Socialisez

FacebookTwitterRSS

Discours à la nation du Dr. Daniel Mengara à l’occasion du 17 août 2007: “J’appelle dès aujourd’hui les Gabonais à un sursaut patriotique pour mettre fin à la racaille bongoïste qui prend en otage le Gabon depuis 40 ans”

Auteur/Source: · Date: 31 Août 2007
Catégorie(s): Discours

(BDP-Gabon Nouveau, 17 août 2007) – C’est, enfin, Monsieur, une vaine arnaque que d’essayer de vous dégager de votre responsabilité en accusant d’incompétence votre entourage. Ne savez-vous pas la maxime, Monsieur Bongo ? A chef incompétent, entourage incompétent. Votre entourage est incompétent parce que vous l’êtes. Votre entourage est corrompu parce que vous êtes vous-même corrompu et corrupteur. Votre entourage vole parce que vous êtes, vous-même, détourneur en chef. Votre entourage, Monsieur, est exactement ce que vous êtes, et ensemble, vous constituez un groupe de malfrats qui n’a ni sens de la moralité publique ni conscience de cette moralité. Vous êtes, votre entourage et vous, Monsieur, des animaux.
——————————————————————————–
Discours à la nation du Dr. Daniel Mengara à l’occasion du 17 août 2007: ” J’appelle les Gabonais à un sursaut patriotique pour mettre fin à la racaille bongoïste qui prend le Gabon en otage depuis 40 ans ”
——————————————————————————–

Compatriotes, chers amis.

Voilà que, en ce quarante-septième anniversaire de son indépendance, le Gabon s’approche inexorablement de la cinquantaine. Or, en près de cinquante ans d’existence autonome, notre pays ne donne point l’image de pays riche et mature qu’il mérite. Il est plutôt aujourd’hui confronté à une pauvreté et à une paupérisation de plus en plus grandissantes. Les plus de 60% de Gabonais qui continuent à croupir dans la misère, la maladie, le chômage, les matitis et la désolation physique et mentale en sont la preuve la plus flagrante.

J’ai, comme vous, écouté le discours à la nation pompeux d’Omar Bongo, mais, après en avoir souffert les insultes, je ne puis que vous donner une seule consigne : ne faites plus audience aux inepties quadragénaires d’Omar Bongo car le régime d’Omar Bongo est une arnaque et Omar Bongo un malfrat.

C’est une arnaque que de dire, comme l’affirme Omar Bongo, qu’il a beaucoup travaillé et qu’il a fait son travail pour le Gabon alors que tout le monde sait que sa compétence en matière de gestion de l’état ne s’est limitée qu’à importer au Gabon des prostituées chinoises ou italiennes et à fomenter la survie de son régime. Au-delà de cela, rien.

C’est une arnaque de dire, comme le fait Omar Bongo, que ce sont les crises économiques qu’a traversées le Gabon qui ont rendu la vie des Gabonais difficile et causé la dette monumentale du pays. Tout le monde sait pourtant que les crises économiques et la dette du Gabon ne sont dus qu’à l’incompétence chronique d’un dictateur qui n’a jamais su ce que c’était que diriger un pays et qui a confondu la richesse du Gabon avec sa propre poche. Toutes ces dettes et toutes ces crises qui ont appauvri le Gabon ont pour seuls noms les achats de yachts de luxe et d’hôtels particuliers à Nice et à Paris, les comptes bancaires secrets en Suisse, la corruption endémique des consciences et les détournements de biens publics dont le dictateur s’est rendu coupable au cours des quarante années passées. Le Gabon, avec ses richesses, n’avait aucun besoin de s’endetter. Le pays n’aurait aucune dette si Omar Bongo ne s’était servi des caisses de l’état pour financer les lubies de sa cour et les garceries de sa ribambelle de prostituées, de maîtresses et de bâtards.

C’est une arnaque de dire aux jeunes, comme l’ose Omar Bongo, d’arrêter d’être irresponsables et d’occuper les emplois disponibles. Mais à quoi servent les emplois disponibles si les jeunes ne savent pas où aller pour les trouver ? Alors qu’un chômage inexplicable frappe le pays depuis au moins vingt-cinq ans, tout ce qu’Omar Bongo sait dire à nos jeunes, c’est de se débrouiller à trouver eux-mêmes un emploi dans la cacophonie économique que son régime a instauré au Gabon ! Qui est finalement irresponsable, dites-moi, les jeunes ou le dictateur ? Quelle mesquinerie !

