La France quitte « symboliquement » le Sénégal
L’armée française a officiellement restitué les terres qu’elle occupait à Dakar aux autorités sénégalaises, a constaté mercredi, un journaliste d’AfriSCOOP.
Ambiance morose mercredi sur la place d’armes du camp Bel Air de la capitale sénégalaise. Une cérémonie « symbolique » de restitution prochaine de terres est organisée entre les armées française et sénégalaise. Remplacement du drapeau tricolore par celui de l’ancienne colonie. Exécution des hymnes nationaux sous les honneurs du vice-amiral français Philippe Combes et de son homologue sénégalais Abdoulaye Fall. Aucun discours. Et, à juste titre.
Avec cette cérémonie, la France met insidieusement fin à la présence de quelques 1.200 hommes pré positionnés au Sénégal. La décision conjointe de fermeture des bases militaires a été prise en février. Elle a été réitérée le 3 avril dernier par le président Abdoulaye Wade.
« Je déclare solennellement que le Sénégal reprend à partir de ce jour 4 avril à 00 h 00 (2 heures à Paris) toutes les bases (militaires) antérieurement détenues sur notre sol par la France et entend y exercer sa souveraineté qui repose sur la présente déclaration », avait-il déclaré.
Mais, la pilule ne semble pas passer du côté de l’ancienne métropole. En effet, Paris n’entend pas un départ définitif de ses hommes du Sénégal. Il propose de « conserver à Dakar un simple ‘’pôle opérationnel de coopération à vocation régionale’’, fort d’environ trois cents militaires ».
« La cérémonie de restitution symbolique des emprises occupées par les forces françaises au Sénégal est une étape officielle du processus en cours de négociation, pour voir prochainement un accord de coopération », soutient l’Elysée.
A noter que la présence militaire française en Afrique (Sénégal, Côté d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Tchad) est de plus en plus décriée, 50 ans après les indépendances. Installée officiellement dans le cadre d’« accords de défense », la France est perçue comme « un bouclier des dictateurs » de la nébuleuse « Françafrique ».
Le départ définitif des militaires français du Sénégal reste suspendu aux discussions politiques engagées entre Dakar et Paris. Aucun calendrier n’est, pour le moment avancé, selon une source proche de la présidence sénégalaise contactée par AfriSCOOP.
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