Socialisez

FacebookTwitterRSS

France – Afrique : Comment la France pille l’Afrique

Auteur/Source: · Date: 6 Nov 2009
Catégorie(s): Françafrique

Je n’avais rien compris à ce que l’écrivain Slimane Zeghidour appelle « le secret de famille de la République ».

Lorsque j’ai pris en charge l’instruction de l’affaire Elf, j’avais en face de moi les puissants du pétrole français, je n’aimais pas leur arrogance, la façon qu’ils avaient de se servir dans les caisses, mais lorsqu’ils invoquaient les intérêts supérieurs du pays, j’étais prête à les croire. Je sortais de plusieurs années en détachement au ministère des Finances, entourée de hauts fonctionnaires intègres, d ‘une compétence absolue. J’avais confiance dans les institutions de mon pays d’adoption. Je n’imaginais pas que la finalité des dirigeants des sociétés nationales du pétrole fut autre chose que le bien commun. Je traquais les dérives et non le système lui-même.

Pourtant au fil de mon enquête, j’ai découvert un monde souterrain. Magistrate, limitée par le cadre de ma saisine et des compétences nationales, je devais m’arrêter sur le seuil de certaines portes, qui menaient vers l’étranger. Je découvrais des chemins qu’il aurait été passionnant de remonter, des connexions qui m’ahurissaient. Avec des chiffres, des comptes, nous avions sous nos yeux le déchiffrage d’un vaste réseau de corruption institutionnalisé, dont les fils étaient reliés en direct à l’Elysée.

Ce n’était pas mon rôle d’en tirer les conclusions politiques, mais j’en ai gardé l’empreinte. Nous avions dessiné alors un vaste schéma, que j’ai toujours avec moi. Il fait huit mètres une fois déplié. Il serpente depuis le bureau d’un directeur des hydrocarbures d’Elf, jusqu’à des comptes obscurs alimentés par le Gabon, aux mains d’Omar Bongo : quarante ans de pouvoir et une difficulté récurrente à distinguer sa tirelire et sa famille d’une part, le budget de l’Etat et le gouvernement d’autre part. J’emporte souvent ce schéma avec moi, au fil des rendez-vous. Je l’étale sur les tables, un peu comme un capitaine au combat sort ses vieilles cartes. Les positions ont sans doute varié, les techniques de camouflage se sont sophistiquées, mais le système est là : les tyrans sont des amis, que la France a placés au pouvoir et dont elle protège la fortune et l’influence par de vastes réseaux de corruption ; en échange ils veillent sur les intérêts et les ressources des entreprises françaises venues creuser le sol. Tout ce beau monde a intérêt à ce que rien, jamais, ne stimule ni les institutions ni l’économie des pays.

Et si je m’arrête un instant au Gabon, qu’est-ce que j’y vois ? Un pays riche qui exporte plus de treize milliards de dollars de pétrole brut par an et affiche un Pib par habitant largement au-dessus de la moyenne africaine (6 397 $) ? Ou un pays pauvre où l’espérance de vie est estimée à 55 ans pour les femmes et 53 pour les hommes, ce qui leur laisse un an de moins que les Malgaches nés sur un sol sans pétrole ? Le taux de mortalité infantile est au Gabon particulièrement élevé, le taux de vaccination contre la rougeole est de 40% contre une moyenne de 79% dans les pays en développement. Voilà où en est le Gabon, chasse gardée de la France, fournisseur des trésors du pétrole et de l’uranium, fief de Total-Elf la première capitalisation boursière française.

Roland Dumas « l’ami intime » de Bongo

Si les habitants de Libreville n’ont pas bénéficié de la richesse de leur pays, c’est parce que la France s’est accaparée ses ressources minières, avec la complicité d’un président, enrôlé dès son service militaire par l’armée française et ses services secrets, placé à la tête du pays à 32 ans par Paris. Il était alors le plus jeune chef d’Etat du monde. La France contrôle son armée, ses élections et protège sa fortune. En retour, Omar Bongo fait table ouverte plusieurs fois par an, avenue Foch ou à l’hôtel Crillon, où il reçoit les hommes politiques, des publicitaires et les journalistes français qui comptent. Chacun se presse à ces audiences. Dans les années 1990, un homme politique français du premier plan, alors en fonction, bénéficiait en parallèle d’un contrat de « consultant » signé par Omar Bongo et largement rémunéré. De Roland Dumas, le président gabonais dit qu’il est « ami intime ». Prévoyant, il apprécie aussi Nicolas Sarkozy, venu « prendre conseil » en tant que candidat à l’élection présidentielle. Lorsque au cours de l’instruction, nous avons perquisitionné au siège de la Fiba, la banque franco-gabonaise, nous avons consulté le listing des clients, qui paraissait tenu à la plume sergent-major. C’était une sorte de Who’s Who de la France en Afrique, qui en disait long sur l’envers de la République et des médias.

