Nouvelles sur les m�faits de Bongo |
L'ancien vice-pr�sident confirm� dans ses fonctions par le chef de l'Etat LIBREVILLE, 23 jan (AFP) - 10h53 - L'ancien vice-pr�sident gabonais Didjob Divungi di Ndinge qui avait d�missionn� le 14 d�cembre a �t� reconduit vendredi soir � ce poste par d�cret pr�sidentiel, a-t-on appris samedi de source officielle. M. Divungi, 52 ans, avait pr�sent� sa d�mission "conform�ment � la constitution" au lendemain de la proclamation par la Cour constitutionnelle de l'�lection du pr�sident Omar Bongo au premier tour du scrutin du 6 d�cembre dernier. Secr�taire g�n�ral de l'Alliance d�mocratique et R�publicaine (ADERE, ex-formation de l'opposition mod�r�e pass�e dans la mouvance pr�sidentielle), il avait �t� nomm� une premi�re fois vice-pr�sident le 28 mai 1997. Par ailleurs, on attendait toujours samedi la nomination d'un nouveau Premier ministre � la suite de la d�mission vendredi matin de l'ensemble du gouvernement du Dr Paulin Nguema. Cette nomination pourrait intervenir dans la soir�e, pr�cisait-on de bonne source. Fermeture de l'universit� et des �tablissements scolaires de Libreville LIBREVILLE, 22 jan (AFP) - 22h22 - Tous les �tablissements scolaires et l'universit� Omar Bongo (UOB) de Libreville, seront ferm�s "jusqu'� nouvel ordre" � compter de samedi, en raison des incidents qui ont oppos� des lyc�ens et �tudiants aux forces de l'ordre, ont indiqu� vendredi soir des responsables gouvernementaux. La d�cision, annonc�e � la t�l�vision nationale par deux communiqu�s des ministres de l'Education nationale et de l'Enseignement sup�rieur, intervient � la suite de violente �chauffour�es vendredi, tandis qu'une agitation gagne les milieux scolaire et estudiantin de la capitale. Durant ces �chauffour�es, qui se sont poursuivies durant toute la journ�e dans plusieurs quartiers de Libreville, principalement celui abritant l'UOB, quatre policiers et au moins un manifestant ont �t� bless�s respectivement par des jets de pierres et des coups de matraques, a-t-on appris de sources concordantes. Plusieurs v�hicules et locaux publics ont �t� �galement incendi�s et les d�g�ts mat�riels seraient "importants", selon certains t�moignages. Les �tudiants de l'universit� Omar Bongo, auxquels s'�taient joints d�s jeudi des �l�ves d'au moins deux lyc�es de la capitale, r�clament depuis plusieurs jours la r�ouverture de leur restaurant universitaire et de meilleures conditions de travail. De leur cot�, les lyc�ens revendiquent plus de postes d'enseignants, le paiement de leurs bourses et l'am�lioration des conditions de transport. Jeudi soir, les forces de l'ordre avaient d�j� d� disperser � coups de grenades lacrymog�nes des centaines d'�l�ves du lyc�e technique de Libreville. Les �tudiants de l'UOB ont �t� pri�s par leur minist�re de tutelle d'�vacuer d'ici vendredi minuit leur campus et, pour ceux qui ne sont pas originaires de Libreville, de regagner par avions mis � leur disposition par le gouvernement leur ville ou village d'origine. Manifestations d'�tudiants et lyc�ens � Libreville LIBREVILLE, 22 jan (AFP) - 17h44 - Plusieurs centaines de lyc�ens et d'�tudiants ont manifest� leur col�re vendredi apr�s-midi � Libreville o� ils ont �rig� des barricades et s'en sont pris parfois violemment aux forces de l'ordre, a-t-on constat�. Durant ces �chauffour�es, quatre policiers ont �t� bless�s par des jets de pierres, a-t-on appris de bonne source. Les forces de l'ordre ont ripost� en poursuivant et en essayant de disperser les manifestants durant une bonne partie de l'apr�s-midi. Lors