Socialisez

FacebookTwitterRSS

“Bourgi cherche à sauver son fonds de commerce françafricain”

Auteur/Source: · Date: 14 Sep 2011
Catégorie(s): Afrique,Coopération,Françafrique,Monde,Révélations

Robert Bourgi a semé la pagaille à droite en accusant Jacques Chirac et Dominique de Villepin d’avoir reçu des financements africains occultes. Vincent Hugeux, spécialiste de l’Afrique à L’Express, a répondu aux questions des internautes de LEXPRESS.fr à son sujet.

Dismoitout: Quel est le but poursuivi par ce monsieur?

Question judicieuse. A tort ou à raison, je ne crois pas au montage machiavélique orchestré depuis l’Elysée. Ou si tel est le cas, il y a lieu de douter du sens tactique de Nicolas Sarkozy et de son entourage. Dès lors qu’un acteur ouvre une telle boîte de Pandore, tout en s’employant avec une insistance maladroite à épargner son ami Sarko, une question affleure: comment croire que la France serait passée du vice à la vertu le jour où l’ancien maire de Neuilly, héritier du système UDR-RPR-UMP, franchissait le seuil de l’Elysée?

A mon sens, Robert Bourgi, dont l’étoile ne cesse de pâlir, cherche avant tout à sauver ce qui lui reste de fonds de commerce françafricain. Au passage, il adresse un missile subliminal à double tête. L’une dirigée vers Sarko himself (N’oublie pas ce que j’ai fait pour toi); l’autre vers Juppé, perçu non sans raison comme un adversaire résolu. Si, ce qui reste à prouver, le patron du Quai “prend la main” sur les dossiers africains, Bourgi n’a aucun avenir sur l’échiquier qui fut si longtemps son bac à sable. Et il le sait.

charafzino: Pourquoi M. Bourgi dit-il avoir été humilié?

Par tradition, par tempérament, voire par souci tactique, Robert Bourgi tend à marier dans ses propos le politique et l’affectif. D’où ce luxe de détails, parfois cocasses, parfois dérisoires, dans le récit livré au JDD. La thématique de l’humiliation appartient à ce registre. Elle renvoie en outre à la “communauté de destin” avec Sarkozy, qui a connu lui aussi une âpre traversée du désert après l’échec de l’aventure présidentielle de Balladur.

A en croire Bourgi, “Sarko” lui aurait un jour confié: “Tu as été humilié, je l’ai été aussi. Mais on les aura.” S’il n’est pas apocryphe, le propos faisait alors référence à l’éviction de Bourgi par Villepin. Plus tard, il y aura bien d’autres “humiliations”. Pour n’en citer qu’une: l’avocat a disparu, à la demande de Juppé selon toute vraisemblance, de la liste des personnalités invitées à accompagner Sarkozy à l’investiture du nouveau président ivoirien Alassane Ouattara, en mai dernier.

juliette: 1. Ces accusations nuisent-elles aussi au président de la République? 2. Ces accusations profitent-elles aux dirigeants africains?

Acte 1. A première vue, non. Puisque le chef de l’Etat apparaît en filigrane dans le costume du chevalier blanc censé avoir rompu avec les turpitudes de la Chiraquie. Mais cet apparent bénéfice me semble hasardeux et fragile. Nicolas Sarkozy est un pur produit du système Pasqua-Chirac. Parrainage acrobatique sur le front africain. L’Elysée aura bien du mal à convaincre que, avec l’arrivée de Sarko au “Château”, nous serions passés tout soudain, comme dirait Jack Lang; “de la nuit à la lumière”.

Pour danser le tango postcolonial, il faut être deux

Acte 2. Certainement pas. Les plus exposés peuvent pousser des cris d’orfraie: si le récit de Bourgi est, fût-ce en partie, conforme à la vérité, ils apparaîtront comme les complices actifs d’un système funeste. Pour danser le tango postcolonial, il faut être deux…

charafzino: pourquoi le candidat Sarkozy s’est-il rendu au Gabon pour rencontrer Omar Bongo quelques temps avant son élection en 2007?

