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Gabon « émergent » ou Gabon « décadent » : A propos de ces idiots qui dirigent le Gabon…

Auteur/Source: · Date: 24 Jan 2010
Catégorie(s): Editoriaux,Politique

A quel moment le régime bongoïste au pouvoir au Gabon comprendra-t-il que le développement d’un pays ne se décrète point, et que ce n’est pas à coups de grosses annonces sorties de la caverne d’Ali Baba qu’un pays comme le Gabon se transformera, comme par le miracle de Jésus Christ, en cette nation d’hommes et de femmes fières dont nous rêvons tous ? Et à quel moment notre peuple comprendra-t-il que rien de bon ne peut plus venir des Bongo, une famille pourrie qui, plus que jamais, s’est prise de folie monarchique dans le mépris total des aspirations fondamentales du peuple gabonais?

Depuis qu’Ali Bongo s’est vautré dans son « fauteuil mal acquis », son « FMA » ou « fautma », de « président » autoproclamé du Gabon, des annonces aussi rocambolesques qu’invraisemblables se sont multipliées, et on a même commencé à voir ici et là des Gabonais en mal de miracles se plier à cette mascarade, s’enfonçant chaque jour un peu plus dans cette bizarre euphorie qui consiste à voir en Ali Bongo la fibre d’un réformateur. Pire, certains ont même commencé à vanter les « accomplissements » d’Ali Bongo, alors même que tout ce que le dictateur en herbe a fait jusqu’à présent, c’est « annoncer », sans plus.

M’enfin, quel peuple sommes-nous donc, d’avoir la mémoire aussi courte ?

Les 42 ans d’annonces sans lendemains que nous avons soufferts sous « papa » Bongo n’auront-ils pas suffi à nous rendre imperméables aux élucubrations populistes qui, aujourd’hui, sortent de la bouche des bongoïstes ? Le « bébé Bongo » qui aujourd’hui s’amuse à jouer le fanfaron à la présidence de la République n’a-t-il pas fait partie de ce régime, dans lequel, souvenez-vous, il a bel et bien aidé son père à enfoncer le Gabon, sans pitié aucune pour les souffrances du peuple ?

Quelle race d’hommes et de femmes sommes-nous donc au Gabon de toujours avoir la mémoire aussi courte, une mémoire qui pardonne sans réfléchir les crimes commis dans notre pays par la famille Bongo, crimes qui passent obligatoirement, par exemple, par les récents assassinats, encore frais dans les mémoires, de manifestants de la liberté à Port-Gentil ? Ali Bongo, dans ce contexte, n’a-t-il pas tué pour arriver au pouvoir ? Et va-t-on lui pardonner cette entrée sanguinaire au pouvoir comme si rien ne s’était passé ? Et à quel moment, me demandé-je, Ali Bongo a-t-il rejeté l’héritage criminel de son père et demandé pardon au peuple gabonais pour 42 ans de violences contre le peuple ?

Pourtant, nous diront les Français, quand on est un homme averti, on en vaut forcément deux. Pourquoi les Gabonais aiment-ils à se laisser autant duper ? Les Américains ont un proverbe qui dit : « trompe-moi une fois, honte à toi ; trompe-moi deux fois, honte à moi ».

Les Gabonais n’ont-ils pas honte ?

N’avons-nous pas honte de continuer à croire, malgré 42 ans d’évidences contraires, qu’un régime alourdi par la vieillesse de ses 42 ans de pouvoir comme celui des Bongo serait capable, comme par miracle, d’innover et de se réformer au point de pondre les idées nouvelles dont notre pays a besoin ?

Arrêtons-là la folie.

Nous avons souvent tendance au Gabon à croire des choses qui n’ont aucun sens. Là où, nulle part ailleurs dans le monde, il n’existe aucune évidence de régime despotique aussi longtemps au pouvoir ayant été capable, par lui-même, de se régénérer positivement sans être forcé à la chute, nous continuons, chez nous, à croire aux miracles. Après l’échec électoral d’août 2009, échec par lequel les opposants nouveaux comme les opposants anciens n’ont pu mettre à mal le système Bongo, pourquoi certains continuent-ils à croire que le changement par le vote, présidentiel ou législatif, est encore possible au Gabon ? Dès lors, par ailleurs, qu’André Mba Obame lui-même, l’homme qui, sous Omar Bongo, s’est constitué, avec son « frère » Ali Bongo, en artisan du système de fraude qui a maintenu Omar Bongo au pouvoir depuis 1990, se fait battre par le système qu’il a lui-même mis en place, pourquoi continuer à croire aux élections comme voie du changement au Gabon ? Au cas où vous l’auriez oublié, souvenez-vous de comment Mba Obame a dû se résoudre à tenir sa promesse de « défendre » votre vote en allant piteusement faire… une grève de la faim dans son village où il passait la journée à vaillamment défendre ce vote… cuisse de porc-épic à la bouche !

