Le président Ali Bongo Ondimba a réaffirmé le jeudi dernier la volonté du gouvernement « de poursuivre son développement en compatibilité avec les efforts engagés en matière de protection de l’environnement et de la préservation des forêts ». Dès 2010, le bois en grumes sera interdit à l’exportation.
« Je reste convaincu que c’est en maîtrisant la chaîne de valeur du bois que nous pourrons en tirer le maximum de profits et nous positionner comme un pays phare sur les marchés internationaux », avait déclaré le chef de l’Etat lors de son premier discours à la nation à l’occasion de la fin de l’année 2009.
Il a surtout justifié que cette mesure – non négociable- « résulte du droit du peuple gabonais à assurer un meilleur avenir pour ses enfants (…) ».
Le gouvernement avait décidé en 2005 de redéfinir les missions de la Société nationale des bois du Gabon (SNBG) et avait annoncé la libéralisation totale de la commercialisation de l’Okoumé et de l’Ozigo, les deux principales essences gabonaises dont les exportations avaient été pendant plusieurs années sous le contrôle de la SNBG.
D’ici mars 2010, le gouvernement réorganisera l’ensemble de la filière bois après concertation avec l’ensemble des acteurs concernés.