Par passion pour l’art africain. Non, je plaisante. Au demeurant, ce passage, dont sauf erreur les sarkozystes ont au moins un temps contesté la réalité, relevait d’une figure de style classique de toute campagne présidentielle. Alors ministre de l’Intérieur, Sarkozy s’était rendu à Bamako et Cotonou, porteur d’ailleurs d’un message de rénovation prometteur. A l’époque, il était question d’en finir avec ces “émissaires officieux qui n’ont d’autre mandat que celui qu’ils s’attribuent”. Au passage, Ségolène Royal, native du Grand Dakar, avait elle aussi sacrifié au voyage initiatique pré-électoral.

S’agissait-il seulement, pour Sarkozy, de rendre visite au “doyen” Omar Bongo, de solliciter les conseils d’un vieux sage, fin connaisseur des arcanes politiques françaises? Ou aussi de “relever les compteurs”? Je l’ignore. Ce que je sais, en revanche, c’est que le format du premier voyage du président Sarkozy en terre d’Afrique (fin juillet 2007) a quelque peu terni son serment rénovateur. Passons sur l’escale libyenne, dictée par le dénouement imminent de l’affaire des infirmières bulgares. Dakar? Classique et logique. Mais le Gabon, ce musée vivant de la Françafrique… Lors d’un “off” de fin de journée, j’avais eu à l’époque un échange assez vif avec Nicolas Sarkozy, que je raconte dans un ouvrage paru l’an dernier chez Armand-Colin, et intitulé “L’Afrique en face”. Et hop! Un petit coup de pub rétrospectif au passage.

Christophe du LOT: Je trouve curieux que le nom de Le Pen sorte, après que les analystes politiques ont expliqué que la dénonciation de Chirac et de Villepin pouvait profiter au FN et non directement à Sarkozy.

Et pourtant… J’ai la certitude que, dans sa grande sagesse, le madré Bongo a dispensé ses largesses du PS au Front National, même si sa générosité très calculée a prioritairement bénéficié à la nébuleuse néo-gaulliste. Ce qu’il suggère d’ailleurs à demi-mots dans un livre d’entretiens à clés paru en 2000 chez Grasset, et intitulé “Blanc comme Nègre”. Et que deux membres de son entourage m’ont confirmé sous le sceau de l’anonymat.

Son repentir est un tantinet tardif, et singulièrement sélectif

Le doyen Omar entretenait au demeurant des relations cordiales avec Jean-Marie Le Pen, dont il appréciait l’abattage et les talents de bateleur d’estrade. La vivacité de la réaction du président d’honneur du FN aux accusations de Robert Bourgi trahit à mon sens une gêne profonde. Il sera délicat, tant pour sa fille que pour les caciques du PS, d’exploiter durablement le réquisitoire de l’avocat sarkozyste. Gare aux retours de bâton. Pour avoir un peu exploré les “légions blanches” de quelques potentats africains (à commencer par Bongo et Gbagbo), je sais qu’on y croise au moins autant d’aventuriers venus de l’extrême-droite que d’hommes supposés de gauche. Ou de gôche s’agissant de Roland Dumas. Cela posé, il est exact qu’à ce stade, Marine Le Pen apparaît comme la principale bénéficiaire d’un déballage qui dope son discours sur les “tous pourris”.

Désiré: Robert Bourgi croit-il bien faire en étalant maintenant tout le mal qu’il a fait à l’Afrique? Est-ce pas une manière de régler le compte à Sarkozy car j’imagine mal que ces financements occultes s’arrêtent brutalement? Sarkozy n’a t’il pas limogé son secrétaire d’état à la coopération pour plaire à Bongo?

Si Robert Bourgi règle ses comptes, ce n’est pas avec Sarkozy, qu’il épargne pour l’heure avec une touchante obstination, mais bien avec son ex-intime Villepin et avec la Chiraquie. Son repentir est un tantinet tardif, et singulièrement sélectif. De même, il est exact que “l’homme de l’ombre” s’est brûlé au soleil des médias pour se vanter d’avoir été le porte-flingue de “Papa Bongo” lors de l’éviction de Jean-Marie Bockel, coupable d’avoir prétendu “signer l’arrêt de mort de la Françafrique”.

n00w: Pourquoi un type qui fait du business et qui croque de quoi gagner sa vie chichement se met d’un seul coup à tout balancer? Ne serait-ce pas pour lui une façon de se protéger contre une menace qui pourrait peser?

La question du “timing” est évidemment cruciale. Sans céder à une névrose complotiste en vogue, on ne peut que constater la concomitance entre cette sortie à grand spectacle et le calendrier judiciaire.

