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Pêche: « Près de 1500 gabonais vivent de la pêche artisanale dans le Moyen-Ogooué »

Auteur/Source: · Date: 16 Mar 2010
Catégorie(s): Economie

A la faveur d’une interview exclusive accordée aux envoyés spéciaux de GABONEWS à Lambaréné ( Centre du pays) , l’Inspecteur provincial de la Pêche et de l’Aquaculture du Moyen-Ogooué, Koumba Mounanga Pierre Aymar, éclaire sur le déroulement des activités dans sa circonscription administrative à savoir la préservation des espèces , la conservation et le contrôle sanitaire de la qualité du poisson, ainsi que la présence accrue des nationaux ( près de 1500) et les mesures d’accompagnement dans le secteur de la pêc he artisanale.

GABONEWS :Quel type de pêche pratique-t-on dans le Moyen-Ogooué ?

KOUMBA MOUNANGA PIERRE AYMAR :- Il s’agit de la pêche artisanale continentale qui est exclusivement réservée aux Gabonais.

Ils sont les seuls autorisés à opérer dans ce secteur, parce que nous avons remarqué tout simplement que les étrangers viennent avec des mauvaises pratiques de pêche. Ils utilisent du mauvais matériel comme le filet à crin, le barrage des embouchures, les techniques de tapage. De surcroit, ils n’hésitent à capturer des espèces intégralement protégées comme le Lamentin, qui se trouve dans les lacs, et vont même jusqu’à pêcher dans des zones interdites.

GABONEWS : Les pêcheurs nationaux bénéficient-ils d’un encadrement ?

KOUMBA MOUNANGA PIERRE AYMAR : Avec la coopération japonaise, nous avons des projets de micros-crédits octroyés aux pêcheurs organisés parce qu’au niveau du Moyen-Ogooué, contrairement à Lambaréné, dans la zone d’Ebel Abanga(Chef-lieu, Ndjolé) , il y a un groupement de pêcheurs très organisés.

Et, c’est un gros paradoxe parce que nos partenaires japonais ont mis en place, depuis plus de deux ans, des micro-crédits pour la valorisation des certaines d’espèces, telles que le « sans nom », afin d’aider les Gabonais économiquement faibles à s’y investir. En outre, nous devons appuyer la pisciculture à travers des volontaires parce que le Moyen-Ogooué répond parfaitement à l’élevage du poisson.

En 2009, nous avons lancé les micros-crédits. Tout s’est très bien passé. Il y a eu des remboursements ; ce qui nous permet de poursuivre l’expérience d’ici un à deux mois, parce que nous visons surtout la bonne période de pêche à partir de mai pour pouvoir rentrer dans nos fonds.

GABONEWS : Quelle est la nature de l’appui accordé aux pêcheurs ?

KOUMBA MOUNANGA AYMAR : Nous leur accordons seulement du matériel. L’expérience a démontré que cela se passait mal avec de l’argent. Car, ne devient pas pêcheur qui le veut, mais celui qui peut. Ici, dans le Moyen-Ogooué en général, et à Lambaréné singulièrement, beaucoup se lancent dans la pêche par tradition.

Cependant, pour exercer ce métier, il faut être recensé au préalable par notre administration avant d’obtenir une carte et une autorisation de pêche annuelle s’élevant à 30.000F CFA.

Nous observons que de nombreux compatriotes se lancent dans cette activité y compris des élèves et même des personnes de passage dans la localité.

Nous aurions pu avoir de bons résultats n’eût été la politisation de ce secteur. Même au niveau associatif, à savoir l’organisation des pêcheurs, tout a été politisé au niveau de Lambaréné. La politique a beaucoup influencé la pêche. Les autochtones et les personnalités politiques originaires de la province ont injecté beaucoup de moyens dans ce secteur mais les acteurs n’ont pas suivi parce qu’il y avait des enjeux politiques derrière la démarche.

Et, aujourd’hui, la donne a changé. Nous disposons, désormais, d’un Centre Communautaire de Pêche mis en place à l’instar de ceux de Libreville et de Port-Gentil. Nous avons choisi la cogestion (Pêcheurs-Administration) comme mode de fonctionnement. Savez-vous que c’est aujourd’hui seulement que certains pêcheurs se rendent compte de cette réalité !