On aura beau changer tous les ministres du gouvernement, on aura beau faire des remaniements, on aura beau proclamer des choses populistes qui, en surface, sonnent comme une nouveauté, rien n’y fera. Combien de gouvernements, de remaniements, de premiers ministres et d’annonces de « rénovations » et de « refondations » le Gabon a-t-il eu depuis que les Bongo sont au pouvoir ? Qu’est-ce qui a changé ? Combien de jeunes, d’énergies nouvelles et de brillants opposants ce régime a-t-il absorbés au cours de ces 20 dernières années ? Où sont les résultats ?

Il faut donc apprendre à regarder la réalité en face. Quand un système est pourri, il demeure pourri, et on aura beau y déverser des intelligences, rien de bon n’en sortira. On ne change pas le système Bongo. C’est ce système qui vous change… et vous pourrit. Ce ne sont donc pas ces choses superficielles qu’Ali Bongo annonce qui changeront un pays comme le Gabon, un pays où il n’y a jamais eu d’état de droit. Tant que l’état de droit n’existera pas au Gabon, ce ne sera pas la peine de rêver.

Le test de l’état de droit est pourtant simple : Il y a à peine quelques jours, la présidente de la Cour constitutionnelle, Madame Madeleine Mborantsuo, a finalement reconnu, exactement comme je l’avais écrit quelques jours avant sa déclaration (que mon texte semble avoir inspiré d’ailleurs), que la Constitution actuelle du Gabon est un vrai foutoir de copiés collés incohérents et antidémocratiques, parfois même anticonstitutionnels, qui ont besoin d’être nettoyés si ce pays doit un jour avancer. Et pourtant, c’est la même présidente de la Cour constitutionnelle qui a validé l’élection d’Ali Bongo tout en sachant non seulement que cette Constitution était un véritable chiffon, mais aussi qu’elle-même se trouvait en situation de conflit d’intérêt dès lors qu’elle avait dû siéger sur le contentieux électoral d’Ali Bongo, le fils d’un Omar Bongo avec lequel Madeleine Mborantsuo a eu des enfants. Dans un état de droit, Mborantsuo aurait dû, pendant les élections, se désister, même temporairement, de ses responsabilités de présidente de la Cour constitutionnelle car, dans un pays de droit, on ne peut être juge et partie en même temps.

Un autre test : Le parlement du Gabon est-il capable, aujourd’hui, d’ouvrir une enquête sur les biens mal acquis de la famille Bongo et de demander leur rapatriement ? Un magistrat gabonais est-il capable aujourd’hui de demander l’arrestation de Madeleine Mborantsuo, Rose Rogombé et Ali Bongo, les trois pires ennemis du Gabon, pour crimes contre la Constitution gabonaise, donc contre le peuple gabonais ? La fameuse commission contre l’enrichissement illicite, qui fut mise en place du temps d’Omar Bongo, est-elle capable aujourd’hui de demander l’arrestation d’Ali Bongo et de Pascaline Bongo pour recel de biens volés, c’est-à-dire pour avoir fait leur la fortune volée par Omar Bongo de son vivant ? On sait pourtant que c’est avec cet argent mal acquis qu’Ali Bongo a financé sa frauduleuse campagne électorale ! La preuve : c’est Ali Bongo lui-même qui, dans une interview téléphonique sur France 24 en août 2009, avait de sa propre bouche dit avoir financé sa campagne avec les biens privés de la famille et non pas ceux de l’Etat. Or, nous savons tous que Bongo n’est pas arrivé au pouvoir riche, mais qu’il a utilisé le pouvoir pour s’enrichir.

Voilà, chers amis, ce qui constitue le vrai test d’une réforme qui aurait pour but d’instaurer l’état de droit au Gabon. Le reste, c’est de la connerie.

La raison pour laquelle on parle d’alternance démocratique comme la meilleure garantie de développement d’un pays est que, sur le plan de la psychologie humaine, il est naturel que la sclérose des idées s’installe avec la vieillesse. Et la raison pour laquelle, dans chaque profession du monde, il existe le principe des vacances est que le corps humain a besoin de se reposer du stress qui découle d’activités professionnelles trop taxantes. Ce qui est vrai pour le corps humain est également vrai en politique, surtout au sein d’un régime aussi vieillot que celui actuellement en place au Gabon. Les idées et les énergies qui développent véritablement un pays ont besoin de se renouveler. Dans les pays dits démocratiques, la raison pour laquelle la durée des mandats est réduite à sa plus simple expression est justement qu’il existe le souci, dans la tête non seulement de la société dite démocratique, mais aussi de la classe politique, de laisser la porte grande ouverte à cette possibilité de renouvellement, en vue justement d’éviter la sclérose nationale qui pourrait résulter d’un régime resté trop longtemps au pouvoir.

