Socialisez

FacebookTwitterRSS

Biens mal acquis : Bongo, Obiang et Sassou restent zen

Auteur/Source: · Date: 18 Nov 2010
Catégorie(s): Afrique,Françafrique,Politique

Les présidents du Gabon, de la Guinée équatoriale et du Congo-Brazzaville se sont-ils donné le mot ? Après la décision de la justice française, le 9 novembre, de poursuivre des investigations sur leurs patrimoines en France, ils ont tous réagi a minima. À Malabo, c’est silence radio. À Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, de retour de son fief d’Oyo, dans le Nord, a fait publier deux jours plus tard un communiqué laconique, sans aucune menace de représailles. à Libre­ville, seul le Parti démocratique gabonais (au pouvoir) a évoqué de possibles « tensions diplomatiques » avec la France.

À Singapour, où il était en visite d’État, Ali Bongo Ondimba a décidé, du moins pour l’instant, de ne pas réagir personnellement. Explication de l’un de ses proches : « En 2008, après les premières fuites dans la presse, son père était parti au quart de tour, persuadé qu’il était qu’une partie de l’entourage de Sarkozy était derrière les magistrats français. Lui, il a un très bon contact personnel avec Sarko. Et il ne croit pas qu’il s’agisse d’un coup politique de l’Élysée ou du Quai d’Orsay. »
 