C’est une arnaque d’affirmer, comme le fait Omar Bongo, que son action depuis quarante-ans s’est appuyée sur les routes, les hôpitaux, les écoles, le logement, l’emploi et l’agriculture et l’autosuffisance alimentaire. Mon Dieu ! De qui Omar Bongo se moque-t-il ?

– Où sont donc ces routes, Monsieur Bongo ? Parlez-vous de ces pistes d’éléphants sur lesquelles les Gabonais meurent par centaines chaque année ? Et savez-vous au moins que sur les piteux 9170 kilomètres de routes qui existent au Gabon, seulement 937 d’entre elles sont goudronnées, soit un maigrichon 10%. Alors, si c’est cela votre bilan de quarante ans, Monsieur, permettez-nous de vous cracher au visage notre dégoût !

– Où sont les hôpitaux dont vous parlez, Monsieur ? Savez-vous que dans un pays où des structures médicales adéquates existent, le progrès se mesure automatiquement au niveau de l’espérance de vie et de la mortalité des citoyens ? Or, avez-vous remarqué que dans votre pays, un enfant sur cinq n’atteint pas son premier anniversaire et l’espérance de vie des Gabonais qui n’ont pas la chance d’aller au Maroc ou à Paris pour des bilans de santé annuels comme vous plafonne entre 45 et 50 ans en moyenne depuis 1967 ? Savez-vous que sur deux naissances qui surviennent au Gabon, le pays enregistre un mort, ce qui cause une stagnation générale de la croissance démographique au Gabon ? Je ne parlerai même pas du paludisme et du Sida qui continuent à décimer les Gabonais alors que partout ailleurs dans le monde, des progrès s’observent à ce niveau. Plus de 3000 Gabonais meurent de Sida chaque année et la mortalité encore plus accentuée causée par le paludisme est au plus haut. Ceci, Monsieur, s’appelle un génocide. Nous perdons chaque année au Gabon autant de citoyens en situation de paix qu’un pays en situation de guerre civile et cela n’a pas l’air de vous préoccuper outre mesure. Quelle sorte de monstre êtes-vous donc, Monsieur Bongo ?

– Où sont les écoles, le logement, l’emploi, l’agriculture et l’autosuffisance alimentaire dont vous parlez, Monsieur ? Savez-vous au moins que près de 40% des Gabonais ne sont presque pas ou pas du tout alphabétisés, et que les résultats scolaires eux-mêmes stagnent au Gabon depuis vingt ans ? Voyez-vous les matitis dans lesquels logent la plupart des Gabonais, dont près de 85% vivent aujourd’hui en zone urbaine, ce qui, justement, représente, hélas, un exode rural massif et effréné qui compromet non seulement l’agriculture qui nous mènerait à l’autosuffisance alimentaire, mais aussi des traditions villageoises sans lesquelles ne peuvent exister nos cultures ?

Et vous osez parler de progrès dans la bonne gouvernance et la démocratie alors même que le rapport 2007 de l’Institut de la Banque mondiale a montré qu’au Gabon ni la bonne gouvernance ni la démocratie n’existent. Et vos quarante ans de pouvoir qui, en 2012, deviendront quarante-cinq ans, qu’est-ce que vous en faites, Monsieur ? Y trouvez-vous la dignité à laquelle on s’attendrait d’un homme responsable, surtout quand on sait que vous êtes déjà candidat à votre propre succession pour un énième mandat qui vous fera passer 52 ans au pouvoir ? N’y voyez-vous pas un record d’indécence et d’animalité, Monsieur ?

Et vous osez resservir aux Gabonais les fêtes tournantes comme seul moyen de développer le pays, alors même que l’expérience passée a montré que les 25 milliards alloués à chaque province ont toujours fini dans vos propres poches et dans celles des parasites et malfrats politiques dont vous vous entourez, sans oublier le fait qu’un tel modèle condamne chaque province à attendre neuf longues années avant de voir passer l’illusion d’un développement qui n’arrive jamais à s’implanter ?