de ces manifestations, qui se sont d�roul�es dans plusieurs quartiers de la capitale, des v�hicules ont �t� �galement endommag�s � coups de pierres. Les �tudiants de l'universit� Omar Bongo r�clament notamment la r�ouverture de leur restaurant universitaire ferm� depuis la rentr�e et m�nent depuis plusieurs jours diverses actions visant � obtenir la satisfaction de leurs revendications. Jeudi, ils avaient �t� rejoints par des �l�ves d'au moins deux lyc�es de la capitale qui revendiquent de leur cot� de meilleures conditions de travail et le paiement de leurs bourses. Jeudi soir, les forces de l'ordre avaient d�j� d� disperser � coups de grenades lacrymog�nes des centaines d'�l�ves du lyc�e technique Omar Bongo. Vendredi en fin d'apr�s-midi, alors que la situation semblait redevenue plus calme, on ignorait s'il y avait eu des bless�s parmi les manifestants. Le Premier ministre gabonais pr�sente la d�mission de son gouvernement LIBREVILLE, 22 jan (AFP) - 11h04 - Le Premier ministre gabonais, le Dr Paulin Obame Nguema a pr�sent� vendredi matin la d�mission de son gouvernement au pr�sident Omar Bongo, conform�ment � la Constitution, a-t-on appris de source officielle. Cette d�mission intervient au lendemain de la prestation de serment du pr�sident Bongo, conform�ment � l'article 34 de la constitution, pr�cise-t-on de m�me source. Cet article stipule que "les fonctions du gouvernement cessent � l'issue de la prestation de serment du pr�sident de la R�publique et � l'issue de la proclamation des r�sultats des �lections par la Cour constitutionnelle", ajoute-t-on de m�me source. Le Dr Obame Nguema, qui a �t� re�u vendredi durant un quart d'heure par le chef de l'Etat, avait �t� nomm� Premier ministre le 13 octobre 1994 puis reconduit dans ces fonctions le 29 janvier 1997. Le nom du nouveau Premier ministre devrait �tre connu d'ici la fin du week-end, a-t-on indiqu� de source proche de la pr�sidence. L'�quipe sortante �tait compos�e de quarante membres dont huit ministres d'Etat et 15 ministres. En pr�sentant ses voeux de nouvel an, le pr�sident Omar Bongo, r��lu le 6 d�cembre dernier pour un mandat de 7 ans avec 66,88% des voix, avait trac� le profil du nouveau gouvernement "inventif, dynamique et de combat, pleinement responsable et capable d'assurer efficacement ses missions". Les deux derni�res ann�es du gouvernement Obame Nguema avaient �t� particuli�rement difficiles en raison de la crise �conomique n�e de la baisse des cours mondiaux du p�trole et de la m�vente du bois gabonais, font remarquer les observateurs. Le Premier ministre gabonais pr�sente sa d�mission LIBREVILLE, 22 jan (AFP) - 10h50 - Le Premier ministre gabonais, le Dr Paulin Obame Nguema a pr�sent� vendredi matin la d�mission de son gouvernement au pr�sident Omar Bongo, conform�ment � la Constitution, a-t-on appris de source officielle. Cette d�mission intervient au lendemain de la prestation de serment du pr�sident Bongo, conform�ment � l'article 34 de la constitution, pr�cise-t-on de m�me source. Le pr�sident Omar Bongo pr�te serment devant sept chefs d'Etats africains LIBREVILLE, 21 jan (AFP) - 17h22 - Le pr�sident Omar Bongo, r��lu le 6 d�cembre dernier, a effectu� jeudi sa prestation de serment devant sept chefs d'Etats et un Premier ministre d'Afrique centrale, avec lesquels il doit �galement examiner les divers conflits qui agitent la sous-r�gion. Du c�t� du Protocole gabonais, on insistait d'abord sur "le caract�re institutionnel" de cette r�union pour laquelle les invitations n'ont �t� envoy�es qu'aux chefs d'Etats