A ceux qui croient encore à l’aide désintéressée de la France en Afrique, il suffit de consulter les chiffres du Pnud (Programme des nations unies pour le développement). La corrélation est régulière entre le montant de l’aide française et la richesse en matières premières. En clair, celui qui n’a rien dans son sous-sol ne doit pas attendre grand-chose de Paris…Il n’est pas étonnant de retrouver le Gabon comme l’un des premiers bénéficiaires de l’aide publique française au développement. Le résultat est affligeant en termes de système de santé et d’éducation. L’argent s’est perdu en route. Il est justement fait pour cela.

Il ne s’agit pas d’une dérive mais d’une organisation cohérente et raisonnée. Dans chaque audition durant notre instruction, nous entendions parler de pressions physiques, d’espionnage permanent et de barbouzes. Les perquisitions dans la tour Elf à la Défense livraient une moisson de documents révélant la confusion des genres, nous les transmettions au parquet de Nanterre, qui se gardait bien d’ouvrir des enquêtes. Car Elf hier, Total aujourd’hui, est un Etat dans l’Etat, conçu par Pierre Guillaumat un ancien ministre de la Défense, patron des services secrets et responsable du programme nucléaire français afin de servir les intérêts géopolitiques de Paris.

La Norvège a utilisé son pétrole pour construire et assurer le paiement des retraites futures. La France se sert d’Elf-Total pour affirmer sa puissance. La compagnie intervient dans le golfe de Guinée, au Nigéria, au Congo-Brazzaville, en Angola… Tous ces pays ont connu la guerre civile et la dictature, derrière laquelle la main française s’est fait sentir. Le chaos, lorsqu’il se produit, ne trouble pas le système. Il n’est qu’à voir l’Angola, en guerre pendant des dizaines d’années, mais dont aucune goutte de pétrole, jamais, n’a raté sa destination. Pendant la guerre, les affaires continuaient…Les banques françaises, Bnp-Paribas en tête, ont même profité de l’occasion pour élaborer des montages financiers destinés aux pays en guerre, à des taux affolants, tout en sachant qu’elles ne prenaient pas le moindre risque. L’argent, là aussi, n’a pas été perdu pour tout le monde. C’est un miroir dans lequel il ne faut pas trop souvent regarder les élites françaises.

Depuis que j’ai ouvert le dossier Elf, dans mon bureau de la galerie financière, j’ai voyagé physiquement et intellectuellement bien loin de la Seine et de ses quais gris et bleus…j’ai appris en marchant. A l’arrivée, le tableau est effrayant.

L’Afrique a refait de moi une Norvégienne, fière de l’être. Mon pays est riche, mais, il se souvient avoir été pauvre, un peuple d’émigrants regardant vers le nouveau monde américain. Son esprit de conquête, ses allures vikings sont des traces d’un passé très lointain, vinrent ensuite les tutelles danoise puis suédoise, dont il fallut se libérer. Il envoya vers l’Afrique des missionnaires protestants, personnages austères au visage buriné, taillé par la parole chrétienne et l’œuvre humanitaire, plutôt que des nouveaux colons, comme on les croise encore dans les quartiers d’expatriés blancs.

Pendant que la France fondait Elf, la Norvège mettait en place l’exploitation des ressources de la mer du Nord, accumulant un fonds de réserve, aussitôt placé pour les générations futures et soigneusement contrôlé. Ce petit pays des terres gelées est devenu la première nation donatrice en dollars par habitant. Bien sûr, les pétroliers norvégiens ne sont pas des enfants de chœur. De récentes enquêtes ont montré que certains d’entre eux ont versé des commissions et que la tentation d’abuser de leur pouvoir est permanente. Mais la Norvège n’a pas à rougir de ce qu’elle a fait de son pétrole. Ce que j’ai vu, les rapports internationaux qui l’attestent, est une œuvre d’espoir.

La République française, à la même époque, a mis en place en Afrique un système loin de ses valeurs et de l’image qu’elle aime renvoyer au monde. Comment des institutions solides et démocratiques, des esprits brillants et éclairés, ont-ils pu tisser des réseaux violant systématiquement la loi, la Justice et la démocratie ? Pourquoi des journalistes réputés, de tout bord, ont-ils toléré ce qu’ils ont vu ? Pourquoi des partis politiques et des Ong, par ailleurs prompts à s’enflammer, n’ont-ils rien voulu voir ?

