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Appel du Dr. Daniel Mengara au peuple gabonais et aux candidats de l’opposition véritable : Il est encore possible de sauver le Gabon du bongoïsme: Organisons à Rio, ce vendredi 28 août, le « Sit-in de la Vérité », en vue de la libération nationale immédiate

Auteur/Source: · Date: 27 Août 2009
Catégorie(s): Communiqués BDP

Le Dr. Daniel Mengara, qui se trouve actuellement à Libreville depuis le 25 août, a fait parvenir une série de courriers (voir lettre ci-dessous aux états-majors des candidats et leaders de l’opposition les conviant à organiser un meeting dit “de la Vérité” à Rio en vue de la libération nationale.
Voici le contenu des documents envoyés par le Dr. Mengara aux candidats.

BONGO DOIT PARTIR
——————-
Bureau du Président
——————

OBJET : Entrevue en vue de la Discussion du document ci-joint

Monsieur,

Au vu de l’urgence de la situation politique du Gabon, je porte à votre connaissance le document ci-joint que je vous prie de lire attentivement et dans son entièreté.
Je sollicite, par la même occasion, et ceci de la manière la plus urgente possible, une entrevue avec vous aux fins de discuter, stratégiquement, de son contenu en vue de la libération nationale immédiate.
Dans l’attente, je vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.

Fait à Libreville, le mercredi 26 août 2009

Dr. Daniel Mengara
Président, BDP-Gabon Nouveau


Voici le contenu du document distribué


Chers compatriotes,
Chers candidats à la présidence de la République,
Au moment où je me retrouve de nouveau au Gabon, étant arrivé hier mardi 25 août dans ce cher pays dont on me priva d’entrée pendant de nombreuses années du vivant d’Omar Bongo, il ne fait aucun doute à mes yeux que l’heure est grave. Il me semble, hélas, qu’encore une fois, le peuple gabonais et les leaders politiques censés se battre pour ce peuple font de nouveau preuve de la naïveté habituelle, celle qui consiste à croire que le simple fait de participer à une élection perdue d’avance suffit à faire triompher le résultat des urnes, surtout quand aucun des candidats n’est nulle part engagé ouvertement dans la préparation des populations à la contestation.

Or, si l’histoire du Gabon, et même du monde, peut nous enseigner quelque chose, cette chose est que c’est avant l’élection qu’il faut contester l’élection et non après. Autrement dit, une fois que le régime en place aura proclamé sa victoire le 30 août 2009, il sera difficile de défaire cette victoire pourtant frauduleuse, surtout si des pays comme la France déclarent, comme à leur habitude, que l’élection s’est bien déroulée au Gabon. Si 1993, 1998 et 2005 peuvent nous servir de démonstration quant à la futilité qui consiste à espérer le miracle après que le vote du peuple a été bafoué, il faut impérativement conclure que la seule manière de sauver le Gabon d’un coup d’état électoral de trop consiste, au cours de cette élection bâclée, à organiser une contestation pré-électorale en vue du report en bonne et due forme de l’élection et l’établissement d’une transition démocratique digne des aspirations démocratiques des Gabonais. L’histoire ne trompe pas et en histoire comme en physique, les mêmes causes mènent toujours aux mêmes effets. Ce qui a causé les défaites électorales de l’opposition au cours des 20 dernières années est encore en train de se produire : nous avons au Gabon des leaders politiques et un peuple qui croient que le changement se passe par miracle.

Certains, se fiant à la supposée popularité de leurs candidats, et même aux illusions que vendent ces candidats qui leur font croire qu’ils ont la victoire en main, croient que la popularité d’un tel candidat, dans notre Gabon pourtant bongoïsé à outrance, sera suffisante pour défaire l’appareil de fraude que le régime bongoïste a mis en place depuis 42 ans. Quelle naïveté !

D’autres encore persistent à croire qu’une candidature unique de l’opposition face à Ali Bongo serait suffisante pour remporter une élection bâclée et organisée dans la fraude la plus totale, alors même que le souvenir de 2005 est encore frais dans nos mémoires pour démontrer que candidature unique de l’opposition ou pas, quand une élection est frauduleuse, l’opposition ne peut la gagner. La défaite de Mamboundou en 2005 face à Omar Bongo dans une élection où il n’y avait que trois candidats est, à ce titre, suffisante pour montrer que cette élection, qui a une pléthore de candidats, ne se gagnera pas par les urnes. C’est à croire que le peuple que nous sommes et les candidats disant se battre pour ce peuple, n’arrivent toujours pas à tirer les leçons que l’histoire ne cesse pourtant, élection après élection, de nous enseigner. Or, il serait difficile aujourd’hui d’imaginer Pierre Mamboundou se retirant pour laisser la place à André Mba Obame ou André Mba Obame acceptant de se retirer pour Pierre Mamboundou, Paul Mba Abessole ou Jules Bourdès Ougouliguendé. Du moment que cette possibilité de candidature unique est impossible à envisager, surtout parmi les poids lourds qui se donnent tous un destin présidentiel, il faut l’exclure comme option car ce serait poursuivre l’illusion.