des dix autres pays membres de la Communaut� �conomique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC). Sept ont r�pondu � l'appel: Idriss D�by (Tchad), Ange-F�lix Patass� (R�publique centrafricaine), T�odoro Obiang Nguema (Guin�e �quatoriale), Miguel Trovoada (Sao Tom� et Principe), Eduardo Dos Santos (Angola), Pierre Buyoya (Burundi) et Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville). Le pr�sident rwandais Pasteur Bizimungu �tait repr�sent� par son Premier ministre, tandis que le Camerounais Paul Biya et le Congolais (RDC) Laurent-D�sir� Kabila �taient absents. Les fastes n'avaient pas �t� m�nag�s au palais pr�sidentiel pour cette c�r�monie qui regroupait des centaines de personnalit�s, repr�sentant tous les corps constitu�s de l'Etat gabonais et les repr�sentants �trangers en poste au Gabon. Apr�s une longue lecture des arr�ts de la Cour constitutionnelle, confirmant la victoire avec 66,88% des voix au 1er tour du pr�sident sortant et d�boutant les demandes en annulation du scrutin pr�sent�es par quatre des sept concurrents de M. Bongo, ce dernier a pr�t� serment, main gauche pos�e sur la Constitution et main droite lev�e face au drapeau national bleu-jaune-vert. "Je jure de consacrer toutes mes forces au bien du peuple gabonais, en vue d'assurer son bien-�tre et de le pr�server de tout dommage, de respecter et de d�fendre la Constitution et l'Etat de droit, de remplir conscieusement les devoirs de ma charge et d'�tre juste envers tous", a-t-il dit d'une voix ferme, tandis que tonnaient au-dehors 21 coups de canon. Apr�s une br�ve revue de diff�rents d�tachements des Forces arm�es gabonaises dans la cour d'honneur �cras�e de soleil, le pr�sident gabonais a invit� ses pairs d'Afrique centrale pour un "d�jeuner de travail", pr�lude � la partie politique de cette c�r�monie. "La pr�sence des chefs d'Etat de la sous-r�gion, constitue une opportunit� exceptionnelle, un cadre informel de r�unions bilat�rales et multilat�rales afin de permettre l'examen des probl�mes brulants qui affectent la paix, la s�curit� et le d�veloppement en Afrique centrale", indiquait un communiqu� de la pr�sidence, avant la r�union. De source autoris�e, on indiquait que ces discussions aborderaient en tout premier lieu les conflits en cours dans les deux Congo et en Angola, et dans une moindre mesure le maintien d'une force internationale en Centrafrique, ainsi que la lev�e de l'embargo pesant sur le Burundi. "Il n'est pas question d'arriver � des r�sultats, mais de permettre la multiplication d'�changes de vues en vue de faciliter des solutions, alors que la sous-r�gion conna�t des convulsions � rebondissement", ajoutait-on de m�me source en estimant que les pr�sidents allaient adopter des "recommandations" en ce sens. Le pr�sident Omar Bongo pr�te serment pour un nouveau mandat de sept ans LIBREVILLE, 21 jan (AFP) - 13h43 - Le pr�sident gabonais Omar Bongo, r��lu au premier tour le 6 d�cembre dernier, a pr�t� serment jeudi vers 13H00 (12h00 GMT) de "d�fendre la Constitution et l'Etat de droit" au cours de son nouveau mandat de sept ans, devant plusieurs centaines de personnalit�s. Sept (bien sept) chefs d'Etats de la Communaut� �conomique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) �taient pr�sents � la c�r�monie: Idriss D�by (Tchad), Ange-F�lix Patass� (R�publique centrafricaine), T�odoro Obiang Nguema (Guin�e �quatoriale), Miguel Trovoada (Sao Tom� et Principe), Eduardo Dos Santos (Angola), Pierre Buyoya (Burundi) et Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville). Trois