: Mozilla/5.0 (Windows; U; Windows NT 5.1; en-US; rv:1.4) Gecko/20030624 Netscape/7.1 (ax) X-Accept-Language: en-us, en, fr-fr MIME-Version: 1.0 To: Paskhal Nkoulou Subject: Re: {Scanned} LA REPONSE AUX PREALABLES References: <1347.217.77.75.2.1085392509.squirrel@www.bdpgabon.org> In-Reply-To: <1347.217.77.75.2.1085392509.squirrel@www.bdpgabon.org> Content-Type: text/plain; charset=windows-1252; format=flowed Content-Transfer-Encoding: quoted-printable Cher Paskhal, Nous comprenons pleinement la profondeur de ton argumentaire. Cependant, il te faut te rendre compte que cette vision des choses restes simpliste. Il faut à l'autre camp faire un minimum d'effort. Notre point de vue demeure le suivant: 1) Les points 1, 2 et 3 restent innamovibles et fermes. 2) Le point 4 relatif au lieu de la rencontre peut se discuter et nous serions à ce niveau prêts à faire une concession en allant à Washington rencontrer Omar Bongo. Concernant une telle possibilité, nous demanderons que la rencontre se fasse en un lieu public à Washington, c'est-à-dire dans un bureau de la mairie de Washington. Nous ne pourrons rencontrer Omar Bongo dans son hôtel ou dans tout autre lieu choisi par lui. A ce titre, un bureau de la mairie nous serait tout à fait acceptable. Il est impératif que tu comprennes, et que le régime comprenne, que notre acceptation de rencontrer Omar Bongo est déjà un effort énorme de notre part, vu que la position de notre mouvement a toujours été de ne JAMAIS rencontrer Omar Bongo, ni discuter quoique ce soit avec lui. Il faut donc que le régime mesure à sa juste valeur le fait que notre mouvement ait montré de la flexibilité en acceptant le principe d'une rencontre, principe qui va à l'encontre de notre idéologie. Parce que cela traduit un énorme progrès dans notre position, il serait indispensable que le régime en fasse de même en accédant, AVANT LA RENCONTRE, aux points 1, 2, 3. Autrement dit, il ne s'agit de notre part ni de peur, ni d'hésitation. Il s'agit à notre tour de mesurer le sérieux de la démarche du régime, tout en nous assurant qu'ils seront prêts, tout au long des négociations, à faire des concessions positives pour le seul avenir du Gabon. Nous ne saurions donc nous contenter de promesses verbales vagues et sans contenu formel. Nous ne pouvons faire aveuglément confiance au régime du moment que sa parole donnée n'a jamais rien valu de par le passé. Les points 1, 2 et 3 restent donc fermes et devront se résoudre immédiatement de la façon suivante: - Envoi sur le numéro de fax fourni du certificat de légalisation en bonne et due forme et de la notification de non lieu définissant. - Envoi des originaux de ces certificats par courrier rapide (Fédéral Express, etc) à l'adresse suivante: Dr. Daniel Mengara French Department Montclair State University Upper Montclair, NJ 07043 Ces documents doivent être reçus 48 heures avant toute rencontre. Le reste du processus de préparation à la rencontre se déroulera alors comme prévu. Nous te remercions pour ton effort, tout en insistant sur le fait qu'il t'appartient de véhiculer nos réponses exactement telles que nous les formulons. Dr. Daniel Mengara Paskhal Nkoulou wrote: >Objet: Réponse aux préalables >De: >Date: Lundi 24-05-04 >À: xxxxxx@bdpgabon.org > >Docteur bonsoir, > >La réponse aux préalables est la suivante: > >Réagissant par rapport aux préalables, le Président tient à signaler qu'il >ne s'agit pas des négociations, mais il répond aux exigences contenues >dans >la lettre de cadrage adressée au régime en date du 12-12-03, en vous >présentant lui même son représentant qui sera l'interlocuteur du BDP >avant et pendant les négociations et se rassurer également que vous >donner votre caution pour l'ouverture des pourparlers. C'est là l'objet >de son appel et il met à profit son séjour aux USA pour confirmer son >adhésion au principe des pourparlers. > >Voici comment ils voient les choses: > >ACTE 1 - Confirmation au sommet du principe des négociations : >Premier entretien au sommet entre Monsieur Daniel MENGARA et le Président >BONGO, ils confirment tous les