Et vous osez, Monsieur Bongo, dire dans votre discours que “le passage d’un chef d’Etat en visite chez nous, ne doit pas être une occasion pour dénigrer, désinformer, proférer des contre-vérités, écorner notre démocratie”, que “c’est le débat interne, loyal et direct qui fait avancer la démocratie”. Vous reprochez ainsi au BDP-Gabon Nouveau sa lettre ouverte au Président Sarkozy, lettre que vous considérez comme une trahison parce que votre “démocratie consensuelle et apaisée” ne peut souffrir d’opposants qui osent “critiquer sans avoir recours à des soutiens ou relais extérieurs”. Mais, dites-nous, Monsieur Bongo, où est la démocratie dont vous parlez? Vous passez votre temps à qualifier et colorer votre démocratie avec des adjectifs ronflants comme “apaisée”, “conviviale”, et “consensuelle”, mais savez-vous que la démocratie ne se qualifie pas, ne s’apaise pas et ne peut souffrir de consensus’ Soit on la vit dans toute son ampleur, avec une oppoistion libre et forte, soit on ne la vit pas et on devient une dictature. La vôtre, c’est-à-dire, cette démocratie apaisée à coups de milliards, est une vraie fraude et une vraie arnaque. Vous trouverez toujours le BDP-Gabon Nouveau sur votre chemin tant qu’au Gabon vous continuerez à meurtrir le droit des Gabonais à la démocratie pure et simple.

 Non, Monsieur Bongo. C’est une arnaque que de toujours vous réveiller comme par miracle à chaque discours de 17 août ou de nouvel an pour promettre, ad vitam aeternam, des choses que vous n’avez jamais eu la compétence de réaliser.

C’est, enfin, Monsieur, une vaine arnaque que d’essayer de vous dégager de votre responsabilité en accusant d’incompétence votre entourage. Ne savez-vous pas la maxime, Monsieur Bongo ? A chef incompétent, entourage incompétent. Votre entourage est incompétent parce que vous l’êtes. Votre entourage est corrompu parce que vous êtes vous-même corrompu et corrupteur. Votre entourage vole parce que vous êtes, vous-même, détourneur en chef. Votre entourage, Monsieur, est exactement ce que vous êtes, et ensemble, vous constituez un groupe de malfrats qui n’a ni sens de la moralité publique ni conscience de cette moralité. Vous êtes, votre entourage et vous, Monsieur, des animaux.

Voilà pourquoi, chers compatriotes, il faut toujours se méfier des présidents et des régimes autoproclamés qui font le bilan de leurs actions économiques en termes vagues. Dans ses discours écrits par les ânes perdus de son régime, Omar Bongo ne donne jamais de chiffres ni de pourcentages quand il parle de ses réalisations, et on sait pourquoi : il n’y a aucune réalisation à montrer. Les réalisations d’Omar Bongo, ce sont les immeubles ou les routes que les Chinois ou les Canadiens viennent désormais chaque année construire chez nous à notre place. Les réalisations d’Omar Bongo, c’est ce vide généralisé en matière d’accomplissements qui fait que le Gabon soit désormais un pays de misères et de pauvretés chroniques à cause d’un malfrat dictateur qui s’est donné pour tâche d’emmener notre pays avec lui dans la tombe.

Et cela, nous ne devons plus l’accepter, chers compatriotes. Il est grand temps que le peuple gabonais prenne ses responsabilités devant l’histoire en se défaisant, par tous les moyens possibles, de l’infâme régime d’Omar Bongo.

J’appelle donc dès aujourd’hui les Gabonais à un sursaut patriotique pour mettre fin à la racaille bongoïste qui meurtrit et prend en otage le Gabon depuis 40 ans. Omar Bongo est un monstre dont la cruauté et l’inhumanité envers son peuple ne sont plus à démontrer. Sa seule présence continuelle au pouvoir est un désastre pour le pays non seulement en termes de progrès économique et de droits humains, mais également en termes de vies humaines cruellement perdues et paupérisées par la faute d’un seul homme.

Voilà pourquoi, chers compatriotes, Bongo Doit Partir, pour que vive la Patrie dans le contexte d’un Gabon nouveau.

Vive le Gabon. Vive la nouvelle république !