Il reste alors la seule option viable, celle qui consiste à obtenir, par tous les moyens possibles, le report de cette élection la pire de toute l’histoire de la République. C’est là un objectif qui, au moins, peut fédérer tous les leaders de l’opposition, surtout si, au bout, l’on aboutit à une réforme constitutionnelle susceptible de ramener l’élection à deux tours qui, seule, est susceptible d’unir, au deuxième tour, toute l’opposition par un report naturel des voix au bénéfice du candidat de l’opposition le mieux placé au premier tour. S’il y a donc une bataille électorale à mener, c’est celle de l’obtention d’un deuxième tour d’élection qui, seul, garantirait la victoire de l’opposition dans le contexte d’une élection transparente.
La question que je me pose, et que je pose à nos candidats illusionnistes, est la suivante : qu’est-ce qui a changé depuis 1993, puis 1998, puis 2005, puis 2009, qui soit de nature à rassurer les Gabonais sur la crédibilité du scrutin présidentiel actuel ? Il me semble pourtant que, élection après élection, le peu de démocratie commencée en 1990 suite à la conférence nationale s’est peu à peu évaporé sous le coup des modifications constitutionnelles arbitraires qui ont supprimé l’élection à deux tours et entériné la présidence à vie, avec comme effet pervers la monarchisation actuelle du pouvoir présidentiel au Gabon !?

Or, de l’aveu même des candidats, rien dans cette élection ne peut garantir sa transparence. Qu’il s’agisse 1) de la transition bâclée actuelle par laquelle Rose Rogombé et Madeleine Mborantsuo ont illégalement suspendu la Constitution pendant 30 jours pour imposer un deuil national dont les Gabonais n’avaient que faire, 2) des délais électoraux ridicules qui font du Gabon le seul pays au monde à se croire capable d’organiser, sans préparation, une élection entière en 45 jours, 3) de la non publication du décret de convocation du collège électoral conformément à la loi, 4) du dépassement par la Cour constitutionnelle actuelle de sa durée de mandat, 5) du conflit d’intérêt né du fait que Madeleine Mborantsuo, qui a fait des enfants avec Omar Bongo, soit juge et partie du processus électoral en siégeant sur le résultat des élections, 6) de l’inégalité d’accès au médias d’état actuellement accaparés par Ali Bongo, 7) du détournement de 200 milliards d’argent public par la machine PDG dans le financement de la campagne frauduleuse d’Ali Bongo, ou 8) des listes électorales truquées et fermées trop tôt qui ne reflètent en rien l’électorat gabonais, nous avons en place aujourd’hui au Gabon les ingrédients qui feront la pire élection jamais organisée au Gabon.

Même sous Omar Bongo, aucune élection ne fut aussi bâclée et Rose Francine Rogombé aura la distinction d’avoir, en seulement deux mois, fait pire sur le plan du bafouement de la Constitution qu’Omar Bongo en 42 ans. Alors qu’elle avait l’opportunité unique d’utiliser ses pouvoirs présidentiels pour affirmer sa personnalité et accompagner la renaissance démocratique du Gabon, Rose Rogombé a préféré se soumettre au dictat des bongoïstes qui veulent enfoncer Ali Bongo dans la gorge des Gabonais. Elle portera sur elle la responsabilité historique de la mort du Gabon si ce pays sombre dans la violence. Elle est, à ce titre, une ennemie du Gabon au même titre que le fut Omar Bongo.
Quelle preuve, donc, faut-il encore à nos candidats et au peuple gabonais pour comprendre que quand une élection comporte autant de faux, le résultat ne peut être que faux, et que, dès lors, participer à une élection truquée ne peut se terminer qu’avec l’entérinement de la fraude qu’Ali Bongo, Rose Rogombé et Madeleine Mborantsuo sont en train d’orchestrer en vue de la monarchisation du pouvoir politique au Gabon ?

Pourtant, Paul Mba Abessole et Pierre Mamboundou eux-mêmes, dès 1998, avaient conclu que le changement au Gabon ne serait plus possible par les urnes. Pourquoi donc cet empressement à poursuivre l’illusion ?
Ce que moi, depuis mes 11 ans d’opposition radicale en exil aux Etats-Unis, j’ai retiré comme maximes des 42 ans de bongoïsme que notre pays a jusque-là subi se résume à ceci :

1) Maxime 1 : Rien de bon ne peut se passer au Gabon tant que le régime bongoïste est au pouvoir. Le progrès du Gabon dépend donc de l’évincement du régime en place, par tous les moyens possibles. Cela était vrai à l’époque de Bongo. Cela est encore vrai aujourd’hui au moment où les forces du mal s’apprêtent de nouveau à prendre en otage notre pays.