L’indépendance en Afrique : une mascarade

Je ne condamne pas. J’ai partagé cet aveuglement. J’étais comme eux, avant de glisser l’œil dans le trou de la serrure et de prendre la mesure de ce secret de famille : la France reste un empire et ne se remet pas de sa puissance perdue. L’indépendance politique a été largement une mascarade en Afrique de l’Ouest. L’Occident a fermé les yeux, car la France se prévalait d’être le « gendarme » qui défendait la moitié du continent contre le communisme. Les Français ont laissé faire, car astucieusement, De Gaulle et ses successeurs ont présenté leur action comme un rempart contre l’hydre américaine. Elf était l’une des pièces maîtresses de cette partie géopolitique. Le double jeu a été facilité par la certitude, ancrée dans les mentalités, que « là-bas, c’est différent ». Là-bas, c’est normal la corruption, le népotisme, la guerre, la violence. Là-bas c’est normal la présence de l’armée française, les proconsuls à l’ambassade ou à l’état-major, les camps militaires. Là-bas, c’est normal l’instruction des gardes présidentielles. Là-bas, c’est normal la captation des richesses naturelles. D’ailleurs « tout le monde fait pareil ». Jeune ou vieux, de gauche ou de droite, nul Français ne songe à s’offusquer de voir nos soldats mener, presque chaque année, une opération militaire en Afrique, au Tchad, en Côte d’Ivoire, au Rwanda, quand tous se gaussent de cette Amérique venue faire la police en Irak, en maquillant d’un fard démocratique les intérêts géopolitiques et pétroliers de Washington. Il y a pourtant bien des symétries.

J’ai vu récemment un documentaire sur la guerre du Biafra, quatre ou cinq demi-heures de témoignage brut des principaux acteurs, sans commentaires. Je suis restée sans voix. A ceux qui sont nés après 1970, le Biafra ne dit rien. Dans cette région du Nigéria, riche en pétrole, une ethnie, chrétienne et animiste armée par la France, réclama l’indépendance. S’ensuivit une guerre meurtrière de trois ans, révolte financée depuis l’Elysée via des sociétés suisses. La télévision française aimait alors montrer les enfants affamés que les militaires français ramenaient par avion pour les soigner, jamais elle ne laissait voir la cargaison de l’aller, remplie d’armes…A l’image maintenant, les anciens collaborateurs de Jacques Foccart, repus dans leurs fauteuils Louis XV, détaillent sans émotion ces montages illégaux. Les officiers, lieutenants d’alors, généraux d’aujourd’hui, racontent ce bon tour le sourire aux lèvres. Fin du documentaire. Pas un mot, pas une ligne dans les livres d’histoire.

Des drames comme celui-ci, l’Afrique en contient des dizaines, soigneusement passés sous silence. Les massacres des Bamiléké au Cameroun par la France du général De Gaulle, le génocide des Tutsi commis par un régime soutenu par François Mitterrand, les assassinats d’opposants, les manipulations d’élection…Le passif de la France sur le continent africain n’a rien à envier à l’impérialisme américain en Amérique latine ou au Moyen-Orient.

Il est à la mode parmi les intellectuels français de se plaindre du mouvement de repentance qui s’est répandu depuis quelques années. Les bienfaits de la colonisation, à inscrire dans les manuels scolaires, ont même fait l’objet d’une proposition de loi, largement soutenue par les députés. Bien sûr, l’histoire de la France en Afrique ou en Asie du Sud-Est a compté aussi des aventuriers sincères, exportateurs, instituteurs ou pionniers, qui ont fait corps avec les pays qu’ils ont découverts. A Madagascar les vazas, ces pieds-noirs malgaches, ne cessent de louer devant moi l’état des routes et des infrastructures françaises au moment de l’indépendance. Mais les peuples sont comme les familles. On ne peut pas faire le tri de la mémoire. Il est des secrets soigneusement cachés dont l’onde portée va bien au-delà d’une ou de deux générations. Les enfants héritent de tout : du malheur comme du bonheur, de la richesse comme des dettes.

