Gabon : Le PNUD restreint la marge de manœuvre de Mba Obame
Le Programme des Nations Unies à Libreville aurait demandé aux membres de l’Union nationale réfugiés dans ses locaux de les quitter ou de restreindre ses échanges avec l’extérieur. Le parti de Zacharie Myboto s’inquiète de ce qui pourrait arriver si ses leaders venaient à sortir de la protection diplomatique actuellement assurée par le système des Nations Unies.
Des membres de l’Union nationale (UN) font circuler sur l’Internet un fichier intitulé «Ban Ki Moon sera-t-il Dag Hammarskjöld ?» Le document contient un message qui proviendrait du siège Librevillois du PNUD ainsi libellé : «La tension avec les responsables du système des nations unies est montée d’un cran aujourd’hui. Le représentant algérien était extrêmement gêné de nous faire passer un message verbal de ses supérieurs à NY nous demandant si nous voulions quitter les lieux car ne pouvant nous forcer à le faire. Par ailleurs ils nous ont demandé de nous séparer de tous nos moyens de communication et de n’utiliser que le téléphone fixe du seul bureau auquel nous pouvons accéder. De même nous n’avons plus droit qu’à la nourriture exclusivement comme ravitaillement, même pas de vêtements et autres. Ils veulent nous rendre la vie difficile pour nous pousser à la sortie, mais ils ont peur de nous signifier tout cela par écrit et tu devines pourquoi. »
Si ce message laisse transparaitre quelques tensions au siège du PNUD à Libreville où s’est réfugié le gouvernement de Mba Obame, il traduit également un laxisme quant aux dispositions prises jusqu’ici par le PNUD avec ses hôtes. Car, les nouvelles mesures édictées par le Représentant résident mais déplorées par les exilés correspondraient à l’usage en la matière.
Un diplomate en poste à Libreville explique en effet que «l’asile diplomatique octroyé à un réfugié dans une ambassade donne une certaine immunité qui découle du principe d’inviolabilité des locaux diplomatiques, consacré par la convention de Vienne de 1961. Si cette convention stipule que les véhicules, le courrier et les locaux sont inviolables, ceux qui résident dans la représentation diplomatique sont sous la responsabilité de cette représentation. Comme pour une intoxication alimentaire dans un avion ou un hôtel, l’établissement ou la compagnie aérienne est tenue pour responsable. Si je vous héberge, surtout dans une situation sensible comme celle-là, il est de mon devoir de veiller à vos aliments. De même pour le téléphone, c’est de la discrétion de l’hébergeur. Dans les ambassades des USA ou les consulats de la Suisse, par exemple, les visiteurs sont tenus de fermer leurs téléphones. De même pour les vêtements, dans certains pays, ils doivent être scannés avant d’entrer dans les locaux diplomatiques. Donc, tant que M. André Mba Obame et ses compagnons seront sous son toit, il est de la responsabilité du PNUD d’imposer les conditions du bien vivre chez lui. On a l’exemple de l’exil politique d’Henri Konan Bédié au Togo : On lui avait imposé de ne pas accorder d’interview. Le pays hôte impose ses conditions. »
On pourrait donc déduire que le PNUD impose un peu de rigueur diplomatique à ses réfugiés qui ont tout de même continué leurs activités en envoyant à l’extérieur des déclarations et des communiqués divers élaborés dans ses locaux. A l’instar du communiqué de ce 9 février à travers lequel l’UN rappelle que sa dissolution «porte atteinte à la liberté politique au Gabon», que «la levée de l’immunité parlementaire d’André Mba Obame est une violation de la loi et de la séparation des pouvoirs », que la révocation des fonctionnaires qui ont été nommés dans le gouvernement alternatif est «non seulement une atteinte à la liberté d’opinion, mais aussi une violation flagrante des lois qui régissent la fonction publique gabonaise et ses agents», que la suspension pour 3 mois de la chaîne de télévision privée TV+ est une «atteinte à la liberté d’information».
Dans la même note d’information, le gouvernement d’André Mba Obame s’inquiète de ce que « Les arrestations arbitraires, les violences sur personne et les atteintes aux droits de l’homme se comptent par dizaines chaque jour. Elles sont le fait de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police aux ordres du pouvoir illégitime. »
Et l’Union nationale de conclure son document en ces termes : «En 1960, l’attitude du Secrétaire Général de l’ONU, le Suédois Dag Hammarskjöld, a conduit à l’assassinat de Patrice Lumumba. En 1994, l’attitude des Nations-Unies au Rwanda a abouti au résultat que l’on connait. Comment comprendre que dans la situation actuelle, le Secrétariat Général des Nations-Unies puisse songer un seul instant livrer Zacharie Myboto, Jean Éyeghe Ndong, André Mba Obame, ainsi que tous les responsables de l’Union Nationale et les membres du Gouvernement de Raphaël Bandega à la folie furieuse d’Ali Bongo Ondimba et de Jean-François Ndongou ? L’ONU veut-elle assumer une nouvelle fois, en toute impunité, un drame dans un pays africain ? Cette question se pose aujourd’hui à Ban Ki-Moon et à toute la communauté internationale. »
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