L’avocat Thierry Lévy, qui avait été empêché jeudi de prendre un avion pour le Gabon pour y défendre cinq personnes accusées de “propagande”, devrait bénéficier d’un visa “dans les prochains jours” et se rendre ainsi à Libreville, a-t-il indiqué mardi à l’AFP.
Me Lévy devait se rendre à Libreville pour défendre cinq Gabonais incarcérés pour “propagande” après avoir réclamé des comptes sur la gestion financière de leur pays. Mais la police aux frontières à l’aéroport parisien de Roissy l’avait “empêché” le 8 janvier d’embarquer après l’annulation de son visa par l’ambassade du Gabon.
Ces cinq personnes – trois leaders d’ONG gabonaises, un journaliste et un gendarme – ont été remises en liberté provisoire lundi au Gabon.
L’avocat a été reçu lundi au ministère des Affaires étrangères. “Je pense que la situation va se débloquer et avoir un visa dans les prochains jours”, s’est félicité Me Lévy. Selon lui, “les Gabonais se sont rendus compte qu’ils étaient allés un peu loin et que c’était inacceptable”.