GABONEWS : Combien de nationaux opèrent dans la pêche artisanale ?

KOUMBA MOUNANGA PIERRE AYMAR : Le recensement effectué, il y a deux ans, nous a révélé près de 1495 pêcheurs. C’est pour vous dire combien l’activité de la pêche est très importante, notamment aux alentours de Lambaréné, mais aussi au niveau des lacs.

Je dois préciser que tous ceux qui viennent débarquer leurs produits ici sont, pour l’essentiel , des collecteurs qui se ravitaillent chez certains pêcheurs n’ayant pas d’embarcation de grande envergure. Et, ces collecteurs s’arrangent donc à faire le tour des lacs pour acheter du poisson auprès des petits pêcheurs la production à Lambaréné.

Malheureusement, nous traversons la baisse saison de pêche et cela se remarque par nos points de débarquement au niveau des berges. Les quantités de poisson ne sont plus très importantes. Les eaux sont très hautes en ce moment. Quand les pluies sont abondantes, nous avons les eaux qui sont très hautes.

Aussi, face à ce phénomène, beaucoup des pêcheurs se lancent-ils dans l’activité du bois et l’agriculture dans l’attente de la grande période de pêche qui, elle, se situe entre les mois de mai et septembre, voire octobre.

GABONEWS :- Quelles sont les principales espèces ouvertes à la pêche artisanale ?

KOUMBA MOUNANGA PIERRE AYMAR :Nous avons le tilapia, autrement dit, la célèbre « carpe » de Lambaréné, l’Hétoritis Niloticus « sans nom » et l’Arius Latiscutatus (Mâchoiron) . Dans nos statistiques, ce sont les poissons les plus pêchés aux côtés d’autres espèces.

La carpe a été soumise à rude épreuve depuis plusieurs années. Il suffit de constater, de nos jours, dans les débarquements, qu’il y a des carpillons, des espèces de carpe de petite taille. Mon devoir, justement, consiste à interdire ce genre de pratique. Tout contrevenant va s’exposer à des amendes.

Malheureusement, l’administration que nous représentons a des problèmes de moyens. Nous comptons sur le gouvernement pour nous doter d’atouts permettant de remplir efficacement nos missions.

J’en profite pour souligner que nous avons un très grand projet, le PDSPA (Projet de Développement du Secteur de la Pêche et de l’Aquaculture).

Il se caractérise par des dotations prochaines en termes de véhicules , de pirogues et autres matériels parce que nous sommes justement confrontés à ce problème d’embarcation et n’arrivons pas , tout naturellement, à effectuer des contrôles directement dans les lacs et dans les villages environnants.

GABONEWS : Parlons effectivement de vos missions sur le terrain. Où pêcher, où ne pas pêcher dans le Moyen-Ogooué et notamment le long du fleuve ?

KOUMBA MOUNANGA PIERRE AYMAR : Il est déjà interdit aux étrangers de pêcher dans le Moyen-Ogooué parce que c’est continental, je le rappelle. Il est interdit également de pêcher au niveau des embouchures, au niveau des zones de développement des œufs de poisson. De même, l’utilisation du filet à crin est formellement proscrite.

Ce filet est très dangereux. Il peut séjourner de nombreuses années tout le long des eaux. Il ne se dégrade pas et peut causer des dégâts en dérivant. Ceux sont nos frères étrangers qui font venir ces filets des pays ouest-africains.

Pour y remédier, nous sensibilisons. Mais, des pêcheurs nous ont dit que si vous nous retirer ces filets, nous allons utiliser quoi ? Qu’est ce que l’Etat nous propose ? Ils ont été habitués et il nous faut donc trouver un palliatif qui ne peut être du matériel en coton pour se substituer au filet à crin.

Je crois qu’avec le nouveau gouvernement dit de l’ « Emergence », nous allons appliquer ces mesures dans notre province.

Déjà, dans certains lacs, il existe un autocontrôle pour la protection de certaines espèces de poisson. Nous avons des services déconcentrés de l’administration territoriale, donc des chefs de regroupements et de villages qui essaient à la base de sensibiliser les pêcheurs par rapport aux pratiques encours dans les zones de pêche.

