Communiqué : Le BDP-Gabon Nouveau condamne le terrorisme d’état au Gabon et exige la libération immédiate de Marc Ona Essangui et des leaders de la société civile incarcérés

Marc Ona Essangui
C’est avec consternation et révolte que le BDP-Gabon Nouveau constate, une nouvelle fois, l’arrestation arbitraire de Marc Ona Essangui et de ses collègues de la société civile gabonaise par le régime dictatorial d’Omar Bongo.
Le BDP-Gabon Nouveau, mouvement de résistance et de libération nationale en exil, condamne sans détour et avec vigueur cet énième forfait du régime terroriste d’Omar Bongo contre le peuple gabonais, peuple qui depuis 41 ans subit le terroriste d’état d’une mafia criminelle, incapable et incompétente.
C’est ce matin 31 décembre que Messieurs Marc Ona Essangui et ses collègues de la coalition Publiez Ce Que Vous Payez (PCQVP) et autres ONGs ont été saisis par des agents du régime dans une vaste opération de ratissement policier des leaders de la société civile. Ces leaders, ces derniers temps, demandaient au gouvernement la transparence la plus absolue dans un nombre croissant de domaines touchant à la vie publique gabonaise. Ces revendications touchaient, entre autres, non seulement au flou entourant le projet d’exploitation du fer de Belinga, mais également aux crimes du régime dans des transactions aussi variées que l’acquisition de biens douteux par la famille Bongo et ses complices, les vastes détournements impunis de deniers publics, les blanchiments systématiques d’argent sale par le gouvernement mafia du Gabon, la gouvernance catastrophique dont le pays est la victime depuis 41 ans de pouvoir bongoïste, et la dérive dictatoriale à laquelle se livre désormais le gouvernement gabonais par l’entremise du ” chemical Ali ” du Gabon, le très criminel Ministre de l’intérieur André Mba Obame, l’homme qui, depuis quelques temps, est devenu l’arme d’extermination massive des libertés au Gabon. Une plainte contre Alaba Fall, procureur de la république, avait même été déposée le 10 octobre 2008 par les ONGs gabonaises qui demandaient au procureur d’expliquer la présence douteuse sur son compte de plus de 329 millions de F CFA.
Face à ces légitimes revendications, ” chemical Mba Obame ” a répondu par des intimidations, des menaces et maintenant des arrestations arbitraires.
Cette dérive autoritaire du régime Bongo, qui continue par ces méthodes dictatoriales à nier le droit des Gabonais non seulement à la libre expression, mais également à la dignité qui découlerait d’une gestion responsable de la richesse nationale, impose désormais aux Gabonais de comprendre, plus que jamais, que rien de bon ne peut plus se passer au Gabon tant qu’Omar Bongo et sa ligue de malfrats sont au pouvoir.
Les Gabonais arrêtés ce matin par le régime Bongo, parmi lesquels on peut compter, au minimum, Marc Ona Essangui, George Mpaga, Grégory Ngwa Mintsa, Gaston Asséko, Alain Moupopa, sont la preuve qui conforte le BDP-Gabon Nouveau dans sa position selon laquelle le changement au Gabon ne viendra que par des méthodes insurrectionnelles et qu’il appartient désormais aux Gabonais de se lever comme un seul homme pour évincer du Gabon le régime putride et assassin d’Omar Bongo.
L’arbitraire génocidaire et liberticide du régime Bongo traduit plus que jamais l’incapacité de ce régime à répondre aux aspirations matérielles (emploi, pouvoir d’achat, santé, éducation) et mentales (dignité, fierté nationale, etc.) des Gabonais. Plutôt que de satisfaire aux revendications professionnelles et socio-économiques légitimes des syndicats et des ONGs, le régime Bongo préfère répondre par la dictature. Plutôt que de répondre clairement aux questionnements des ONGs et de la société civile, le régime préfère réagir par l’arbitraire. Et devant la précarité accrue des Gabonais, le régime n’a d’autres réponses que “la crise”, alors même que ce régime continue d’entretenir le même train de vie et les mêmes gaspillages qui ont irrévocablement court-circuité le développement du pays.