La République française paie aujourd’hui la facture de son passé. Il suffit de dérouler la liste des appellations officielles des Maghrébins, nés dans un département français avant 1962 ou sur le sol hexagonal depuis les années 1970. Par la loi, ils furent et sont des Français comme les autres. Les gouvernements successifs n’ont pourtant cessé d’inventer des périphrases : « indigène musulman », « sujet africain non naturalisé », « Jfom » (Jeune français originaire du Magrheb), « jeune issu de l’immigration », « fils de harkis », « jeune des quartiers », « Arabo-musulman », « Français d’origine arabe », « Français musulman »…

La France de 1789, incompatible avec la françafrique

La France vit encore comme si en Afrique elle était chez elle, et comme si, ses enfants d’ascendance africaine n’étaient pas français. Le développement de la Françafrique, notre tolérance vis-à-vis des réseaux, tout ramène à ce secret colonial, à cet empire qui hante les esprits comme un fantôme. Oui, Total, la première entreprise française, est riche et prospère. Mais la manière dont la firme s’est bâtie fait partie de l’héritage. Qui osera un jour rendre au Nigéria, au Cameroun, au Gabon, au Congo-Brazzaville ce que la France leur doit ? Qui contestera les contrats conclus par Areva pour l’uranium du Niger ou ceux des mines d’or de Sadiola au Mali, deux pays parmi les plus pauvres du globe, qui ne touchent qu’une part dérisoire des richesses prélevées dans leur sol ? La République a contracté une dette qu’il lui faudra bien honorer. Notre prospérité est nourrie de richesses que nous détournons. A certains de ces sans-papiers qui risquent leur vie pour gagner l’Europe, il pourrait être versé une rente au lieu d’un avis d’expulsion. Je rêve, pour ce pays que j’aime, d’un réveil collectif.

Une France digne de son idéal et de son héritage de 1789 est incompatible avec la Françafrique : ce qu’une génération a fait, une autre peut le défaire. C’est possible.