Au point que des pêcheurs des lacs du nord refusent que les pêcheurs des lacs du sud viennent chez eux ; la loi ne le permet pas parce que lorsqu’on dispose d’une autorisation de pêche et un carnet de pêcheur, on a le droit de pêcher sur tout le territoire national ».

Mais, pour préserver , les villageois optent pour cette stratégie devant les pratiques de ceux qui viennent souvent avec des mauvaises techniques de pêche telles que l’utilisation du poison ou la dynamique en ce qui concerne les pétroliers.

Nous disons alors aux pêcheurs lorsqu’ils débarquent dans une région ou dans un village, ils doivent s’identifier chez le chef en présentant leur carte de pêcheur et l’autorisation de pêche pour qu’on puisse les connaitre.

Ces dispositions font suite au vol de trémails, filets e poisson. Ils vont même dans l’eau pour déchirer les trémails. Ce qui engendre des conflits devenus récurrents.

GABONEWS : Outre la préservation des espèces, quelles sont vos attentes ?

KOUMBA MOUNANGA PIERRE AYMAR: Nous demandons au gouvernement de nous aider dans la sensibilisation et la vulgarisation de l’importance de la pêche ; une activité exposée à l’anarchie. Je répète, actuellement, nous avons des carpillons qui sont débarqués ça et là. Chose anormale.

Il y a 10, 15, 20 ans, les autochtones qui connaissent rapportent qu’on trouvait sur le marché de grosses carpes mais, aujourd’hui, les quantités ont diminué et nous voyons débarqué des petites espèces sans contrôle.

Je sollicite donc l’appui du gouvernement pour sévir car nous devons contrôler parce qu’il y a eu beaucoup de réticence car le Moyen-Ogooué est une province très difficile et les gens n’étaient pas habitués à payer les taxes.

Heureusement, nous avons un Maire ( Ndlr : Davin Akourey) qui se bat beaucoup avec l’instauration de mesures ayant causé des dégâts, mais, nous apprécions.

C’est dire que nous devons sévir ! Les gens étaient habitués à la facilité. On ne contrôlait rien. Tout était cadeau .Nous voulons faire appliquer la loi et je demande au gouvernement des moyens pour faire mon travail parce que ce secteur représente beaucoup d’argent que nous verserons au trésor directement à travers l’unicité des caisses.

Il y a beaucoup à faire dans le Moyen-Ogooué et surtout dans le domaine de la pêche où, sur plus de 1000 pêcheurs, nous comptons moins de dix qui paient régulièrement les autorisations s’élevant à 30.000FCFA.

Je suis, en effet, le premier responsable de l’Inspection à faire payer quatre (4) autorisations de pêche au trésor .

Le gouverneur nous a demandé d’établir un chronogramme de travail trimestriel que nous avons déposé à ses services. Nous devons travailler en étroite collaboration avec la Délégation de la Marine marchande, le Conseil départemental, la Mairie et les Forces de Sécurité et de Défense, d’autant plus que les pirogues ne sont pas immatriculées.

GABONEWS : Nous savons que le poisson d’eau douce se caractérise surtout par son côté périssable, si l’on n’y prend garde. Quelles mesures avez-vous prises pour garantir sa qualité sur les marchés ?

KOUMBA MOUNANGA PIERRE AYMAR :- Le contrôle sanitaire sur la qualité du poisson va être effectué directement au centre de débarquement où nous agissons en synergie avec l’autorité du Gouvernorat.

GABONEWS : Votre province, le Moyen-Ogooué, qui vient de rejoindre l’Ogooué-Maritime dans le domaine de producteurs locaux d’or noir. Quelle incidence sur la pêche ? Est-ce que l’activité pétrolière a-t-elle bouleversé les habitudes ?

KOUMBA MOUNANGA PIERRE AYMAR: La découverte et l’exploitation du pétrole est, assurément, un plus pour la province, pour le pays. Mais, il y a une petite incidence quand même au niveau de la pêche. Les villages se sont vidés. Les valides ont rejoint les champs pétroliers.


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