SUR LE MÊME SUJET
Après les accusations de Robert Bourgi, voici celles de Mike Jocktane. Dans un livre à paraître ce jeudi en France, Le scandale des biens mal acquis, cet ancien collaborateur d'Omar Bongo confirme les accusations de Robert Bourgi et va plus loin, en affirmant que le défunt président gabonais a « contribué au financement de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy ». Mike Jocktane a été conseiller d'Omar Bongo à partir de 2005, promu directeur adjoint de son cabinet en janvier 2009, avant de rejoindre l'opposition au fils Bongo quand celui-ci a pris la succession de son père. Accessoirement, ...
Lire l'article
“Biens mal acquis” : Bongo, Sarkozy, les mallettes et la présidentielle de 2007
Certains y verront un effet boomerang après les accusations de Robert Bourgi contre Jacques Chirac et Dominique de Villepin. C'est au tour d'un proche conseiller de feu Omar Bongo, Mike Jocktane, d'accuser Nicolas Sarkozy d'avoir bénéficié des mallettes et des fonds occultes de la Françafrique. Le tout à paraître dans un livre dont la sortie est prévue jeudi 24 novembre : "Le scandale des biens mal acquis". Scandale après scandale, le crépuscule de la Françafrique semble interminable. À peine l’enquête préliminaire du parquet de Paris sur les accusations de Robert Bourgi est-elle classée qu’une autre affaire médiatico-politique éclabousse les hommes politiques ...
Lire l'article
Ali Bongo ne pouvait rester insensible dans l’affaire des biens mal acquis déclenchée par une plainte de Transparency International sur le patrimoine en France de trois dirigeants africains dont son défunt père Omar Bongo Ondimba. Le président gabonais s’est publiquement prononcé sur la question le 18 novembre à Libreville en dénonçant notamment une «attitude arrogante et prétentieuse» des plaignants. Le président Ali Bongo s’est prononcé le 18 novembre à Libreville sur l’affaire des biens mal acquis, relative au patrimoine en France de trois dirigeants africains dont son défunt père Omar Bongo Ondimba son prédécesseur à la tête du pays. ...
Lire l'article
La cour de cassation a autorisé ce mardi après-midi la reprise de poursuites judiciaires sur le patrimoine immobilier significatif dont disposent en France les présidents du Gabon, du Congo-Brazzaville et de la Guinée Équatoriale. Voilà une décision dont l'Elysée se serait bien passé. La Cour de cassation a autorisé mardi après-midi la reprise de poursuites judiciaires concernant l'important patrimoine immobilier accumulé en France par trois chefs d'Etats africains. Les personnalités visées sont le président gabonais Ali Bongo, le président congolais Denis Sassou Nguesso et le président de la Guinée Equatoriale Téodoro Obiang Nguema ainsi que leurs familles. Sherpa (www.asso-sherpa.org/) et Transparency ...
Lire l'article
Selon le président de Sherpa et l’avocat des plaignants, c’est la première fois qu’une telle procédure est engagée contre des chefs d’Etats africains en exercice. Il s’en est félicité, mais il s’est refusé de tomber dans l’illusion. « Ce n’est qu’une victoire d’étape. La bataille ne fait que commencer », a indiqué M. Bourdon. Cette action qui, d’après lui, vise à restituer l’argent de ces biens aux populations de leurs pays, sera longue. Mais sur le plan diplomatique les conséquences de la décision de la juge française pourraient être immédiates. Les trois chefs d’Etat concernés sont à la tête des pays producteurs de ...
Lire l'article
La justice française va enquêter sur les biens acquis en France par trois chefs d'Etat africains. Un juge d'instruction a en effet décidé d'instruire la plainte déposée notamment pour "blanchiment" par une association, Transparence internationale France, a-t-on appris mardi de source judiciaire. "C'est une décision sans précédent. C'est la première fois qu'une enquête est possible s'agissant de chefs d'Etat en exercice", s'est félicité Me William Bourdon, l'avocat de Transparence internationale France. L'avocat se dit confiant, en dépit d'un probable appel du parquet. "Le droit est l'allié des plaignants depuis le début de cette affaire. Cet appel sera perçu comme une tentative politique ...
Lire l'article
Interview de Maud Perdriel-Vaissière, membre de l’association de juristes, Sherpa. Omar Bongo, Sassou Nguesso et Obiang Nguema accusés d’avoir acquis en France des biens avec des fonds publics détournés, vont peut-être échapper à la justice française. Le parquet de Paris a annoncé qu’il s’opposera à l’ouverture d’une enquête préliminaire. Les plaignants, deux associations et un particulier, attendent la décision de la juge d’instruction à qui revient le dernier mot. Maud Perdriel-Vaissière, juriste, est en charge du dossier chez Sherpa, l’une des associations plaignantes qui envisage de saisir la justice européenne. Elle a répondu aux questions d’Afrik.com. La plainte déposée contre les présidents ...
Lire l'article
Le Parquet de Paris contre l’ouverture d’une enquête sur les “biens mal acquis” des dictateurs africains. Le parquet de Paris a annoncé, mercredi, qu’il s’opposera à l’ouverture d’une information judiciaire sur les biens immobiliers d’Omar Bongo, de Denis Sassou Nguesso et de Obiang Nguema en France. Les trois chefs d’Etat africains étaient visés par une plainte de deux associations et d’un ressortissant gabonais. Le porte-parole du gouvernement congolais a salué, ce jeudi, la décision de la justice française. Les présidents Omar Bongo Ondimba (Gabon), Denis Sassou Nguesso (Congo Brazzaville) et Théodore Obiang Nguema (Guinée équatoriale) pourraient échapper à la justice française. ...
Lire l'article
TEODORO OBIANG NGUEMA MBASOGO (Guinée équatoriale)Immobilier : au moins une propriété au nom du président lui-même. Compte bancaire : un compte (Barclays), au nom de son fils. Voitures de luxe : au moins 8 véhicules détenus par le fils (montant total : 4 213 618 euros).
Bongo, Sassou-Nguesso, Obiang: ces trois chefs d'Etat africains possèdent-ils en France des "biens mal acquis"? Ont-ils détourné des fonds publics pour y acheter propriétés et voitures de luxe? A Paris, la justice doit bientôt se prononcer sur les suites à donner à la plainte déposée contre le trio. Un dossier explosif pour ces pays pétroliers. BMA. Trois lettres qui fâchent. BMA pour "Biens mal acquis". La suite est proverbiale - "ne profitent jamais..." - et vise trois dirigeants africains suspectés d'avoir détourné des fonds publics pour acquérir des dizaines de logements et de véhicules de luxe en France: Omar Bongo Ondimba ...
Lire l'article
L’affaire du patrimoine du président gabonais en France a rebondi hier. L’avocat chargé de défendre l’auteur d’une plainte contre le pouvoir à Libreville a été privé de son visa. Sans que Paris trouve vraiment à y redire. On connaissait le cas du greffier réveillé en pleine nuit à la demande des autorités françaises pour pouvoir remettre en liberté un hiérarque congolais placé en détention par un juge d’instruction quelque peu téméraire. C’était en 2004, dans le cadre de «l’affaire du Beach», du nom de ce port fluvial de Brazzaville où plusieurs centaines de réfugiés avaient disparu dès leur retour d’exil, ...
Lire l'article
Biens mal acquis : les accusations d’un ex-collaborateur d’Omar Bongo
“Biens mal acquis” : Bongo, Sarkozy, les mallettes et la présidentielle de 2007
Gabon : Ali Bongo se prononce sur les biens mal acquis
La justice française va enquêter sur le patrimoine de trois chefs d’Etats africains (Ali Bongo, Sassou Nguesso, Obiang Nguema)
Biens mal acquis : Bongo, Nguesso et Obiang sur la sellette
“Biens mal acquis”: le juge décide d’instruire sur les biens de chefs d’Etat africains
La justice européenne bientôt aux trousses de Bongo, Sassou Nguesso et Obiang Nguema ?
Plainte contre Bongo, Sassou Nguesso et Obiang Nguema : la justice française se défile
Bongo, Sassou-Nguesso, Obiang: L’affaire “BMA” secoue la Françafrique
Bongo : biens mal acquis profitent encore


Votez cet article (Cliquez les étoiles · 1 = mauvais - 5 = excellent)
1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (Aucun vote pour le moment)
Loading...

Auteur/Source: · Date: 18 Nov 2010
Catégorie(s): Afrique,Françafrique,Politique
Fil RSS 2.0 · Commentaires/Trackback autorisés

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*