D’où le besoin d’une alternance démocratique constante programmée dans la Constitution qui puisse permettre à un peuple fatigué du même vieux régime de le changer quand il en a marre. Même dans nos propres vies, nous nous fatiguons si nous mangeons tous les jours la même chose. Imaginez le traumatisme pour un peuple qui doit subir, 42 ans durant, le même régime tout en se sachant incapable de le changer !! Or, le fait que le Gabon n’ait jamais changé a toujours été le fait d’un seul homme : Omar Bongo. Il était demeuré, en 42 ans, le seul homme politique gabonais à n’avoir pas été changé. Il a ainsi bloqué, parce qu’il le voulait ainsi, le pays dans la monarchie de fait. Ali Bongo, dans ce contexte, ne peut représenter le changement que les Gabonais attendent car c’est un Bongo. Un Bongo ne peut défendre que les intérêts de la famille Bongo. Et les Bongo n’ont jamais rien fait de bon dans leurs vies en dehors de se remplir le ventre, de violer les fillettes et de détrousser le Gabon.

Les Gabonais n’ont-ils pas honte ?

Honte de continuer à croire qu’un homme qui, se sachant « mal élu », se vautre quand même fièrement dans un fauteuil présidentiel « mal acquis » soit capable de moralité ? La moralité, heureusement, ne s’improvise pas. J’ai toujours été d’avis qu’on ne change pas les hommes mauvais. Une fois pourris, ils restent pourris toute leur vie. Souvenez-vous : du temps de Bongo le père, j’étais le seul homme politique, à chaque fois qu’Omar Bongo, comme son fils aujourd’hui, faisait des discours de « réformes » jamais venues, à maintenir qu’Omar Bongo non seulement mourrait sans repentance, mais qu’il ne laisserait rien de bon derrière lui. Ma formule était alors : « Rien de bon ne peut plus se passer au Gabon tant qu’Omar Bongo est au pouvoir ».

J’étends aujourd’hui cette formule à Ali Bongo en disant que « rien de bon ne pourra se passer au Gabon tant qu’un Bongo sera au pouvoir ». Cette famille d’animaux est si nocive pour le Gabon, leurs idées si similairement pourries, et leur manière de concevoir la gestion d’un pays si similairement légère que je ne puis, à aucun moment, donner quelque crédit que ce soit à « ces Bongo » animalisés. Je ne suis pas un simple d’esprit, moi, et les gesticulations actuelles du bébé Bongo ne m’impressionnent aucunement. Voilà pourquoi, du temps de Bongo le père, j’ai refusé par six fois de rencontrer Omar Bongo. Qu’est-ce qu’on peut bien discuter avec un animal qui soit cohérent, en dehors des salissures habituelles (postes politiques, argent, cul, etc.) ? Je ne mange pas de ce pain-là, moi. S’il y a une vraie bataille politique à mener au Gabon aujourd’hui, cette bataille doit être contre les Bongo et tous les bongoïstes qui les ont aidés à instaurer la dynastie des Bongo au Gabon.

Qui a dit que le Gabon était devenu une monarchie au seul service des Bongo ? Il faut se refuser à cette réalité. On peut tout accepter, même de voir quelqu’un d’autre issu du régime diriger le Gabon. Mais ce à quoi on doit toujours se refuser avec la dernière énergie, c’est le fait que le Gabon devienne non seulement la propriété privée des Bongo, mais aussi un pays que seul un Bongo peut diriger.

Le simple fait, même, qu’Ali Bongo, comme son père, sache qu’il ne peut gagner aucune élection qui soit véritablement transparente au Gabon est la raison pour laquelle, justement, il accepte avec une fierté décidément très animalière d’être un « président » minoritaire là où des êtres moraux auraient déjà, eux-mêmes, remis en cause leur propre élection. Ne pas comprendre, quand on est « élu » par seulement 41% de la population, que l’on est un président minoritaire, montre, justement, à quel point Ali Bongo est, comme son père, disposé à se satisfaire de la médiocrité qui déchoit les nations. Quand on est « élu » par 41% de la population sur la base d’une constitution charcutée justement pour permettre aux « Bongo » de pouvoir, toute honte bue, se retrouver facilement « présidents » sur la base de scores minoritaires construits sur des élections à un seul tour, il faut bien croire qu’on n’a en soi aucun principe de dignité. Il aurait été « élu » par 10% de la population qu’un tel déshonneur n’aurait aucunement ému ni Bongo le père ni Bongo le fils car, en ce qui concerne les deux personnages, tel père tel fils. Quand un homme se satisfait ainsi de la médiocrité, on doit tout de suite le classer au rang des animaux car c’est un incapable. Et c’est cela, en fin de compte, qu’on appelle animalité.

Les Gabonais n’ont-ils, donc, pas honte ?

Honte de continuer à croire que quelqu’un comme Ali Bongo, qui est arrivé au pouvoir sur la base du système criminel légué par son père, serait autre chose qu’un criminel ? Avons-nous, en seulement quelques mois d’annonces sans substance, et sans réalisations, déjà oublié qu’Ali Bongo est l’héritier direct des 42 années que son papa a passées à détrousser le pays qu’on appelle Gabon, avec justement, à ses côtés, ce même Ali qui n’a jamais remis en cause du temps de son père ou après, les inepties de ce dernier ? L’œuvre si grandiloquente d’Omar Bongo que les bongoïstes , Mba Obame compris, vantent tant, où se trouve-t-elle ?