autres chefs d'Etats �galement invit�s �taient absents: le pr�sident camerounais Paul Biya, Laurent-D�sir� Kabila de la R�publique d�mocratique du Congo (RDC) et le pr�sident rwandais Pasteur Bizimungu, lequel a envoy� son Premier ministre. Apr�s sa prestation de serment, les f�licitations des pr�sidents �trangers et une br�ve revue de diff�rents d�tachements des Forces arm�es gabonaises dans la cour d'honneur du palais pr�sidentiel, le pr�sident Bongo devait avoir avec ses invit�s un "d�jeuner de travail", suivi "d'entretiens informels" dans l'apr�s-midi, avant de conclure la journ�e par un "d�ner officiel", a-t-on appris de source autoris�e. Six chefs d'Etats d'Afrique pr�sents � l'investiture d'Omar Bongo LIBREVILLE, 21 jan (AFP) - 11h42 - Six chefs d'Etat de la Communaut� �conomique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) �taient pr�sents jeudi en fin de matin�e � Libreville pour prendre part dans la journ�e � la c�r�monie d'investiture du pr�sident gabonais Omar Bongo, a-t-on constat�. MM. Idriss D�by (Tchad), Ange-F�lix Patass� (R�publique centrafricaine), T�odoro Obiang Nguema (Guin�e �quatoriale), Miguel Trovoada (Sao Tom� et Principe), Eduardo Dos Santos (Angola) et Pierre Buyoya (Burundi) avaient �chelonn� depuis mercredi soir leur arriv�e. Quatre autres chefs d'Etat �galement invit�s n'ont pas fait le voyage: le pr�sident camerounais Paul Biya et Laurent-D�sir� Kabila de la R�publique d�mocratique du Congo (RDC), tous deux non repr�sent�s, et les pr�sidents rwandais Pasteur Bizimungu et congolais Denis Sassou Nguesso qui ont envoy� leur Premier ministre. Le pr�sident Bongo a �t� r��lu au premier tour le 6 d�cembre dernier pour un mandat de sept ans et son �lection a �t� confirm�e mercredi par la Cour constitutionnelle qui a rejet� tous les recours en annulation introduits par divers membres de l'opposition, a-t-on appris de source officielle. L'Agence de presse gabonaise (AGP, officielle) a qualifi� la pr�sence jeudi � Libreville de plusieurs chefs d'Etats "d'opportunit� exceptionnelle" et a pr�cis� que cette c�r�monie d'investiture constituait "un cadre informel de r�unions bilat�rales et multilat�rales afin de permettre l'examen des probl�mes brulants qui affectent la paix, la s�curit� et le d�veloppement en Afrique centrale". Mort du colonel Marion et de son �pouse dans un accident d'avion au Gabon LIBREVILLE, 17 jan (AFP) - 1h26 - Le colonel Marion, ancien officier de l'arm�e fran�aise puis de la garde pr�sidentielle gabonaise avant de devenir le patron de T�l�-Africa, �mettant au Gabon, est mort samedi avec son �pouse dans un accident d'avion au Gabon, a annonc� cette cha�ne en fin de soir�e. Dans une bande-annonce tr�s laconique, la cha�ne de t�l�vision priv�e a annonc� ce d�c�s sans autres pr�cisions, ni sur le lieu, ni les circonstances de l'accident. Les seuls renseignements compl�mentaires, donn�s en fin de soir�e de source inform�e, indiquaient que le colonel Marion "�tait parti avec son �pouse pour le week-end dans son avion, un petit appareil neuf, et que ce dernier s'�tait �cras� dans le centre du Gabon". Le colonel Marion �tait une figure estim�e et connue au Gabon o�, apr�s ses importantes responsabilit�s aupr�s de la pr�sidence dans des missions o� la discr�tion est de r�gle, il avait choisi le monde des affaires et des m�dias, sans jamais se d�partir d'une grande discr�tion, notent les observateurs. Ag� d'une cinquantaine d'ann�es, ainsi que son �pouse, il laisse derri�re lui quatre orphelins. FIFA Selects 13 Gabonese Referees January 7, 1999 |