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Gabon: La farine, une denrée rare à Libreville

Auteur/Source: · Date: 18 Avr 2008
Catégorie(s): Economie

La farine, le riz, le maïs, le lait et d’autres denrées de base ne sont plus dorénavant accessibles à Libreville qu’au prix fort de grands sacrifices consentis par des couches de population dont les revenus trop faibles n‘offrent pas la possibilité d’entrer en possession de ces denrées qui enregistrent au fil du temps des coûts sans cesse croissant à l’instar de ceux du sac de farine ou de riz de 50 Kg qui ont ces derniers mois connu de nombreux rebondissements en passant respectivement de 8000 à 11000 francs CFA et de 13000 à 18000francs CFA, à constaté GABONEWS.

Avec cette flambée des prix constatable sur les marchés de la capitale gabonaise, la farine entrant dans la préparation de nombreux mets (pain, gâteaux, pattes… actuellement aliment incontournable dans la société) se fait de plus en plus rare sur toute l’étendue du territoire nationale, car son coût ne permet pas, même aux commerçants d’en acheter afin de le mettre à la disposition des consommateurs. Cependant, les quelques quantités présentes et vendues au détail sont estimées entre 600 et 800 francs CFA le kilo au lieu de 400 francs d’ordinaire, tandis que le sac de 25 kg quant à lui, est passé de 8.000francs à 11.000francs CFA et celui de 50 kg de 16.500francs à 21.000 francs CFA.

Cette cherté de ce produit entraîne de nombreuses conséquences à savoir: la diminution du poids du pain, des gâteaux et de la qualité même de ces produits sur le marché au grand dam des consommateurs.

Selon maman Hadja, commerçante de gâteaux, « c’est difficile de travailler dans ces conditions. Le prix de la farine est trop élevé et cela ne nous facilite pas la tâche, alors il faut bien que nous puissions avoir notre bénéfice, si le sac fait 11.000 francs actuellement et là encore, il faut avoir la chance d’en trouver, combien gagnerons nous, si nous ne réduisons pas le volume du gâteau? », a-t-elle interrogé.

« Se sont les consommateurs du produit fini qui sont en fin de compte les plus perdants, car comme on dit, « à la jungle comme à la jungle », nous essayons simplement de nous adapter à la situation», a-t-elle ajouté.

Rappelons que la flambée des prix des produits de première nécessité est une question, aujourd’hui mondiale, et chaque gouvernement, essaie autant que faire se peut, de trouver des voies et moyens pour résoudre ce problème. 


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