Avons-nous oublié les dizaines de millions d’Euros de villas en France, les soixantaines de comptes bancaires disséminés de par le monde, les crimes d’assassinats de dignes citoyens et citoyennes de la république comme Joseph Rendjembé ou Martine Oulabou ? Et tous les autres qui, inconnus, ont été pendant 42 ans écrasés par la misère, la pauvreté, la vie chère, le chômage, la maladie et, dans bien des cas, une mort qui aurait pu être évitée ou prévenue ?

Nous n’avons plus le temps, au Gabon, d’attendre. Nous voulons la démocratie tout de suite. Elle n’a pas besoin d’attendre 30 ans. Nous voulons des emplois, des hôpitaux, des médicaments, les routes, la dignité, tout de suite. Nous ne voulons plus attendre un an de plus, et nous retrouver, 30 ans plus tard, avec la même mort lente et les mêmes animalités.

Allons donc, peuple gabonais !?

Les simples annonces sorties de la bouche tordue par le mensonge et la gabegie d’Ali Bongo nous ont-elles déjà fait oublier que rien n’a changé, que le même régime criminel, avec son héritage d’arrogance et d’exactions mafieuses, est toujours en place ? A quel moment, je vous le demande, Ali Bongo a-t-il rendu au peuple gabonais l’argent volé par son père, un argent qui non seulement l’a nourri toute sa vie, mais aussi lui a permis d’offrir une villa de 25 millions de dollars (12 milliards de F CFA) à sa dulcinée Inge Bongo maintenant réfugiée aux Etats-Unis après que son mari Ali l’avait rejetée ? A quels moments Ali Bongo a-t-il restitué au Gabon les biens mal acquis de sa famille, y compris le coffre-fort secret qui lui a permis de gaspiller inutilement l’argent du Gabon à foison, à acheter les consciences lors d’une campagne électorale dont l’issue était pourtant prévisible ? Qui peut croire un seul instant un homme qui, pendant la campagne électorale, promettait un « Gabon émergent » dans la même foulée où, disposant, d’une part, de l’appareil de l’état, et de l’autre, des milliards tirés illégalement du trésor public, il compromettait la destinée nationale ? N’aurait-il pas été plus avenant de montrer l’exemple dès la campagne électorale en évitant ce gaspillage de 300 milliards et en cultivant, pour une fois chez les Bongo, un minimum de modestie ? Le choc d’un bord de mer recouvert exclusivement des posters d’Ali Bongo, ces kilomètres et kilomètres de posters sur chaque poteau électrique, n’étaient-ils pas déjà annonciateurs des animalités à venir ? Et qui peut, par la suite, croire qu’une telle personne, une fois au pouvoir, se transformerait tout d’un coup en gestionnaire moral du bien public ?

Allons, donc, chers Gabonais, n’avez-vous pas honte ?

N’avez-vous pas honte de gober, comme cela, des insanités qui, pour l’observateur averti, n’ont aucun sens ?

Parlons un peu du miracle annoncé: Il y a d’abord toute la foutaise qui ressort de l’annonce par Ali Bongo d’un budget d’investissement qui s’élèverait en 2010 à 900 milliards, soit 42% du budget national, dans un pays où le budget total de l’état se situe à 2096 milliards, c’est-à-dire à peu près au même niveau qu’à l’époque de Bongo papa où il a parfois frôlé les 2300 milliards, mais avec des hauts et des bas annuels en fonction des cours pétroliers. Il est vrai qu’après être descendu à 1542 milliards en 2009, une augmentation du budget de 554,4 milliards représente une progression significative de 36%, mais même les recettes pétrolières de 2009, arrêtées à 940,2 milliards de FCFA, donc en hausse de 450,7 milliards de FCFA par rapport à la loi de finances rectificative de l’année 2009, ne peuvent rendre compte de la source des 900 milliards d’investissement annoncés (il manque la moitié). Or, vu que la masse salariale atteindrait 384,5 milliards de FCFA dans le budget 2010 contre 370 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative 2009, soit une augmentation de 14,5 milliards de FCFA, ce n’est certainement pas la supposée chasse aux fonctionnaires fantômes menée par Ali Bongo qui fera faire des économies de 450 milliards à l’état. D’où est, donc, sorti tout cet argent tout d’un coup ?

A ce que je sache, le Gabon n’a connu aucune croissance qui ait pu faire qu’il dispose subitement d’une réserve de 900 milliards là où, avant, il peinait à trouver 300 milliards à investir dans les urgents projets de développement du pays. Or, si l’on tient compte du fait que sur le budget 2010, il est prévu 445 milliards de service de la dette, cela veut dire qu’il ne restera plus grand-chose dans le budget de l’état une fois que les 900 milliards (investissement) + 445 milliards (service de la dette) auront été ponctionnés. Il ne resterait, dans ce cas, que 751 milliards pour faire vivre un pays dont la masse salariale, à elle seule, représente 345 milliards sur les 751 milliards restants ! Et je n’ai même pas encore commencé à parler de l’érosion budgétaire qui découle de la corruption politique au Gabon, corruption qui fait justement que le Gabon ait été classé très bas sur l’indice du Développement Humain, indice qui le place au 103ème rang sur 177 pays et à la 158ème place sur 183 au sujet de l’environnement des affaires. La croissance du Gabon par l’entreprise privée est donc à exclure au vu de cet environnement de corruption qui tue les affaires. C’est dire que ce budget et les annonces faites par Ali Bongo et son gouvernement ne sont pas rationnels. Tout au plus, nous avons affaire ici à des annonces fantaisistes qui montrent tout le caractère puéril de bébé Bongo. C’est un plaisantin.