* Le titre et les inter-titres sont de la rédaction
Extrait de

La force qui nous manque

Eva Joly. Editions des Arènes (Paris) 190 pages


SUR LE MÊME SUJET
Le 25ème Sommet Afrique-France s’est achevé mardi à Nice sur une déclaration finale soulignant la nécessité de renforcer les relations entre la France et l’Afrique par la création d'un partenariat fondé sur les intérêts partagés et une confiance mutuelle. Après deux jours de discussion à huis clos entre les 36 chefs d’Etat et des entretiens thématiques auxquels ont été conviées les forces vives du monde économique, ils ont pris un certain nombre d’engagements et appelé notamment à œuvrer de part et d’autre pour l’intégration de l’Afrique dans le jeu planétaire. C’est ainsi que sur l’importance de la participation du continent dans le ...
Lire l'article
Le président Ali Bongo s’est envolé le 30 mai pour Nice, en France, où il prend part du 31 mai au 1er juin au 25e sommet France-Afrique, son premier depuis son investiture le 16 octobre 2009. La place de l'Afrique dans la gouvernance mondiale, la paix et la sécurité du continent mais aussi les grands dossiers internationaux comme le réchauffement climatique sont au cœur de ce Le 25e sommet France-Afrique tient ses assises du 31 mai au 1er juin à Nice, en France. C’est dans cette optique que le chef de l’Etat gabonais a quitté Libreville le 30 mai ...
Lire l'article
Le 25ème sommet Afrique- France s’est ouvert hier à Nice, au Sud de la France, en présence de trente-huit chefs d’Etat, dont le président gabonais Ali Bongo Ondimba, sous le signe du renouveau de la relation franco-africaine. A l’ouverture de ces assises marquées également, pour la première fois dans l’histoire de ces rencontres qui ont débuté en 1973, par l’implication des forces vives françaises et africaines du monde économique et social venues des différentes régions du continent noir. Le président Nicolas Sarkozy a souhaité que la nouvelle relation Afrique- France soit une «relation décomplexée», «une relation partenariale et tournée vers le futur», ...
Lire l'article
Réunis à Kinshasa, en RDC, à l’occasion du 4e Congrès africain du pétrole exposition (CAPE IV), les 16 pays producteurs africains planchent depuis le 24 mars sur la meilleure manière de valoriser les réserves pétrolières du continent, estimées à plus de 100 milliards de barils, face aux grandes firmes internationales. Le potentiel africain en pétrole est énorme, plus de 100 milliards de barils en réserve ! Les 16 pays africains producteurs du pétrole sont actuellement en congrès dans la capitale congolaise pour élaborer des politiques qui permettraient de valoriser ces ressources en arrimant l’industrie africaine du pétrole aux normes internationales. Le thème ...
Lire l'article
Un sommet réunissant les chefs d'Etats africains et français se tiendra à Nice du 24 au 31 mai, a indiqué lundi à l'AFP Christian Estrosi, maire de la ville et ministre de l'Industrie. Nice déjà organisateur des Jeux de la Francophonie Le sommet devait initialement se dérouler en février à Charm El Cheikh, en Egypte, avant qu'il ne soit décidé de le tenir en France. "Je m'en réjouis car cela signifie que nous sommes de plus en plus identifiés comme un lieu de grandes rencontres internationales", a dit M. Estrosi, évoquant la capacité hôtelière de sa ville, sa dimension culturelle, son aéroport international, ...
Lire l'article
Le parquet de Paris s'est opposé officiellement à l'ouverture d'une enquête sur le patrimoine immobilier en France de plusieurs chefs d'Etat africains, dont les présidents gabonais Omar Bongo et congolais Denis Sassou Nguesso, a-t-on appris lundi au cabinet du procureur. Dans un réquisitoire écrit versé au dossier et demandant un "refus d'informer", le procureur estime que les plaignants, les associations Transparence International France et Sherpa, ainsi que le citoyen gabonais Grégory Gbwa Mintsa, n'ont pas juridiquement qualité à agir. C'est la juge d'instruction financière Françoise Desset qui prendra la décision finale d'ouvrir ou non une information judiciaire. Elle n'est pas tenue par ...
Lire l'article
Le parquet de Paris va s'opposer à l'ouverture d'une information judiciaire après une plainte visant trois chefs d'Etat africains soupçonnés de posséder en France des biens immobiliers financés par de l'argent public détourné, a-t-on appris mercredi de source judiciaire. Déposée le 2 décembre par les associations Transparency International France (TI) et Sherpa ainsi qu'un ressortissant gabonais, cette plainte avec constitution de partie civile concerne les chefs de recel de détournement de fonds publics, de blanchiment, d'abus de bien social, d'abus de confiance et de complicités. Elle vise "les conditions dans lesquelles un très important patrimoine immobilier et mobilier a été acquis en ...
Lire l'article
La France fermera des bases militaires en Afrique, dans le cadre de la redéfinition de sa stratégie de défense et de sécurité nationale, a rapporté samedi le quotidien français Le Figaro. Un nouveau livre blanc sur la défense et la sécurité nationale vient d'être remis aux parlementaires directement concernés par les questions de défense, selon le journal. Le document, rédigé par une commission spéciale créée par le président français Nicolas Sarkozy, doit être adopté définitivement lors du Conseil des ministres en juin prochain. Tout en adpatant sa défense au nouveau contexte international, la France doit tenir compte de l'impératif de ...
Lire l'article
France – Afrique: Wade: « La fermeture des bases françaises peut être un facteur de déstabilisation »
Le retrait des troupes françaises des pays africains non compris le Sénégal peut être ’’un facteur de déstabilisation’’, a déclaré jeudi le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, qui s’est dit cependant favorable à la révision des accords de défense entre la France et des pays du continent. Le retrait de la France ’’de tous les pays d’Afrique, je ne parle pas du Sénégal, je pense que c’est un facteur de déstabilisation’’, a notamment dit le chef de l’Etat dans un entretien à Radio France internationale (RFI). ’’Il y a des gouvernements en Afrique qui ont besoin d’avoir des accords visibles ...
Lire l'article
Comme deux vieilles connaissances fatiguées l'une de l'autre, l'Afrique et la France ne se comprennent plus. Non seulement Paris perd pied sur le continent noir, mais son image se dégrade. Objet de débat depuis quelques années, cette réalité est désormais officiellement reconnue et préoccupe le sommet de l'Etat. Multiforme, le constat est dressé dans un ensemble de télégrammes rédigés à la demande du Quai d'Orsay à l'automne 2007 par 42 ambassadeurs en poste en Afrique, et dont Le Monde a pris connaissance. Pareil état des lieux tend à plaider en faveur de la "rupture" dans la politique de la France ...
Lire l'article
Sommet France Afrique : Une déclaration forte
Gabon : Ali Bongo participe à son premier sommet France-Afrique
Sommet Afrique France : Sous le signe du renouveau
Pétrole : Comment valoriser un potentiel de 100 milliards de barils en Afrique ?
Le sommet France-Afrique du mois de mai aura lieu à Nice
France – Afrique: Le parquet s’oppose à une enquête sur Bongo et Sassou Nguesso
France – Afrique: Biens de présidents africains en France: le parquet opposé à une enquête
La France fermera des bases militaires en Afrique
France – Afrique: Wade: « La fermeture des bases françaises peut être un facteur de déstabilisation »
L’image très dégradée de la France en Afrique

Votez cet article (Cliquez les étoiles · 1 = mauvais - 5 = excellent)
1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (Aucun vote pour le moment)
Loading...

Auteur/Source: · Date: 6 Nov 2009
Catégorie(s): Françafrique
Fil RSS 2.0 · Commentaires/Trackback autorisés

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*