Gabon: Le japonais Masaki Miyaji traite de la question de « l’importance des investissements par le secteur privé »
L’expert japonais, conseiller spécial du président auprès de Mitsubishi corporation, Masaki Miyaji, avec l’appui de sa représentation diplomatique au Gabon, a organisé et présenté jeudi à Libreville, une conférence de presse dont le thème s’articule autour de la question de « l’importance des investissements par le secteur privé » qui vient en appoint à la conférence ministérielle préparatoire à la Conférence de Tokyo pour le développement de l’Afrique (TICAD) qui s’est tenu, il y a deux semaines, à Libreville et dont la phase 4 se déroulera en mai prochain à Yokohama, ceci en vue d’amener les opérateurs économiques présents à Libreville et principalement les Gabonais à bénéficier des expériences et du savoir nippons dans le domaine des investissements privés, a constaté GABONEWS.
Avant d’entrer dans le vif de la question à l’ordre du jour, l’homme d’affaire japonais à souligné que sa visite au Gabon reposait sur le fait que ce pays disposait d’énormes richesses et méritait plus d’appui et de conseils pour le développement des investissements, en particulier privés.
Ainsi, fondant son propos sur trois points à savoir « les expériences du Japon dans le développement de la micro, petite et moyenne entreprise », « les expériences et les instructions sur l’investissement direct en se fondant sur le projet Mozal du Mozambique », un projet d’environ 1,34 milliards de dollars, développé au Mozambique dans lequel la Mitsubishi Corporation s’est amplement investie en vue de la construction et de l’exploitation d’une fonderie d’aluminium pour favoriser la relance de l’économie de ce pays à la sortie de 17 années de guerre civile et enfin, « Cluster industriel et développement des ressources du capital humain », Masaki Miyaji a tôt fait d’utiliser le modèle japonais pour montrer que le développement du secteur privé n’était possible que si le gouvernement y mettait du sien.
Autrement dit, il s’est appesanti sur le cas du Japon à la sortie des deux grandes guerres pour montrer comment le gouvernement de ce pays avait choisi de poser ses espoirs sur le secteur privé en le finançant et en facilitant les moyens de mise en œuvre des projets. Et le résultat est ce géant économique indéniable que représente ce pays aujourd’hui dans le concert des nations développés.
Selon lui, le gouvernement devrait être capable de financer, d’accorder des prêts, de subventionner… les PME d’aujourd’hui pour qu’ils deviennent les grandes entreprises de demain.
Mais avant tout, il a souligné que l’apport en capital humain était la chose la plus importante. Dès lors, il a exhorté les populations à se mobiliser et à s’impliquer davantage pour l’éradication d’un secteur privé viable.
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