Que cela soit clair : le budget d’un Etat dysfonctionnel comme celui du Gabon est une chose qui doit s’imaginer comme un corps humain frappé d’obésité. Quand quelqu’un d’obèse est habitué à manger une certaine quantité de bouffe, on ne peut pas, en un seul jour, faire que cette personne puisse se contenter de ne manger que 58% de la quantité habituelle. La personne finirait, soit par mourir de faim, soit par retomber dans ses habitudes. Cela veut dire que si l’Etat gabonais est habitué à consommer 2000 milliards par an en rythme normal, il serait suicidaire de déplacer quelque somme que ce soit de l’usage antérieur sans avoir, au préalable identifié des aires de réduction des dépenses. Il serait tout aussi difficile, en l’espace d’un seul exercice budgétaire—or, là, nous parlons de trois mois de pouvoir seulement pour Ali Bongo—de générer des économies sans avoir procédé à une réforme de TOUTE la structure détraquée de l’Etat gabonais. Et il faudrait aussi avoir généré une croissance de l’ordre de 10% au moins qui fut le résultat, non pas du cour du baril de pétrole, mais d’un dynamisme intrinsèque de l’économie. Le simple fait de décréter la chasse aux fonctionnaires fantômes n’y suffira pas.

En ce qui me concerne en tous cas, je n’ai pas encore vu une seule mesure qui, en les quelques mois de pouvoir d’Ali Bongo, ait pu dégager 900 milliards de surplus budgétaire. Même dans les pays les plus développés au monde, de telles mesures prennent du temps et ce n’est que par l’effet de prévision et d’accumulation que les économies qui dégagent des fonds supplémentaires se réalisent. Cette annonce de 900 milliards d’investissement relève soit du ndjobi ou du vaudou, soit de la légèreté habituelle des Bongo, qui continuent à croire que gérer un pays, c’est se vautrer devant les écrans de télévision pour débiter des insanités.

D’où viendra donc cet argent ? Tout simplement de l’endettement public, comme d’habitude. Le Gabon, en réalité, n’a réalisé aucune économie ni rationalisation de ses dépenses. Bien au contraire, ces dépenses, sous Ali Bongo, vont augmenter, d’abord parce qu’il lui faut combler le trou de 300 milliards que ses complices et lui-même ont ponctionnés du trésor public lors de la campagne électorale, ensuite parce que, le Gabon n’ayant aucune réserve de surplus financier, tout investissement réel ne peut provenir que de l’endettement. Mais encore faut-il savoir comment rembourser cet argent ! Ce qui est sûr c’est que nous savons, par exemple, et ce selon le gouvernement gabonais lui-même, que le Gabon va, cette année, emprunter au moins 350 millions d’euros (soit 230 milliards de CFA) de la Deutsche Bank et de la Fortis Bank en vue du financement des travaux routiers, de la continuation des travaux sur le barrage hydroélectrique dénommé « Grand Poubara » et de la construction d’un hôpital spécialisé dans les maladies cancéreuses.

Voilà donc, Mesdames et Messieurs, comment Ali Bongo compte gérer le Gabon : endetter le pays pour des investissements qui ne verront jamais le jour. Mais au passage, tout l’argent emprunté se sera évaporé, laissant le pays dans la dette, et aucune réforme visant à réduire le train de vie de l’Etat. Exactement dans le même style que papa Bongo, où tout se faisait sans transparence et sans vision ! Où est la fameuse « émergence » ?

Parlons maintenant de la réalité : Outre les raisons pragmatiques évoquées ci-dessus, il est essentiel que les Gabonais se rendent compte de la massive somme d’argent que représentent 900 milliards (42% de tout le budget de l’Etat aux dires d’Ali Bongo lui-même dans son discours de Nouvel An). Si, en effet, cette somme existait vraiment, alors comprenez le drame dans lequel le Gabon se retrouverait une fois de plus si, d’ici un an, Ali Bongo se montre incapable de vous faire contempler la moindre réalisation. Pour coincer « bébé Bongo » dans son mensonge, il suffit que chaque Gabonais se pose trois questions fondamentales :

1) La première : Quels sont les besoins les plus urgents du Gabon en ce moment en matière de développement économique ?

2) La seconde : Qu’est-ce qui peut être accompli, en une seule année, avec cette faramineuse somme d’argent ?

3) La troisième : Existe-t-il actuellement au Gabon un environnement politique et, surtout, institutionnel (contrôle, législation, juridique, etc.), propice à la réalisation transparente des grands projets de développement dont le pays a besoin?