2) Maxime 2 : Le changement ne viendra pas au Gabon par le bon vouloir du régime bongoïste. Il faudra que les Gabonais et les leaders de l’opposition se mettent à l’évidence du fait que pour que le Gabon change et se démocratise, il faudra forcer ce changement. Or, il n’y a pas mille manières de changer le Gabon, mais seulement trois.

Parmi ces trois manières de changer le Gabon, une seule est pacifique et non violente. Autrement dit, pour que le Gabon change dans la paix, il faudrait que ce soit le régime Bongo dans son entièreté qui, un beau matin, touché par la grâce divine, décide tout seul, sans y être forcé, et par son bon vouloir, de quitter le pouvoir ou de démocratiser pleinement le pays avec comme conséquence immédiate son évincement du pouvoir par les urnes. Mais vous conviendrez avec moi que ce serait pure utopie que de croire à un tel miracle. La preuve est visible dans la fraude systématique que le régime est actuellement en train de mettre en place pour voler, une fois de plus, une fois de trop, le vote du peuple. Il convient, dans ce cas, de conclure que le Gabon ne peut changer que de deux autres manières qui sont toutes deux violentes, c’est-à-dire soit par un coup d’état libérateur, soit par une insurrection populaire en bonne et due forme. Pour ceux qui croient que la violence est évitable et que le Gabon peut changer par miracle, il suffit de se référer à la récente manifestation pacifique organisée par le collectif des candidats. Malgré la nature pacifique de cette marche, le régime en place n’a pas trouvé mieux que de mater la manifestation dans la violence. Une manière de dire que le changement ne viendra pas au Gabon sans sacrifices car, même quand le peuple voudra affirmer ses droits par des manifestations et marches pacifiques et non violentes, le régime en place utilisera toujours la violence pour mater les aspirations citoyennes. Qu’on le veuille donc ou pas, la violence est inévitable.

Après avoir pris le temps d’observer les candidats pendant la première semaine de campagne, et de réfléchir, j’ai décidé de rentrer au Gabon aux fins d’interpeller à la fois les candidats et le peuple gabonais et leur faire comprendre que cette élection est, probablement, le seul moment de vérité pour notre pays. Si Ali Bongo passe, le Gabon est perdu à jamais. Etant convaincu qu’il n’y a aucun moyen pour Ali Bongo de gagner une élection transparente au Gabon, il était impératif que je revienne au Gabon interpeller les candidats de l’opposition à la nécessité d’empêcher un passage en force d’Ali Bongo.

Quelle est ma proposition?
Je propose que tous les candidats qui se réclament de l’opposition véritable et qui veulent le changement immédiat appellent à Rio, ce vendredi 28 août 2009, à midi, le peuple gabonais au plus grand meeting politique de toute l’histoire du Gabon.

Ce meeting de Rio, que nous appellerons « Sit-in de la Vérité », aura comme but principal de réunir, en un seul lieu, au moins 100.000 Gabonais, qui s’assembleront sans discontinuer jusqu’à l’obtention du report des élections. Il s’agit, par ce moyen, d’organiser ce que j’appelle un référendum populaire spontané sur la question électorale actuelle en y associant directement le peuple et les candidats en vue du report de l’élection. Par ce référendum populaire permanent, par lequel les 100.000 Gabonais resteront assemblés à Rio nuit et jour à partir de vendredi midi, il s’agira, au travers d’un ultimatum populaire lancé aux autorités, de donner le choix aux trois ennemis du peuple que sont Ali Bongo, Rose Rogombé et Madeleine Mborantsuo entre accepter immédiatement le report de cette élection ou être chassés du pays et mis en exil.

Cet ultimatum, plus précisément, s’articulera de la manière suivante : Vu que le « Sit-in de la Vérité » commencerait vendredi dès midi, si, samedi à midi, l’élection n’est pas reportée, les 100.000 Gabonais assemblés à Rio marcheront vers la présidence de la République demander la démission de Rose Rogombé et celle de Madeleine Mborantsuo, avec comme exigence immédiate de les mettre, en compagnie d’Ali Bongo, dans le premier avion en direction de la France pour un exil qui durera le temps de la transition que les Gabonais pourront, dès lors, organiser en leur absence sur base démocratique et patriotique. Le trio diabolique pourra revenir au Gabon uniquement une fois la transition mise en place et Ali Bongo, s’il le veut, pourra alors présenter sa candidature à la présidence de la République, mais dans un contexte non contrôlé par le système bongoïste actuel.