Montclair, New Jersey (USA), le 17 août 2007

Dr. Daniel Mengara
Président, BDP-Gabon Nouveau

P.O. Box 3216 TCB
West Orange, New Jersey, 07052, USA
Tel: 973-447-9763 / 973-655-5143
Fax: 973-447-9763 / 973-655-7909
Site: https://www.bdpgabon.org

——————————————————————————–
Le BDP-Gabon Nouveau (“Bongo Doit Partir, pour la Construction d’un Gabon Nouveau”) est un mouvement politique gabonais de libération nationale en exil dont le siège se trouve dans le New Jersey aux Etats-Unis. Le BDP-Gabon Nouveau (

https://www.bdpgabon.org) recherche la suppression du régime Bongo et le départ d’Omar Bongo du pouvoir par tous les moyens possibles. Le Mamba (http://www.lemamba.org) en est la branche armée 


SUR LE MÊME SUJET
Le ministre des Mines, du pétrole et des Hydrocarbures, Hugues Alexandre Barro Chambrier, sur les antennes de la télévision nationale (RTG1) vendredi soir, a demandé aux membres de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) en grève, d’afficher un sens de la responsabilité et les a enjoints à « reprise immédiate du travail ». Les employés du pétrole, qui depuis quelques temps menaçaient d’entrer en grève pour réclamer l’emploi massif des Gabonais et de meilleurs traitements salariaux, ont mis leur menace à exécution vendredi à zéro heure. Avant le ministre des Mines, celui du Travail, de l’Emploi et porte-parole ...
Lire l'article
Suite à plusieurs appels et emails que nous avons reçus des membres et sympathisants de l’UPG diaspora, emails et appels manifestant la rage et la déception sur les accointances du Président Mamboundou avec Monsieur Ali Bongo, et surtout concernant le voyage du Président Pierre Mamboundou et du Père Mba Abessole avec Monsieur Ali Bongo aux USA. L’UPG Amérique du Nord est choqué par ces actes que nous qualifions de maladresse politique. Il est décevant de constater – qu’après les 45 ans au pouvoir du Bongoisme, le hold up électoral de 2009, la révision machiavélique de la constitution par Ali Bongo, ...
Lire l'article
Face à la crise de citoyenneté qui sévit dans le pays, le président Ali Bongo a invité les Gabonais à s’approprier les couleurs nationales à l’occasion de la première journée du drapeau célébrée le 9 août. Il se propose de restaurer le service national pour façonner les valeurs patriotiques. Adoptée au Conseil des ministres du 5 novembre, la journée nationale du drapeau a été célébrée le 9 août. A Libreville, un cérémonial militaire a été organisé au palais de la Présidence en présence du chef de l’Etat, lequel a été élevé au rang de Grand maître de l’Ordre de la ...
Lire l'article
Le président français Nicolas Sarkozy est venu mercredi apporter son soutien au "nouveau" Gabon du fils d'Omar Bongo, élu il y a moins de six mois à l'issue d'un scrutin contesté, avec l'ambition d'en faire la vitrine d'un nouveau partenariat entre la France et l'Afrique. Nicolas Sarkozy a d'autre part annoncé qu'il se rendrait dans la soirée à Bamako pour rencontrer l'ex-otage français Pierre Camatte, relâché mardi au Mali par un groupe d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), et remercier le président malien Amadi Toumani Touré. M. Sarkozy se rendra ensuite jeudi à Kigali pour sceller la réconciliation entre la France et le ...
Lire l'article
Mesdames et messieurs les journalistes Chers compatriotes Dans tout ce que vous avez entendu ces dernières 48 heures, il y a du vrai et du faux. Et comme je n’ai jamais été un homme de mensonges, mais plutôt de vérité, je vais ici dire toute la vérité comme à mon habitude. Le faux, c’est que nous ayons été incapables de payer la caution requise pour la validation de notre candidature. Il faut comprendre que quand on vient des Etats-Unis et que les délais sont aussi courts, il y a un certain nombre de tracasseries administratives auxquelles nous avons été confrontés, notamment la nécessité ...
Lire l'article
Le nouveau Trésorier payeur général (TPG), Fidèle Ntsissi, a été officiellement installé le 15 octobre au siège du Trésor public à Libreville, en présence du personnel et cadres de cette administration. Monsieur Ntsissi succède à ce poste à Blaise Louembé, nommé ministre de l’Economie et des Finances lors du remaniement ministériel du 7 octobre. Ce dernier qui a présenté à son successeur le bilan des avancées réalisées dans l’organisation du Trésor public, notamment l’informatisation complète du système, et a encouragé le nouveau promu à poursuivre les réformes pour l’optimisation de la gestion des finances publiques.Nommé le 7 octobre à l’occasion du ...