A la première question, nous le savons tous, la réponse est simple : si, en effet, nous sommes, comme le dit Ali Bongo, à l’ère de l’« émergence », c’est-à-dire du « début » du commencement de la réhabilitation du Gabon non seulement sur le plan politique, mais aussi sur le plan économique, l’économiste le plus idiot vous suggérera tout de même que la seule manière d’« émerger » consiste à d’abord poser les bases institutionnelles sur lesquelles se construira l’émergence (ceci répond donc aussi à la troisième question). L’économiste vous dira, par la suite, qu’il ne sert à rien de purifier l’Etat des fonctionnaires fantômes si, par après, on n’a pas mis en place un dispositif infaillible pour empêcher de nouvelles embauches fantômes. Où est, par exemple, à ce niveau, l’informatisation générale de la fonction publique à Libreville et dans le reste du pays et la nécessaire centralisation des procédures qui empêcheront les embauches arbitraires de la part des Ministres qui s’entourent souvent de tout leur village dès qu’ils sont nommés à ces postes, sans tenir compte des vrais besoins de l’Etat en matière de personnel ? L’économiste vous dira aussi que cela ne sert à rien de promettre la lutte contre la corruption quand un président autoproclamé dépend lui-même d’un système qui s’est totalement construit et maintenu sur la base de la corruption. Le politologue, quant à lui, vous dira sans doute enfin que sans démocratie réelle dans le cadre d’institutions fortes et démocratiques, avec les contre-pouvoirs qu’il faut et une justice capable d’actions contre tous, le reste n’est qu’illusion.

Dès lors, une simple évaluation des besoins du pays montre que ce dont le Gabon a besoin, immédiatement, comme base pour préparer l’émergence, c’est 1) de routes fiables capables de générer une activité économique soutenue et multisectorielle et, au moins, 2) une population en bonne santé qui soit, justement, capable de soutenir l’activité économique par 3) l’effort privé, c’est-à-dire la petite et moyenne entreprise qui, par l’initiative privée, viendrait conforter l’émergence. Voilà, donc, les questions « 1 » et « 3 » évacuées.

La réponse à la deuxième question, une fois les deux autres résolues, se retrouve de ce fait simplifiée : avec 900 milliards par an réservés à l’investissement, surtout en tenant compte du fait que les coûts sont souvent arbitrairement inflationnés au Gabon à cause de la corruption, des détournements et des pots-de-vin, Ali Bongo serait, en réalité, capable, en une seule année, de résoudre TOUS les problèmes du Gabon.

Avec une telle somme investie, justement, dans les trois idées évoquées plus haut, 1) en un an TOUTES les routes nationales du Gabon pourraient être goudronnées, 2) en un an TOUS les hôpitaux du Gabon pourraient être reconstruits et modernisés, chaque chef-lieu de province se retrouvant, au moins, avec un hôpital comme l’hôpital général, mais avec tout le matériel moderne, et surtout, la disponibilité permanente de médicaments et de médecins, et 3) un vaste programme de construction d’écoles et de logements décents pourrait être lancé qui produirait, en une seule année, des milliers de logements et des écoles dignes de ce nom. Comme effet bénéfique immédiat de tout ce qui précède, 4) le Gabon connaîtrait, en une seule année, le plein emploi car il faudrait bien des gens pour construire ces routes, ces hôpitaux et ces logements. Il faudrait même, suite à cela, importer de la main d’œuvre étrangère car la seule population active du Gabon n’y suffirait pas.

Or, Ali Bongo n’a fait qu’annoncer 900 milliards sans vous dire de quelle cagnotte ils sortent et comment il va réellement les dépenser, et dans quoi. Je n’ai vu que du flou jusqu’à présent, exactement comme à l’époque de « papa Bongo ».

Laissez-moi, donc, vous faire une prédiction simple : dans un an, deux ans, trois ans, voire quatre ans, le Gabon « émergent » d’Ali Bongo sera toujours un Gabon décadent. Et les 900 milliards par an qui auraient dû, en seulement deux ans tout au plus, résoudre tous les problèmes du Gabon ci-dessus énumérés, se seront envolés, peut-être dans les villas à 25 millions de dollars des Inge Bongo et autres maîtresses d’Ali ? On ne perd jamais les « bonnes » habitudes, au pays des Bongo.

On dit souvent qu’à peuple idiot, président idiot, et à président idiot, peuple idiot. Cette boutade n’a jamais été aussi vraie qu’au Gabon. 42 ans de bongoïsme ne semblent toujours pas avoir suffi pour faire comprendre aux Gabonais qu’on ne peut s’attendre à rien de bon de la part d’un régime qui, pendant 42 ans, a fait la preuve de son incapacité. On ne peut non plus s’attendre à voir un Ali Bongo qui, sous Bongo, avec son compère Mba Obame, a aidé son « papa » à meurtrir le Gabon, devenir, tout d’un coup, un ange.