deux leur adhésion à l'ouverture des >pourparlers. Le Président BONGO ONDIMBA présentera son représentant dans >la phase préliminaire visant à mettre en place le cadre des pourparlers. > >ACTE 2 - Elaboration et adoption d'une feuille de route contenant les >differentes étapes des pourparlers et le lieu où se dérouleront les >discussions. > > >ACTE 3 -Constitution d'une commission paritaire : >Début des travaux : (examen des points soumis par les deux parties) >Rédaction et adoption d'une déclaration commune (communiqué final >sanctionnant les travaux en commission). > >ACTE 4 - Rencontre au sommet entre monsieur Daniel MENGARA et le >Président BONGO ONDIMBA. >Lecture du communiqué final sanctionnant les travaux. > >Ce programme selon le ministre, a été conçu en fonction des injonctions >contenues la lettre de cadrage adressée au régime au mois de Décembre >2003. > >Toutefois, abordant les préalables soumis le 21-05-04, le ministre a dit >que certains points peuvent trouver satisfaction dès le retour du >président des USA. > >C'est entre autres: > >Le point 1 relatif à la situation de certains membres du BDP, le >Président va ordonner qu'ils soient retabis dans leurs droits. > >Le point 3 le président peut prendre les dépenses relatives à >l'organisation de l'assemblée générale de l'état major du BDP qui se >réunira pour définir la conduite du BDP pendant les négociations. Tout >comme il prendra en charge les dépenses relatives aux négociations. Mais >il est utile que des projets de budgets soient établis et envoyés au >Président par le canal de son représentant. > >Le point 4 relatif à la légalisation du BDP, les éléments ci dessous >sont indispensables: Il faut déposer un dossier complet au ministèrede >l'intérieur, prendre le certificat de dépôt. Il sera possible d’obtenir >la légalisation du BDP avant l'ouverture des négociations. > >Le point 2 relatif à la tenue de cette réunion à Montclair n'est pas >possible. Le président quitte Libreville le dimanche 23-05-04, son >chrono est déjà arrêté, et en plus l'étape de New York a étésuprimée. > >Le ministre mesure le désagrement que cela peut causer, c'est pourqupoi il >prendra en charge votre déplacement et votre sejour à Washington, il >arrive en principe lundi soir et rentrera en contact avec BESSACQUE, pour >asseoir toutes les comodités de l'entretien entre vous et le Président de >la république. > > MON POINT DE VUE > >Je voudrais une fois de plus vous inviter à bien mesurer la nature de >l'enjeu que revêt cet entretien entre vous et le Président BONGO ONDIMBA, >réaffirmant ce que je vous ai déjâ dit au téléphone, je reste persuadé que > vous devez répondre à cette invitation parceque en plus de l'aspect >politique il y'a votre propre personnalité à assumer et cela implique que >vous devez donner de la valeur à tout ce qui a été posé comme actes (notre >emprisonnement votre volonté d'améliorer la vie des gabonais, et d'être >parmi ceux qui vont assumer le destin de notre nation). > >Cet entretien est votre teste en tant qu'homme et en tant que leader >poltique, l'écho de cette rencontre aura un grand impact sur la confiance >que vous accorderont les gabonais, si vous n'y allez pas les gens diront >que Daniel MENGARA a eu peur de parler à BONGO en face, mais si vous >repondez à cet appel et que vous donnez au Président les raisons de ce >pourquoi il doit partir, la prémière des conséquences c'est qu'il vous >respectera et les gabonais dans leur ensemble croiront en vous, parceque >vous leur aurez donné la preuve de votre détermination à vous battre pour >eux et avec eux. > >Vous prouverez ainsi qu'on peut rencontrer BONGO sans se renier comme >l'on fait les prétendus hommes politiques de ce pays. Et le fait de >l'amener à des négociations politiques constituera une frande victoire >pour vous d'abord et pour le BDP ensuite. > >L'histoire politique du Gabon vous commande de relever ce défi, vous devez >passer ce teste, le peuple a des yeux rivés sur vous. > >Très respectueusement > >ps : j'ai donné le numéro de votre faxe au ministre ANDRE MBA OBAME. > > > > > >