Pire, depuis l’an 2000, les indicateurs économiques du Gabon sont dans le rouge, alors même que le Gabon n’a cessé d’engranger de colossaux revenus sur la base d’un baril de pétrole à la hausse parti de 25 dollars vers la fin des années 1990 à près de 150 dollars en 2008. La crise du pétrole actuelle ne devrait faire oublier à personne que pendant près de dix ans au moins, le budget du Gabon est parti de 900 milliards en 1997 à près de 1800 milliards en 2007, puis près de 2700 milliards en 2008, tout cela sans que les Gabonais n’aient vu la couleur de tout cet argent.
Dans le Gabon de Bongo des 10 dernières années de manne pétrolière, aucune route nouvelle n’a été construite, le réseau routier déjà honteux s’étant, au contraire, délabré un peu plus. Aucun hôpital nouveau n’a été construit, le réseau hospitalier déjà quasiment inexistant s’étant délabré un peu plus et la vie des Gabonais plus que jamais compromise par le manque de soins médicaux. Aucun développement n’a été vu, la vie des Gabonais s’étant précarisée un peu plus dans un contexte de paupérisation générale. Nulle part n’a été vu le développement auquel notre pays aurait pu s’attendre sur la base d’un tel pactole. Pendant que les villas d’Omar Bongo et de sa famille poussaient en France comme des champignons, les Gabonais ont continué à mourir comme des chiens, génocidés à petit feu qu’ils étaient par un régime qui exerce sur eux des crimes contre l’humanité depuis 41 ans.
Le BDP-Gabon Nouveau réaffirme donc son soutien indéfectible aux ONGs gabonaises qui se battent aujourd’hui dans notre pays pour la dignité de notre peuple.
A la communauté internationale, le BDP-Gabon Nouveau demande de prendre acte du caractère inacceptable de la dictature bongoïste au Gabon et d’exiger la libération immédiate des leaders d’ONGs arrêtés.
Notre mouvement en appelle également à la nation gabonaise pour que commence, dès maintenant, une prise de conscience immédiate sur la nécessité d’organiser la résistance nationale et internationale contre la dictature d’Omar Bongo au Gabon.
Cette résistance ne peut se faire de manière hésitante. Elle doit être totale et absolue. Elle ne peut se faire sur la base de concepts dépassés ou d’approches naïvement convivialistes. Elle doit être citoyenne, déterminée et virile, et se refuser aux types de compromissions qui ont fait du Gabon le cimetière de la misère et des espoirs perdus pendant 41 ans. Cette résistance nous commande à tous de faire nôtres les principes édictés à l’article 35 de la Déclaration française des Droits de l’Homme et des Citoyens de 1793, principes qui affirment que “quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré et le plus indispensable des devoirs.”
L’état Bongo étant, depuis 41 ans, un état arbitraire et tyrannique qui exerce impunément contre son peuple des violences inacceptables, le BDP-Gabon Nouveau pense qu’il est plus que jamais urgent pour les Gabonais de travailler à l’éradication du bongoïsme au Gabon. Bongo doit donc partir, et tout son régime avec, pour la construction d’un Gabon nouveau.
Il est temps de comprendre que ce ne sera ni à la France, ni aux Etats-Unis, ni aux Martiens, de venir libérer le Gabon pour les Gabonais. Ils ne le feront pas pour nous. Le Gabon ne se libérera que sur la volonté et l’acte de résistance des Gabonais eux-mêmes.
Ensemble, faisons que 2009 soit l’année de la reprise en main du Gabon par les Gabonais.
Fait à Montclair, New Jersey (USA), le 31 décembre 2008
Le bureau du Porte-Parole
BDP-Gabon Nouveau
P.O. Box 3216 TCB
West Orange, NJ 07052, USA
Téléphone (USA): 973-447-9763
Fax (USA): 973-447-9763
Coordination Nationale, Gabon: Tél. 07.23.39.01
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Ambassades : USA, France, Afrique du Sud, Union Européenne
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Médias : L'Union, Le Nganga, Gabonews, RFI, AFP, BBC, Voix de l'Amérique, etc.
Lettre Ouverte et Déclaration du BDP-Gabon Nouveau
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