Affaire Bourgi : le classement sans suite de l’affaire des «mallettes africaines» déçoit les Africains
Après l’annonce faite par la justice française mercredi 16 novembre du classement sans suite de l’affaire Bourgi, quelques réactions se sont étonnées d’une telle décision suite aux révélations de l’avocat. En Afrique, la déception domine dans la société civile.
La justice française a classé sans suite l’enquête ouverte après les révélations de l’avocat Robert Bourgi. Et ce, faute de preuve. Dans la presse, l’ancien conseiller de l’ombre de l’Elysée avait expliqué avoir transporté à plusieurs reprises des valises pleines d’argent et provenant de chefs d’Etat africains pour les remettre à l’ex-président Jacques Chirac et son Premier ministre Dominique de Villepin.
Maître William Bourdon est l’avocat de l’ONG Transparency International France, et président de l’association Sherpa, partie civile dans l’affaire des biens mal acquis. L’avocat dénonce le fait que l’on ne se soit pas donné les moyens de savoir exactement ce qui s’était passé. Pour lui, ce sont des faits très graves qui « entâchent gravement l’image d’un certain nombre de décideurs publiques, voir l’image de la France elle-même », et qui nécessitaient donc de ne pas être bâclés par une enquête préliminaire.
Des reproches partagés par la société civile africaine notamment par les associations qui se battent contre la corruption et la transparence des ressources publiques nationales.
Brice Makosso, coordinateur de la plateforme Publiez ce que vous payez, au Congo Brazzaville: “On aurait préféré que la justice aille jusqu’au bout pour la manifestation de la vérité puisqu’on sait très bien que l’argent des Africains alimente les campagnes politiques en France. Nous, les Africains, nous nous interrogeons toujours sur ce que sont les dessous. Quel est le retour ? Que gagnent les dirigeants africains en retour en finançant les campagnes en Europe….C’est un rendez-vous manqué.”
Marc Ona, porte-parole de la coalition contre la vie chère au Gabon: “Ce que nous regrettons, c’est qu’à chaque fois qu’un dossier sur un responsable politique africain ou sur un responsable politique français essaie d’avancer, il y a toujours une sorte de stop de la part de la justice française. On aurait préféré que l’enquête se poursuive pour mettre un bon coup d’arrêt à la Françafrique.”
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