Lire l'article
BDP-Gabon Nouveau: Discours du 17 août du Dr. Daniel Mengara: « Monsieur Bongo, quand le piment prend 41 ans pour mûrir, il finit par pourrir »
 Voici ci-dessous le discours du Dr. Daniel Mengara, président du BDP-Gabon Nouveau, à l'occasion du quarante-huitième anniversaire de l'accession du Gabon à l'indépendance. Ce discours adressé au peuple gabonais constitue, entre autres, une réponse au discours creux d'Omar Bongo prononcé à l'occasion de ce même anniversaire. Le Dr. Daniel Mengara, fustigeant les oppositions conviviales, appelle également à une nouvelle prise de conscience chez les Gabonais.  La vidéo de ce discours suivra dans quelques jours. Chers compatriotes, Comme il m’est désormais devenu coutume, je voudrais m’adresser à vous à l’occasion de ce 17 août 2008, quarante-huitième anniversaire de l’accession de ...
Lire l'article
Porté à la présidence de la Commission de l’Union Africaine le 2 février dernier à Addis-Abeba, en Ethiopie, à l’occasion du dixième sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation continentale, le Gabonais Jean Ping a pris ses fonctions ce 28 avril dans la capitale éthiopienne. Presque trois mois après son élection, le gabonais Jean Ping a officiellement pris ses ses de président de la Commission de l’Union Africaine, ce 28 avril à Addis-Abeba, lors d’une cérémonie co-présidée par le chef de l’Etat tanzanien et président de l’Union Africaine, Jakaya Morisho Kikwete, et le Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi. L’ancien ...
Lire l'article
Initialement Publié le 29 mai 2005. Il ne fait aucun doute que Pierre Mamboundou et Omar Bongo, dans les temps qui viennent, présenteront l'accord qu'ils viennent de pousser dans la gorge des Gabonais comme une consolidation de la démocratie au Gabon. Les adeptes de Mamboundou salueront certainement ces accords comme la résultante du grand génie politique de Pierre Mamboundou, tandis que les sbires de Bongo verront là un autre signe révélateur de l'incomparable génie politique du grand camarade. Mais pour le BDP-Gabon Nouveau et le peuple gabonais, ce ne sont là que des gesticulations qui, encore une fois, trahissent la collusion désormais ...
Lire l'article
Gabon: otage de la France ou otage de Bongo?
Montclair, USA (25 février 1999) - Le rôle joué par la France au Gabon a été incontestablement néfaste pour la population gabonaise. Depuis la mort prématurée de la Communauté française proposée par le Général de Gaule vers la fin des années cinquante, cette France, au lendemain des indépendances africaines, s'évertua de signer avec ses anciennes colonies des accords de coopération multiformes dont le but fut de permettre à la France de se constituer une chasse gardée qui allait lui permettre de préserver son statut de puissance mondiale. Plus que tous les autres pays de la zone francophone, le Gabon resta le ...
Lire l'article
Economie / Grève des employés du pétrole: le gouvernement appelle au sens patriotique et demande la reprise immédiate des activités
Déclaration de Monsieur André Bouassa: “L’UPG Amérique du Nord se désolidarise de toute action du parti ayant pour rôle de consolider le pouvoir Bongoiste”
Gabon : Le vaccin patriotique d’Ali Bongo
Sarkozy au Gabon pour soutenir le fils Bongo, détour au Mali pour voir l’ex-otage français
Communiqué: Déclaration de Presse de Daniel Mengara depuis Libreville: “Monsieur Ali Bongo, il n’était pas nécessaire pour vous de me kidnapper pour me rencontrer”
Gabon : Fidèle Ntsissi prend ses fonctions de TPG
BDP-Gabon Nouveau: Discours du 17 août du Dr. Daniel Mengara: « Monsieur Bongo, quand le piment prend 41 ans pour mûrir, il finit par pourrir
Gabon : Jean Ping prend les rennes de la Commission de l’Union Africaine
Le BDP-Gabon Nouveau rejette les accords manioc de la commission paritaire bongoïste et se prépare à l’état de guerre au Gabon
Gabon: otage de la France ou otage de Bongo?


Votez cet article (Cliquez les étoiles · 1 = mauvais - 5 = excellent)
1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (1 votes, moyenne 5,00 sur 5)
Loading...

Auteur/Source: · Date: 31 Août 2007
Catégorie(s): Discours
Fil RSS 2.0 · Commentaires/Trackback autorisés

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*