En plein procès Chirac et à trois jours du verdict en appel du procès Clearstream, qui pourrait blanchir pour l’essentiel Villepin. Comme je le suggère dans une réponse antérieure, il est très probable que Bourgi, qui redoute de disparaitre de la scène, allume ainsi des contre-feux et rappelle à qui de droit la persistance d’une capacité de nuisance, fût-elle résiduelle. Quant à savoir si Me Bourgi, cet avocat qui ne plaidait jamais, vivait “chichement”… Quelques témoins jurent l’avoir vu garer sa Ferrari dans le cour de l’Elysée. Et il lui arrivait de quémander auprès de “Papa Bongo” une rallonge, invoquant notamment les frais liés à son statut de tuteur légal d’une fille née de la liaison entre Omar Bongo et Chantel Myboto, héritière d’un cacique du Parti démocratique gabonais, l’ex-parti unique, saisi en 2005 par le démon de la dissidence.

bribelle: Je ne comprends pourquoi Mr Bourgi serait un émissaire officieux de “la Sarkozie” en Afrique!

Il l’était. Tenons-nous en aux faits. Fin septembre 2007, fraîchement élu, Sarkozy épingle en personne au revers du veston de Bourgi les insignes de chevalier de la Légion d’honneur. Dans son discours, fort élogieux, le chef de l’Etat dit “pouvoir compter sur [ta] participation à la politique extérieure de la France, avec efficacité et discrétion”. Pour l’efficacité, les paris sont ouverts. Pour la discrétion, c’est raté. De la sorte, Sarkozy remet en selle un émissaire dont l’influence s’étiolait sous Chirac. Du fait notamment de son divorce avec Villepin, en 2005.

La question du “timing” est évidemment cruciale

Dès lors, Bourgi va “initier” aux mystères du bois sacré subsaharien le président, et plus encore le secrétaire général de l’Elysée de l’époque, Claude Guéant, saisi par l’Afrique comme Le Trouhadec le fut par la débauche. Enfin, Bourgi a convoyé des messages et joué un rôle -moins décisif qu’il le prétend d’ailleurs- dans une tentative de rapprochement entre Paris et l’Ivoirien Gbagbo. De même, il a parfois figuré sur la liste des invités officiels de l’Elysée lors de voyages africains. Pour ne citer qu’un exemple, je l’ai vu à Brazzaville à l’arrivée de l’avion de Sarkozy. Pour l’anecdote, il se tenait alors au côté de Bruno Joubert, ce conseiller Afrique du “Château” dont il obtiendra à l’usure la tête. Et qui sert aujourd’hui comme ambassadeur de France à Rabat (Maroc).

wilfried125: Bonjour, comme il n’y a pas de preuve quelle peut être la suite de cette affaire en terme juridique?

Question pertinente. En l’absence, par exemple, de reçus, de pièces comptables ou de bordereaux de virements bancaires -là est tout le charme de la mallette-, l’instruction ne pourrait s’appuyer que sur des aveux, improbables, et des témoignages, forcément fragiles.

toto: Bourgi lui-même risque-t-il d’être inquiété par la justice?

En théorie, il peut l’être. Encore faut-il pour cela que les plaintes déposées -notamment par des ONG de type Sherpa ou Transparency International- soient, sur le modèle de l’affaire dite des “Biens mal acquis”, jugées recevables. En clair que le Parquet, soumis à la tutelle du pouvoir politique, n’entrave pas la procédure. A ce stade, il ne semble d’ailleurs pas particulièrement pressé d’engager les opérations. Peut-être devra-t-il s’y résoudre, notamment si l’émoi suscité par l’affaire perdure ou s’amplifie.

Maints acteurs politiques, notamment au sein du PS, réclament la création d’une commission d’enquête parlementaire. Requête fondée à coup sûr, mais dont le succés interdirait l’engagement simultané d’une instruction.

Avicenne: Est il vrai que Karim Wade a sollicité Robert Bourgi pour faire intervenir l’armée Française à Dakar, lors des manifs de Juin dernier à Dakar?

Bourgi le jure. Les Wade père et fils le nient. Une certitude: le lien, hier très privilégié, entre le tandem Abdoulaye-Karim et “l’ami Robert”, natif de Dakar, rejeton d’une fameuse dynastie libano-sénégalaise, n’a cessé de se dégrader au fil des mois. Les affirmations de Bourgi lui ont porté le coup de grâce.  


