Un cadre juridique pour encadrer la médicine traditionnelle au Gabon
L’inspecteur régional de la santé pour la province du Woleu-Ntem (nord), Pierre Nnang Obame a souhaité l’établissement d’un cadre juridique de la médecine traditionnelle en vue de sa reconnaissance par les pouvoirs publics lors d’une rencontre avec les tradipraticiens de cette région du pays, dans la perspective d’un atelier national prévu à Oyem du 22 au 23 avril prochain.
En prélude à cet atelier, M. Nnang Obame a invité les tradipraticiens de la province septentrionale à se faire immatriculer en vue de rendre cette corporation légale et performante.
‘’Mon approche est pédagogique et peut aussi revêtir un caractère répressif’’, a dit M Nnang Obame, soulignant que toutes les structures de guérison et d’initiation implantées dans la province ne répondent pas aux normes exigés par le ministère de la santé publique.
La rencontre d’Oyem permettra aux praticiens d’adopter et valider la politique nationale sur la médecine traditionnelle conformément aux résolutions issues de l’atelier national de normalisation tenu au Cap Estérias (Nord de Libreville) le 3 avril dernier.
Organisé par l’association gabonaise des tradipraticiens avec l’appui du service de la médecine traditionnelle et le secrétariat général du ministère de la santé, l’atelier de normalisation du Cap Estérias visait l’élaboration des grandes lignes de la politique nationale sur la médecine traditionnelle, la mise en place d’une législation réglementant sa pratique et l’élaboration d’un code de déontologie, d’éthique et de pratique de la profession
La volonté des autorités gabonaises d’organiser et de promouvoir la médecine traditionnelle s’est traduit en 1976 par l’adoption d’un décret créant un institut de pharmacopée et de médecine traditionnelle (IPHAMETRA) au sein du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CENAREST).
En dépit d’un système de santé moderne, une bonne partie de la population gabonaise a toujours recours aux tradipraticiens pour trouver des solutions à leurs problèmes de santé, indique-t-on.
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