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Le ministre de l’agriculture à l’intérieur du pays pour lancer le programme agricole de sécurité alimentaire de croissance

Le ministre gabonais de l’agriculture, Raymond Ndong Sima, a entamé une tournée dans les neuf provinces du pays pour procéder au lancement le Programme agricole de sécurité alimentaire de croissance (PASAC).

M. Ndong Sima et sa délégation sont en route pour Tchibanga, chef-lieu de la province de la Nyanga (sud), après avoir séjourné lundi à Mouila, dans la province de la Ngounié (sud), et samedi dernier à Lambaréné, chef-lieu de la province du Moyen-Ogooué (centre), première étape de la tournée de lancement du PASAC.

Ce programme se trouve au centre du ‘’Gabon vert’’, un des trois piliers de croissance, avec le ‘’Gabon industriel’’ et le ‘’Gabon des services’’, identifiés par le président Ali Bongo Ondimba pour faire du Gabon un pays émergent.

’’Il n’est pas raisonnable que l’essentiel de ce que les Gabonais consomment vienne de l’extérieur », a déclaré M. Ndong Sima, au cours d’un atelier organisé à Lambaréné, dans le cadre du lancement du PASAC.

’’Le pays doit prendre la responsabilité de produire les aliments de base dont il a besoin’’, a-t-il dit, ajoutant : ’’Quand on parle des pays émergents, ceux-ci font une croissance, une augmentation d’activités économiques qui dépassent 8% tous les ans’’.

’’Si le Gabon veut devenir un pays émergent, il ne doit pas simplement compter sur le pétrole’’, a déclaré le ministre de l’agriculture.

Selon lui, un seul pilier ne peut pas porter le poids des deux autres. ’’Chaque secteur devra contribuer au développement du pays, mais le secteur industriel (pétrole) ne crée pas trop d’emplois’’, a-t-il dit, soulignant que ’’l’effort global suppose que toutes les composantes participent au développement’’.

Destiné à conduire le Gabon à l’émergence, le PASAC oblige le département de l’agriculture à revisiter les stratégies et à concevoir de nouveaux objectifs : mettre en œuvre un programme national de sécurité alimentaire (PNSA), soutenir la réhabilitation des exportations agricoles en difficulté (PREA), initier et conduire un programme agricole de production intensive (PAPI).

Le PASAC repose sur un certain nombre de principes directeurs, dont la prise en compte du caractère multidimensionnel et multisectoriel de la sécurité alimentaire, la promotion de l’émergence d’une agriculture compétitive, le soutien au développement de l’arrière pays et la mise en place de mécanismes de financements de l’activité agricole.

L’Information et la communication sur le programme agricole de sécurité alimentaire et de croissance (PASAC), le Renforcement des capacités des acteurs et appui à la recherche agricole, la large disponibilité et diffusion de la matière végétale, animale et halieutique, la promotion de pôles de production intensive, le soutien à l’organisation de la collecte et de la commercialisation des produits, l’appui à l’accès au financement des activités agricoles sont les six axes stratégiques pour la mise en place du programme agricole au Gabon.

Le budget du programme agricole pour l’exercice 2010 est de 58 600 000 millions d’euros (38 milliards 443 millions 377 860 FCFA) dont les ¾ sont réservés à l’investissement global.

Les résultats attendus sont multiples : renforcement des structures et des capacités opérationnelles des services sur tout le territoire, augmentation des capacités de rendement des matières végétales et halieutiques, aménagement de trois sites de production intensive, réhabilitation des cultures de rente et des bassins piscicoles et intensification des cultures vivrières.

Le programme agricole de sécurité alimentaire sera confronté, dans son exécution, à des obstacles conjoncturels tels que l’insuffisance des ressources humaines ou les réticences forestières, l’état du réseau routier et le financement bancaire.


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