SUR LE MÊME SUJET
Robert Bourgi dément le versement de fonds gabonais à Sarkozy
L'avocat Robert Bourgi a démenti mercredi que l'ancien président du Gabon ait financé la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, comme l'affirme l'ancien directeur adjoint de cabinet de feu Omar Bongo. Mike Jocktane, passé dans l'opposition à Ali Bongo qui a succédé à son père après la mort de ce dernier en 2009, affirme dans un livre que les supposées remises d'argent en espèces rapportées en septembre par Robert Bourgi, et censées avoir concerné uniquement Jean-Marie Le Pen et le camp de Jacques Chirac, se sont prolongées sous Nicolas Sarkozy. "Ce que dit Robert Bourgi est vrai, mais incomplet : Omar ...
Lire l'article
Sarkozy financé par Bongo en 2007 ? Bourgi dément
L'avocat Robert Bourgi a démenti mercredi que l'ancien président du Gabon ait financé la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, comme l'affirme l'ancien directeur adjoint de cabinet de feu Omar Bongo. Mike Jocktane, passé dans l'opposition à Ali Bongo qui a succédé à son père après la mort de ce dernier en 2009, affirme dans un livre que les supposées remises d'argent en espèces rapportées en septembre par Robert Bourgi, et censées avoir concerné uniquement Jean-Marie Le Pen et le camp de Jacques Chirac, se sont prolongées sous Nicolas Sarkozy. "Ce que dit Robert Bourgi est vrai, mais incomplet ...
Lire l'article
AFFAIRE BOURGI: Bongo aurait financé la campagne de Sarkozy
Selon un proche de l'ancien président du Gabon, ce dernier aurait financé la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Bis repetita. Le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 est à nouveau visé. Dans un livre à paraître jeudi, Le scandale des biens mal acquis (éd. La Découverte), Mike Jocktane, ancien conseiller personnel et directeur adjoint du cabinet d'Omar Bongo affirme que l'ancien président gabonais a financé la campagne présidentielle de l'actuel chef de l'État français. Dans l'ouvrage, signé des journalistes Xavier Harel et Thomas Hofnung, Mike Jocktane contredit les mots de Robert Bourgi. En septembre, l'avocat franco-libanais ...
Lire l'article
WikiLeaks : Robert Bourgi, le dernier des Mohicans
En 2009 et 2010, six télégrammes de l’ambassade américaine à Paris, révélés par WikiLeaks, évoquent le rôle de Robert Bourgi dans les affaires africaines. Morceaux choisis. Le 25 février 2010 : « Maréchaux [conseiller Afrique à l’Élysée, NDLR] a critiqué de façon virulente l’avocat français, l’homme d’affaires et le réputé intrigant Robert Bourgi, souvent considéré comme le dernier représentant de l’ère classique de la “France-Afrique” (dont les vestiges sont encore présents). Selon Maréchaux, Bourgi […] est toujours prêt à travailler pour son propre intérêt en gagnant la faveur des dirigeants africains, notamment Bongo au Gabon ou, plus récemment, Rajoelina [Madagascar]. » Le ...
Lire l'article
Accusations de Bourgi : Jean-Marie Le Pen saisit la justice
L'ex-président du Front national Jean-Marie Le Pen a saisi jeudi la justice contre les accusations de Robert Bourgi sur un financement de sa campagne électorale de 1988 par des fonds occultes provenant du Gabon, a-t-on appris de source judiciaire. M. Le Pen a saisi le tribunal de grande instance de Paris d'une citation directe pour diffamation à l'encontre de M. Bourgi. Il demande 100.000 euros de dommage et intérêts. Aucune date n'a encore été fixée pour l'audience, a précisé cette source. Après avoir mis en cause Jacques Chirac et Dominique de Villepin, Robert Bourgi, conseiller officieux pour l'Afrique de Nicolas Sarkozy, avait ...
Lire l'article
