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Gabon : Libreville de nouveau sollicitée au chevet de la crise centrafricaine

Auteur/Source: · Date: 27 Oct 2008
Catégorie(s): Diplomatie

La médiation gabonaise a de nouveau été sollicitée pour accompagner le processus de mise en place du dialogue politique inclusif en République centrafricaine (RCA), enlisé par des dissensions sur les termes de la loi d’amnistie générale préalable au dialogue. Les représentants du pouvoir, de l’opposition et des mouvements rebelles étaient réunis les 24 et 25 octobre à Libreville pour la réunion du comité de suivi de l’accord global de paix du 21 juin dernier, dont les résultats pourraient rétablir le consensus entre les acteurs de la crise politique centrafricaine pour une reprise effective du processus de paix. Un consensus est-il possible entre les différents acteurs de la crise centrafricaine ? Les représentants du gouvernement centrafricain, ceux de l’opposition et des groupes rebelles étaient de nouveau réunis à Libreville les 24 et 25 octobre derniers pour une réunion du comité de suivi de l’accord global de paix signé le 21 juin dernier dans la capitale gabonaise comme préalable à la tenue effective du dialogue politique inclusif.

Les discussions ont porté sur les modalités de l’application effective de l’accord global de paix dans le but de ranimer le dialogue politique inclusif actuellement gelé par les dissensions sur les termes de la loi d’amnistie générale préalable à l’ouverture des négociations.

La médiation gabonaise devrait également chercher avec les acteurs politiques centrafricains la voie d’un règlement de la crise sécuritaire et financière dans le pays. Les ministres centrafricains de la Communication, Cyriaque Gonda, en charge de l’organisation du dialogue, et son homologue de l’Intérieur, Paul-Raymond Ndougou.

Les chefs des factions rebelles Jean-Jacques Demafouth, président de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), Djanib Grebaye de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), ainsi que Me Henri Pouzère, de l’Union des forces vives de la Nation (UFVN), étaient également présents dans la capitale gabonaise.

Face à l’enlisement du processus de paix, le chef de l’Etat, François Bozizé, avait décidé de promulguer le 13 octobre la loi controversée adoptée le 29 septembre dernier par le Parlement, qui porte amnistie générale des personnalités, militaires et responsables civils des groupes rebelles.

Préalable indispensable à la tenue du dialogue politique inclusif conformément à l’accord de paix global signé à Libreville, cette loi avait été rejetée par l’une des principales rébellion du pays, l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), qui conteste les contraintes de cette loi.

Jean Jacques Demafouth avait estimé le 1er octobre dernier que ces conditions d’accès à l’amnistie étaient trop contraignantes et ne pourraient faire l’unanimité auprès des principaux concernés. Le leader de l’APRD avait alors demandé l’intervention des médiateurs de la crise centrafricaine auprès du président Bozizé pour un remaniement consensuel de cette loi.

Les chefs rebelles estiment que le texte élaboré par un comité parlementaire mixte a été modifié par les parlementaires de la majorité présidentielle, qui ont été les seuls à le voter 29 septembre.

L’amnistie concerne à la fois les «forces de sécurité et autorités civiles» et «les responsables et les membres des groupes politico-militaires se trouvant sur le territoire national ou en exil» depuis le 15 mars 2003, quand le général François Bozizé a renversé le président Ange-Félix Patassé (1993-2003).

Cette nouvelle médiation de Libreville avait été demandée par le représentant spécial des Nations unies en RCA, Lonsény Fall, qui avait salué la relance du dialogue au mois de septembre après une rencontre similaire.

Si cette nouvelle médiation ne portait pas les fruits escomptés pour la tenue effective du dialogue politique inclusif, ce statu quo pourrait sérieusement porter atteinte à la volonté des différentes parties de s’asseoir à la même table pour trouver une issue durable à la crise politique qui ébranle le pays. 


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