Le virus du sida aurait touché l’homme plus tôt qu’on ne le croyait
Auteur/Source:
AFP
·
Date: 1 Oct 2008
Catégorie(s):
Monde
Le virus du sida aurait franchi la barrière d’espèces, en passant du chimpanzé à l’homme, il y a environ un siècle et non pas dans les années 1930 comme on l’avait estimé précédemment, selon une étude paraissant dans la revue scientifique britannique Nature, datée de jeudi.
Michael Worobey (université de Tucson, Arizona, Etats-Unis) et des collègues de divers pays (République Démocratique du Congo, Belgique, Lyon-France…) ont analysé des séquences d’un virus extrait d’un prélèvement de ganglion conservé dans la paraffine datant de 1960 et provenant d’une femme de Léopoldville (aujourd’hui Kinshasa) à l’époque coloniale belge.
Ils l’ont comparé au plus ancien virus humain disponible à ce jour et datant de 1959 (le VIH-1 groupe M, dénommé ZR59) connu provenant d’un homme de la même ville de l’ex-Zaïre (ZR).
La comparaison des deux virus, celui de 1960 (DRC60) et de 1959 (ZR59), montre qu’ils sont déjà très divergents entre eux, laissant envisager que l’ancêtre commun de ce virus a pu apparaître au début du XXème siècle, voire avant.
Cet ancêtre viral a commencé à circuler parmi les hommes entre 1884 et 1924, mais pas après les années 30 comme on l’avait précédemment estimé, selon les auteurs.
Le virus a dû se répandre d’abord lentement, puis plus facilement par le biais des rapports sexuels avec l’urbanisation puis le développement du commerce et des déplacements de l’époque coloniale, avancent les auteurs. Kinshasa a été une des toutes premières villes fondées en Afrique centrale, en 1881.
Le virus du sida touche 33 millions de personnes dans le monde et en a tué au moins 25 millions depuis que la maladie a été décrite pour la première fois en 1981. La forme virale la plus répandue dans le monde, le VIH-1 a été identifié en 1983.
Le VIH-1, divisé en 3 groupes dont le M est le plus fréquent, dérive d’un virus de singe, le virus de l’immudéficience simienne (VIS/SIV) qui infecte naturellement les chimpanzés d’Afrique centrale de l’ouest. Le passage du virus à l’homme se serait fait lors d’expositions au sang du primate pendant sa préparation pour en faire de la viande de brousse
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