"Ce que dit Bourgi est fondé sur une réalité", assure Lorrain de Saint-Affrique, exclu du FN en 1994. Un ancien conseiller en communication de Jean-Marie Le Pen, Lorrain de Saint-Affrique, a confirmé mardi 13 septembre sur le site internet de Marianne les propos de Robert Bourgi sur des fonds occultes remis par l'ancien président gabonais Omar Bongo à Jean-Marie Le Pen, s'attirant un démenti immédiat. "Ce que dit Bourgi est fondé sur une réalité. J'en ai été le témoin en 1988. Il y a d’ailleurs beaucoup de témoins de tout cela. Trop de gens sont concernés pour que l’affaire soit étouffée ...
Lire l'article
De Corinne DELPUECH (AFP) L'avocat Robert Bourgi a continué à distiller ses accusations sur les bénéficiaires de l'argent noir de la "Françafrique" en y incluant lundi Jean-Marie Le Pen, provoquant une avalanche de réactions politiques et la curiosité du barreau de Paris sur ses activités. "M. Jean-Marie Le Pen a été reçu par le président Bongo et le président Bongo a financé la campagne électorale de M. Jean-Marie Le Pen en 1988", a affirmé Me Bourgi à BFMTV lundi soir, citant l'ex-président du Gabon. Le fondateur du Front national a aussitôt démenti des accusations "ridicules", "téléguidées" selon lui par Nicolas Sarkozy, avant d'annoncer ...
Lire l'article
Après Jacques Chirac et Dominique de Villepin, c’est désormais Jean-Marie Le Pen qui est visé par l'avocat franco-libanais Robert Bourgi. Ce dernier l'accuse d'avoir financé sa campagne présidentielle de 1988 en partie avec des fonds du président gabonais, feu Omar Bongo. L'ancien leader du Front national dément catégoriquement. En véritable tonton flingueur de la politique française, Robert Bourgi continue d’aligner ses « révélations » sur la Françafrique. Et ses victimes. Après avoir mis en cause, dans une interview au Journal du Dimanche du 11 septembre, Jacques Chirac et Dominique de Villepin, Robert Bourgi a affirmé lundi soir sur BFM TV que ...
Lire l'article
Dans le cadre de la restructuration de la Chambre de commerce, une campagne d’adhésion des opérateurs économiques a démarré depuis le 8 octobre à Libreville et à l’intérieur du pays. Une opération qui vise à rendre ses lettres de noblesse à cette structure afin de lui permettre de jouer pleinement son rôle d’outil de développement économique et d’épanouissement du secteur privé. La Chambre de Commerce, d’Agriculture, d’Industrie et des Mines du Gabon nourrit un rêve : sortir de sa léthargie et jouer enfin son rôle d’outil de développement économique et d’épanouissement du secteur privé. C’est dans ce cadre que ...
Lire l'article
Les experts gabonais et congolais de la CEEAC sont en conclave à Libreville depuis le 20 mai dernier pour baliser la mise en oeuvre des projets de construction de la route reliant Libreville à Brazzaville et de la voie ferroviaire entre Franceville et Lekiki. Cet atelier de réflexion devrait permettre d’élaborer une stratégie de financement de ces projets prioritaires du NEPAD. La mise en œuvre des projets d’intégration sous régionale prioritaires du NEPAD est au centre de l’atelier de réflexion qui réunit depuis le 20 mai dernier à Libreville des experts gabonais et congolais autour du secrétaire ...
Lire l'article
Robert Bourgi dément le versement de fonds gabonais à Sarkozy
Sarkozy financé par Bongo en 2007 ? Bourgi dément
AFFAIRE BOURGI: Bongo aurait financé la campagne de Sarkozy
WikiLeaks : Robert Bourgi, le dernier des Mohicans
Accusations de Bourgi : Jean-Marie Le Pen saisit la justice
Un ex-conseiller de Le Pen confirme les accusations de Bourgi
Après Chirac et Villepin, Bourgi accuse Le Pen de financement occulte
Affaire Bourgi : Le Pen financé par Omar Bongo ?
Gabon : Chambre de commerce cherche adhérents
Gabon : La route Libreville – Brazzaville cherche des bailleurs de fonds


Votez cet article (Cliquez les étoiles · 1 = mauvais - 5 = excellent)
1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (Aucun vote pour le moment)
Loading...

Auteur/Source: · Date: 14 Sep 2011
Catégorie(s): Afrique,Coopération,Françafrique,Monde,Révélations
Fil RSS 2.0 · Commentaires/Trackback autorisés

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*