« Baby Zeus » confirmé vainqueur au Gabon : un « président de rupture » ?
Auteur/Source:
BDP
·
Date: 14 Oct 2009
Catégorie(s):
Politique
La Cour constitutionnelle du Gabon a validé lundi soir la victoire d’Ali Bongo, fils de l’ex-président Omar Bongo Ondimba, décédé en juin après 41 ans passé au pouvoir, à l’élection présidentielle du 30 août dernier. Il devrait être investi avant la fin de la semaine. La validation de l’élection d’Ali Bongo a été confirmée après plusieurs semaines de débats. Les « insuffisances » apparues lors du scrutin du 3 septembre avaient provoqué un fort mouvement de contestation, notamment à Port-Gentil, capitale pétrolière située dans l’ouest du pays, qui avait fait plusieurs victimes (3 selon les autorités, au moins cinq d’après l’opposition). La Cour constitutionnelle a finalement rejeté les onze recours en annulation déposés par les neuf candidats. Pierre Mamboundou et André Mba Obame, arrivés en seconde et troisième position avaient alors caractérisé l’élection de « mascarade », de « dérive dictatoriale », ou encore de « coup d’État électoral », accusant Ali Bongo de « manipulation grave ». La victoire présidentielle de Baby Zeus, comme il est surnommé, avait été prévue par la totalité des observateurs gabonais il y a longtemps. La propagande faite pour son parti à la télévision nationale et la fermeture parallèle de la télévision privée de l’un de ses principaux rivaux politiques, Mba Obame, annonçaient les premiers signes de fraude.
Toutefois, l’annonce finale de la victoire de Bongo a été accueillie positivement en France, et notamment par le secrétaire d’Etat à la coopération, Alain Joyandet, qui a déclaré qu’il faut « laisser le temps [à Bongo] de démontrer qu’il peut être un président de rupture ».
Mais ces espoirs de rupture et de démocratie ne sont pas partagés à l’intérieur du pays, où les tensions entre l’ethnie majoritaire des Fangs, extrêmement pauvre, et la minorité Téké au pouvoir – dont la famille Bongo fait partie –, risquent de rendre le pays ingouvernable. Si la situation interne devait dégénérer, comme ce fut le cas en Côte d’Ivoire en 2004, on peut dès lors s’interroger sur les éventuels risques que causerait une intervention de la France pour rétablir l’ordre
source: affaires stratégique. info
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