Affaire Bourgi : Le Pen incriminé par l’ex-premier ministre du Gabon
Nouvelle confession gênante pour Le Pen dans l’affaire des mallettes : l’ancien Premier ministre gabonais Jean Eyeghe Ndong affirme avoir clairement remis de l’argent à l’ex-leader du FN, confirmant ainsi les déclarations de Robert Bourgi.
Jean-Marie Le Pen dément fermement. Pourtant, les accusations portées à son encontre par Robert Bourgi viennent d’être confirmées par l’ancien Premier ministre gabonais Jean Eyeghe Ndong (de 2006 à 2009). Ce dernier a en tout cas déclaré lors d’un entretien à la radio RFI que l’envoi de « valises d’argent » était d’usage entre l’ex-président Omar Bongo et « certaines autorités françaises ».
L’ancien leader nationaliste affirme lui-même qu’il s’agit d’ «une pratique courante ». Il détaille le procédé utilisé : « la méthode est de donner par hypothèse dix milliards de subvention à un pays, étant convenu que comme dans toute affaire il y a 15% de remise. Et ces 15% reviennent par des détours plus ou moins astucieux ou secrets vers ceux qui ont pris la décision de faire cadeau notre argent à ces pays ».
Un “raciste” à qui l’on aurait fait des “gentillesses”
Pour autant, Jean Eyeghe Ndong dit ne pas avoir été témoin de cet envoi d’argent. Mais il en a discuté avec Omar Bongo, qui lui a confirmé la pratique et en dit un peu plus sur l’identité des bénéficiaires. « Il (Omar Bongo, ndlr) m’a dit un jour qu’il a eu quelques gentillesses avec le président de l’extrême droite française. Il me l’a confirmé (…) en disant ‘ce Monsieur, pourtant il est raciste mais il n’empêche que je lui ai fait cette gentillesse des valises d’argent’ ».
Selon Robert Bourgi qui se proclame « repenti », Omar Bongo lui aurait confié que « Le Pen était content de partir avec l’argent d’un nègre ». Sur BFM TV, l’ex-conseiller de Jacques Chirac a affirmé que l’ancien leader du FN avait financé sa campagne présidentielle de 1998 avec de l’argent « offert » par Omar Bongo, l’ancien président du Gabon.
Par Actu France-Soir
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