Pour Ali Bongo, le test de la moralité est pourtant simple : il faut démocratiser. Or, à quel moment avez-vous vu Ali promettre la démocratie ? Pour lui, la démocratie, c’est une illusion. Il est plutôt comme son frère André Mba Obame, qui raconte partout que le Gabon était une démocratie jusqu’au 8 juin 2009, date du décès d’Omar Bongo. Et je parie qu’Ali Bongo, à son tour, vous dira que sous son régime, c’est déjà la démocratie car la démocratie, c’est lui.

Et nous continuons à croire aux miracles ? Pauvre Gabon !

Combien de preuves d’immoralité, de criminalité et d’animalité faut-il encore aux Gabonais pour qu’ils se rendent compte que sous les Bongo, il n’y a aucune possibilité de salut pour le Gabon ?

Si, donc, dans un an, deux ans tout au plus, avec un budget miraculeux de 900 milliards annuels alloué à l’investissement, toutes les routes du Gabon ne sont pas bitumées, tous les hôpitaux des chefs-lieux de provinces et de départements ne sont pas reconstruits et modernisés, et tous les Gabonais dignement démocratisés, éduqués, employés et logés, alors, je vous le dis, arrêtez une bonne fois pour toutes de rêver aux miracles car les miracles n’existent pas en politique. Rien de bon n’arrivera dans ce Gabon tant que les Bongo sont au pouvoir.

Le jour où nous comprendrons cette réalité, celle-là même qui, depuis 11 ans, me fait dire que « Bongo Doit Partir », le Gabon pourra enfin « émerger ». Or, cette possibilité, au moment où les Gabonais recommencent à se laisser berner par les illusions, me semble encore bien lointaine. Ce pays risque encore bel et bien de subir les Bongo pendant 30 années de plus, jusqu’à l’époque où Ali, mort de crise cardiaque, permettra, par le système qu’il aura mis en place, à un de ses rejetons de s’accaparer à son tour du pouvoir, pour continuer la dynastie. N’est-ce pas là ce qu’on fait dans un pays devenu propriété privée d’une famille ?

Tout ceci parce que, dans notre pays, nous avons, d’une part, ce peuple qui n’a plus honte, et de l’autre, ces idiots qui dirigent le Gabon.

Daniel MengaraDr. Daniel Mengara
Président du mouvement « Bongo Doit partir »