Ce meeting serait, à ce titre, un sit-in non violent durant lequel l’on demandera au peuple de ne rien casser ni rien brûler, mais d’être tout simplement présent au meeting avec comme seule arme à la main une feuille ou une branche de palmier. Par ce symbole, le peuple montrera au monde entier que ce meeting se veut non seulement pacifique, mais également citoyen car, de par ce rassemblement, le peuple prend enfin sur lui d’affirmer sa souveraineté trop longtemps confisquée.
Par l’ultimatum lancé au trio diabolique de représente Ali Bongo, Rose Rogombé et Madeleine Mborantsuo, l’exigence du peuple sera que ces trois personnages qui veulent tuer le Gabon devront, pour éviter l’exil, accepter le report immédiat des élections ou voir le peuple, dès midi samedi, marcher vers la Présidence de la république pour obtenir le départ de Rose Rogombé et établir une présidence intérimaire capable d’organiser des élections transparentes conformément au désir du peuple.

Au cœur du « Sit-in de la Vérité » seront intronisées un certain nombre d’exigences, notamment la nécessité d’un report immédiat de l’élection avec comme conséquences immédiates :
– la mise en place immédiate d’une transition d’un an avec un gouvernement de transition sans exclusive chargé, avec l’ONU, d’organiser des élections libres et crédibles, et ce après un recensement général de la population et l’informatisation sur le plan national d’un ficher électoral à base biométrique.

– une révision de la Constitution par les forces vives de la nation qui, entre autres réformes, ramènerait l’élection à deux tours, la limite des mandats à deux mandats consécutifs maximum, le retour du mandat présidentiel de 5 ans, tout cela entériné par un référendum devant être organisé au sixième mois de la transition. Le peuple étant souverain, le référendum permettra d’entériner la nouvelle constitution, contournant ainsi la limitation actuelle qui empêche la modification de la constitution en période intérimaire.

– Appel à l’ONU pour aider le Gabon à organiser cette élection au douzième mois de la transition au plus tard, avec prise en mains de tout le processus électoral par l’ONU, depuis le recensement général de la population jusqu’à la tenue de l’élection.

Cela ne coûte rien à cette nation nôtre de procéder de cette manière. L’établissement d’une démocratie véritable dans ce pays passe par la volonté de tous de profiter de la mort d‘Omar Bongo et de l’opportunité de libération nationale que cette mort a offert au peuple pour refaire, une bonne fois pour toutes, le Gabon. La classe politique actuelle a donc le devoir non seulement de prendre le temps de bien faire les choses en s’imposant une transition digne de ce nom qui ne soit pas bâclée, mais, en même temps, d’affirmer l’émergence d’une démocratie réelle au Gabon qui soit de nature à permettre la stabilisation, sur base démocratique, des institutions politiques au Gabon en vue du développement durable.
Rater cette occasion de remettre, une bonne fois pour toutes, les pendules du Gabon à l’heure aux fins de moderniser et de réformer ce pays gangréné par le bongoïsme quadragénaire serait, à mes yeux, une trahison nationale.

Le blocage de l’élection en vue de son report aurait été mon objectif de campagne si ma candidature n’avait pas été arbitrairement rejetée par la Cour constitutionnelle. C’est ce que j’avais déjà exprimé dans une lettre à Pierre Mamboundou le 3 juillet dernier. N’étant donc plus candidat, mais simple citoyen, j’interpelle les candidats et autres leaders politiques au seul acte citoyen qui soit de nature, si solidairement mené par tous, à non seulement sauver le Gabon de la prise en otage permanente par la famille Bongo, mais également à introniser durablement la démocratie au Gabon. Cet acte nous est autorisé par la Constitution gabonaise actuelle qui, en reconnaissant la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 dans son préambule, autorise le peuple gabonais à la résistance contre l’oppression.
J’ose donc espérer que les leaders politiques gabonais qui disent combattre le système en place, de Pierre Mamboundou en passant par Paul Mba Abessole, André Mba Obame, Jean Eyegue Ndong, Casimir Oye Mba, Jules Bourdès Ougouligeundé et tous les autres, adhéreront au principe de ce « Sit-in de la Vérité » pour dire, sans ambiguïté, et en communion avec le peuple, que c’est ce samedi 29 août 2009, exactement à 12 heures tapantes, que, au terme de l’ultimatum lancé aux ennemis du peuple, le Gabon changera. Cette élection, qui passera comme la pire élection de toute l’histoire du Gabon, ne doit tout simplement pas avoir lieu.

Fait à Libreville, le mercredi 26 août 2009
Dr. Daniel Mengara
Président, BDP-Gabon Nouveau

Ampliations :
– Médias
– Ambassades (USA, France, Afrique du Sud, etc.)
– Candidats à l’élection présidentielle anticipée (Pierre Mamboundou, Paul Mba Abessole, Casimir Oye Mba, Jules Bourdès Ougouliguendé, Jean Eyegue Ndong, Bruno Ben Moubamba, André Mba Obame, etc.).


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