Environnement : Comment sauvegarder la biodiversité pour assurer les ressources alimentaires de demain’
La conférence des Nations Unies sur la biodiversité a été lancée le 19 mai à Bonn où sont réunis près de 200 gouvernements pour coordonner la lutte contre l’extinction des espèces dans le monde. D’ici une semaine, les participants devront juger s’ils sont parvenus à mettre en place les moyens nécessaires à l’objectif fixé en 2002 qui visait à ralentir le taux de disparition de la biodiversité d’ici 2010.
Réunis depuis le 19 mai à Bonn, en Allemagne, pour la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité, près de 200 gouvernements devront déterminer la semaine prochaine s’ils réussiront ou non à atteindre l’objectif visant à ralentir le taux d’extinctions des espèces vivantes d’ici 2010. Un échec pourrait menacer les futures réserves de nourriture du monde.
Près de 5000 délégués et chefs d’Etat, dont la Chancelière allemande Angela Merkel, essaieront de s’accorder lors de ces assises sur des façons de sauver les espèces végétales et animales.
Les experts des Nations Unies affirment que la planète est confrontée au pire taux d’extinction depuis que les dinosaures ont disparu il y a 65 millions d’années. Certains prétendent mêmes que trois espèces disparaissent toutes les heures, conséquence de la pollution et de la perte de leur habitat, phénomènes liés aux activités des hommes.
«Nous espérons rappeler à l’ordre l’humanité. Nous avons besoin d’un effort sans précédent pour relever le défi de la perte de biodiversité» a indiqué le secrétaire exécutif de la Convention de la diversité biologique, Ahmed Djoghlaf.
Il a par ailleurs ajouté que la consommation avait atteint des niveaux non durables, que les hommes détruisaient la base de toute vie et que sans un changement de comportement rapide, nourrir 9 milliards d’individus serait très difficile dans les années à venir.
L’augmentation des prix de la nourriture, conduite par la demande croissante des économies émergentes telles que la Chine, a permis de mettre en lumière ce problème et les experts indiquent que la perte d’espèces végétales pourrait être catastrophique pour les approvisionnements en nourriture sur le long terme.
Au sommet de l’agenda du meeting, les délégués devront évaluer l’avancement de l’objectif des Nations Unies mis en place en 2002 et qui visait à ralentir le taux de disparition de la biodiversité d’ici 2010. A ce titre, nombre d’experts estiment d’ores et déjà que les gouvernements ont échoué à mettre en place cet objectif.
Ahmed Djoghlaf a en outre indiqué que les dernières données montraient qu’encore plus d’espèces disparaissaient qu’auparavant. Près de deux millions d’espèces sont enregistrées mais certains experts pensent qu’il pourrait y avoir des dizaines de millions d’autres espèces, une incertitude qui complique les tentatives de mesure du taux d’extinction.
«C’est un peu comme l’objectif de la paix dans le monde (…) même si nous ne l’accomplissons pas totalement, c’est important d’avoir un objectif à poursuivre» a déclaré le ministre de l’environnement de la Norvège, Erik Solheim.
Le ministre de l’environnement allemand, Sigmar Gabriel, a ouvert la conférence et la rencontre atteindra son apogée lors des trois derniers jours, lorsque les responsables des gouvernements de 191 pays, dont Angela Merkel, rejoindront la conférence.
Les délégués tenteront de préparer la mise en place de règles d’ici 2010 sur l’accès aux ressources génétiques et sur le partage de leurs bénéfices, qui demeure un point important pour les pays en développement et pour les compagnies de biotechnologie et pharmaceutique.
Ils discuteront également les moyens envisagés pour augmenter le nombre et coordonner les «zones protégées» visant à conserver les habitats naturels. La convention s’est fixée pour objectif de sauvegarder au moins 10% des régions écologiques du monde dans ces zones protégées.
La conservation des océans sera enfin un point important abordé lors de ses assises, au même titre que les forêts. Près de 80% de la biodiversité du monde se concentre dans les forêts tropicales, et pourtant chaque minute, 20 hectares de forêt sont détruits dans le monde.
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