BDP-Gabon Nouveau
P.O. Box 3216 TCB
West Orange, NJ 07052, USA

Tel/Fax : 973-447-9763


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Des Gabonais, expatriés à Paris et interrogés jeudi par GABONEWS, ont condamné avec véhémence les propos « nauséabonds » du pasteur opposant gabonais, Mike Jocktane qui reconnaît la pratique des mallettes dans la "françafrique", selon ses propos dans un livre paru ce jeudi dans la capitale française. « La diffamation, la médisance et la calomnie obéissent toutes trois à la loi de la pesanteur, elles descendent mais elles ne montent pas. A mon avis, ce sont des propos nauséabonds et c'est stupide de voir ce serviteur de Dieu qui a été entretenu par le même régime craché dans la ...
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Pascaline Bongo Ondimba, fille ainée et ancien Directeur de cabinet de Omar Bongo Ondimba, a réagit aux déclarations de Mike Jocktane, Évêque pentecôtiste, ancien directeur adjoint de cabinet en janvier 2009, qui a affirmé dans un livre à paraître ce 24 novembre 2011 que «le président Omar Bongo Ondimba aurait contribué au financement de la campagne du candidat Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle française de 2007». A travers le communiqué ci-après publié in extenso, la grande sœur d’Ali Bongo exprime sa «profonde indignation» devant ce qu’elle qualifie d’allégations grossières, mensongères et irresponsables. Dans un livre à paraître, monsieur Mike ...
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En bouclant ce mardi par le district d’Ikoy-Ntsini, la deuxième journée de sa tournée républicaine dans la province de l’Estuaire, le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a dit toute sa joie de s’appuyer sur cette localité pour bâtir le Gabon émergent. Le district d’Ikoy-Ntsini, tel que présenté au Chef de l’Etat par l’élue nationale des populations de Bikélé, chef lieu du district, présente des atouts indéniables (accès maritimes et autres bras de la mer, fibre optique, chemin de fer, nouvelle route espacée, stade…) augurant un avenir en confiance. « Tout ceci peut nous amener à dire que réellement Ikoy-Ntsini est ...
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La vision d’Ali Bongo Ondimba de faire du Gabon un pays émergent reçoit l’adhésion de Barack Obama (ANGLE)
L'un des temps forts de la visite (5 - 10 juin 2011 ) du chef de l'Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, aux Etats-Unis , aura été, de toute évidence, l'entretien avec son homologue Barack Obama, pour la première fois à la Maison Blanche et singulièrement dans le bureau ovale, avec à la clé l'adhésion du patron de l'Exécutif américain à la vision de son hôte de faire du Gabon un pays émergent. Les lignes de force du tête-tête Ali Bongo Ondimba/Barack Obama ont été ainsi livrées, samedi soir, par le numéro gabonais, lui-même, à travers une Déclaration de presse, dès son ...
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Un an après son investiture comme président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, qui a succédé à son père Omar Bongo, ambitionne d'en faire un pays "émergent": un mot devenu un leitmotiv pour ses partisans, une raillerie pour ses détracteurs qui, eux, parlent du Gabon "énervant". Il l'a martelé pendant sa campagne électorale en 2009, et répété lors de chacune de ses adresses à la nation: il faut "faire du Gabon un pays émergent à l'instar de certains pays (...) qui ont inventé leur chemin". Pour lui, "l'émergence n'est pas un slogan. L'émergence est un questionnement philosophique sur sa propre condition humaine: que ...
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Les réponses et les arguments donnés par Ali Bongo dans le Figaro prouvent à quel point cet homme est à côté des vraies responsabilités que doit avoir un dirigeant digne d'un état souffrant comme le Gabon. Son défunt père l'a aussi été durant 42 ans. Ce n’est donc pas surprenant ! Les trois points qui nous ont interpelé sont les suivants : 1- Au sujet de ses relations avec Sarkozy, remarquons que c'est lui qui sollicite souvent Sarkozy mais pas l'inverse. Quel avis peut-il bien attendre de Sarkozy qui a lui-même du mal à réussir son mandat en France ? Son père avait toujours ...
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De nombreux diplomates présents en Chine ont montré un certain enthousiasme à soutenir la vision du Gabon émergent déclinée à cette occasion par le président Ali Bongo, qui a indiqué les trois piliers que sont le Gabon vert, le Gabon industriel, le Gabon des services et a reçu l’approbation des dirigeants chinois. Ceux-ci inscrivent, tout naturellement, les dernières initiatives économiques chinoises en terre gabonaise comme participant à l’entame de la concrétisation de cette ambition novatrice et prometteuse pour les populations. En effet, si la signature tout récemment, à l’occasion de la visite du vice-ministre chinois, d’un accord entre les deux pays sur ...
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Le Président du nouveau-né des formations politiques gabonaises - l’Union Nationale en l’occurrence – Zacharie Myboto, a mis à profit, samedi matin, au siège de son parti sis au quartier ‘’Ancienne Sobraga’’, la célébration de l’obtention du quitus du ministère de l’intérieur pour répliquer aux déclarations insistantes de Bruno Mbacky Nzagou, réclamant la paternité du parti politique cité supra, a constaté GABONEWS Depuis bientôt des mois, Bruno Mbacky Nzagou multiplie ses sorties médiatiques pour réclamer la paternité de l’union Nationale dont le récépissé de reconnaissance a été délivré, le 20 avril dernier, par le ministre de l’Intérieur, Jean François Ndongou, ...
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Le secrétaire général du MJV, Donatien Douimy Mobassango a condamné, au nom de son mouvement, les propos de M. Mba Obame faisant allusion à un coup d’Etat dans notre pays A l’occasion d’une cérémonie ayant regroupé mardi dernier des centaines de jeunes au quartier Belle vue III . D’où l’initiative prise par le MJV pour s’adresser aux jeunes, afin qu’ils ne soient pas influencés par un tel discours. ‘’S’il n’y a qu’un jeune pour bien parler à un autre jeune, le Mouvement des jeunes volontaires est alors bien indiqué pour s’adresser à la Jeunesse dans des circonstances pareilles’’, a souligné ...
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Le Gabon, dont le président Omar Bongo Ondimba est un des piliers des relations franco-africaines, a jugé "inacceptables" les propos du secrétaire d'Etat français à la Coopération sur la nécessité de signer "l'acte de décès de la Françafrique". "De tels propos ne peuvent être mus que par l'ignorance des réalités de la coopération franco-africaine", note sèchement vendredi un communiqué du Conseil des ministres, présidé par M. Bongo, au pouvoir depuis 1967. Le communiqué, essentiellement consacré à répliquer aux déclarations de Jean-Marie Bockel, affirme sa "surprise" que "soient véhiculés à un tel niveau de responsabilité des clichés méprisants faisant des Etats africains de ...
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Politique / La diaspora gabonaise condamne les propos «nauséabonds » du pasteur opposant Mike Jocktane
Gabon : Pascaline Bongo Ondimba réagit aux propos de Mike Jocktane
Tournée républicaine : Ikoy-Ntsini, un véritable test pour le Gabon émergent
La vision d’Ali Bongo Ondimba de faire du Gabon un pays émergent reçoit l’adhésion de Barack Obama (ANGLE)
Un an au pouvoir d’Ali Bongo: Gabon “émergent” ou “énervant”, selon les camps
Du Pathétisme des propos d’Ali Bongo dans le Figaro: Pauvre Gabon…
Les diplomates présents à Shanghai soutiennent la vision du Gabon émergent
Zacharie Myboto répond à Bruno Mbacky Nzagou à propos de la paternité de l’Union Nationale
Le Mouvement des jeunes volontaires dénonce ‘’les propos discourtois’’ de Mba Obame
Le Gabon juge inacceptables les propos de Bockel sur la Françafrique

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Auteur/Source: · Date: 24 Jan 2010
Catégorie(s): Editoriaux,Politique
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11 Réponses à Gabon « émergent » ou Gabon « décadent » : A propos de ces idiots qui dirigent le Gabon…

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