Pourquoi Sarkozy n’a pas annoncé sa candidature dimanche
Auteur/Source:
TF1
·
Date: 30 Jan 2012
Catégorie(s):
Monde
Malgré les appels du pied de nombreux responsables de droite, le chef de l’Etat n’a donc pas, comme prévu, franchi le Rubicon à la télévision. Il préfère jouer de sa posture de “président courage”. Jusqu’à quand ?
« Courage et lucidité ». A entendre les maîtres-mots de la droite après l’intervention de Nicolas Sarkozy, on devinait la stratégie du chef de l’Etat dimanche soir : reprendre la main sur le fond et se montrer en homme aux commandes du pays et au service des Français. Et tant pis pour tous ses amis à droite qui réclamaient une déclaration rapide de candidature, inquiets de la domination de François Hollande dans toutes les intentions de vote. « Je ne peux pas mettre ce pays en situation d’avoir un président candidat pendant des mois interminables”, a expliqué Nicolas Sarkozy. Il a relevé que la question s’était posée pour tous ses prédécesseurs et “avec sagesse, tous ont pris la même décision : quand on est chef de l’Etat, on a des devoirs, on assume ces devoirs”.
A l’Elysée, on sait bien que le défi n’est plus de faire baisser l’impopularité du président tant les erreurs de style du début du quinquennat et le sentiment d’injustice dans le pays rendent cette mission impossible. Tout l’enjeu est d’installer le moins mal possible la dernière ligne droite de la campagne en mars-avril avec dans l’opinion la figure d’un président-candidat “courageux” face à un candidat socialiste supposé « démagogue » et « arrogant ». A de multiples reprises tout au long de la soirée, le locataire de l’Elysée a employé les mots « devoir », « lucidité » et « courage ».
“Il fallait se bouger”
S’il s’est concentré sur les questions économiques dimanche soir, consacrant une très large partie de son interview sur l’emploi et la bataille de la compétitivité, c’est parce que c’est le terrain sur lequel le chef de l’Etat conserve une relative confiance des Français par rapport à ses rivaux pour 2012. Ce thème du « président protecteur contre la crise » lui avait permis de reconstituer à l’automne son socle, en tout cas à droite, une base électorale qui s’est depuis grandement fragilisée avec la dégradation de la note de la France et les très mauvais chiffres du chômage.
C’est l’accélération de la hausse du chômage à la fin de l’année qui a d’ailleurs convaincu Nicolas Sarkozy de se lancer dans le pari très risqué de la TVA sociale et de la renégociation à risques des 35 heures. Depuis des mois, Jean-François Copé et ses amis de l’UMP plaidaient en ce sens, confiant en privé qu’ « il fallait se bouger », jetant du coup en creux un regard assez sévère sur le quinquennat écoulé. Mais il aura fallu la sévère rechute de la crise financière l’été dernier pour que le président de la République se décide à mettre en place des réformes structurelles pour commencer à changer le modèle de croissance du pays. En ligne de mire, le modèle allemand moins tourné sur la consommation et plus tourné sur la production et donc l’emploi.
Dans les pas de Merkel
Mais à moins de 100 jours du 1er tour de la présidentielle, le timing politique jette une lumière étrange sur ces décisions de Nicolas Sarkozy : est-ce un baroud d’honneur pour laisser une trace de « courage et de lucidité » ? Est-ce une stratégie de la continuité avec des propositions nouvelles ? Est-ce une façon de faire de nouveau tourner le débat autour de ces idées ? Sans doute un peu des trois. Reste qu’à la toute fin de son quinquennat, le président français met ses pas dans ceux d’Angela Merkel, une logique industrielle lourde qui procède plus d’un début de mandat. Mais lui reste-t-il d’autres cartes en mains ? Poser la question est déjà une forme de réponse.
En programmant l’action politique jusqu’au bout de son mandat, le président se veut protecteur de lui-même tant le candidat Sarkozy a promis en 2007, et l’heure du bilan doit être retardée le plus tard possible voire évitée. Lancer de nouvelles mesures qui vont faire le débat politique et syndical dans les prochaines semaines répond sans doute de cette logique de projection dans l’avenir. Même si la TVA sociale ne sera applicable qu’au mois d’octobre, sa logique doit être « dans les esprits avant le vote », selon les mots d’un ténor de la majorité. Comme si Nicolas Sarkozy voulait être jugé en mai sur les dernières réformes de son quinquennat censées identifier le capitaine courage « qui ne ment pas aux Français ».
A la veille de son interview, un sondage montrait bien que sa candidature importait bien moins aux Français que les mesures pour l’emploi et contre les effets de la crise économique et sociale. D’où sa volonté de rester président le plus tard possible. Mais comme un futur candidat, il a truffé son discours de piques contre ses futurs rivaux, dénonçant un “climat de démagogie” en visant explicitement son rival socialiste, sans le nommer. “Ce qui rend les Français inquiets, c’est quand on leur propose n’importe quoi”, a-t-il lancé. Pas encore candidat officiel mais dimanche soir, c’était déjà bien en chef de la droite cherchant à cliver que Nicolas Sarkozy est apparu aux Français. Une figure politique étrange d’un président à l’impopularité inédite à trois mois d’un scrutin.
SUR LE MÊME SUJET
| Fred Dufour
La campagne présidentielle s'est encore accélérée hier soir. Avec l'intervention du chef de l'Etat retransmise en direct sur huit chaînes de télévision -du jamais vu-, les réactions politiques ne tournent ce matin qu'autour des annonces de Nicolas Sarkozy. Il faut dire que le Président de la République n'a pas lésiné sur le nombre de mesures. Hausse de la TVA de 1,6 %, création d'une banque de l'Industrie, augmentation de droit de construire de 30 %, il a annoncé près de huit mesures qui devrait rentrer en vigueur au plus tard en octobre... Ce qui pose évidemment la ...
Lire l'article
A l'issue d'un entretien avec Hamid Karzaï, président de l'Afghanistan, hier à Paris, Nicolas Sarkozy a annoncé que le rapatriement des troupes françaises combattantes serait achevé fin 2013, soit une année plus tôt que prévu.
Une semaine après la mort de quatre militaires français tués dans la vallée de la Kapisa, en Afghanistan, Nicolas Sarkozy a annoncé, hier, à l'issue d'un entretien qu'il venait d'avoir avec le président de l'Afghanistan Hamid Karzaï, que « le rapatriement des troupes françaises combattantes déployées dans ce pays sera achevé dès la fin de 2013 ». C'est une année plus tôt que le terme de ...
Lire l'article
Dans un communiqué, Paris annonce que Nicolas sarkozy sera l'hôte d'Alassane Ouattara lors de l'investiture de ce dernier à Yamoussoukro, le 21 mai.
L'annonce renforcera peut-être la conviction de ceux qui croient qu'Alassane Ouattara est le « président de la France ». L'Élysée a indiqué dans un communiqué que Nicolas Sarkozy assisterait à l'investiture du nouveau président ivoirien, accompagné par son ministre des Affaires étrangères Alain Juppé et Henri de Raincourt, le ministre chargé de la Coopération. Selon le communiqué, Sarkozy rencontrera ensuite la communauté française de Côte d'Ivoire à Abidjan, sur la base de Port-Bouët et y prononcera une allocution.
Lire ...
Lire l'article
Paris a tourné le dos à la doctrine en vigueur depuis l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy. Après la Libye, la Côte d’Ivoire : l’armée française n’hésite plus à ouvrir le feu en Afrique.
Intervenir ou pas ? Pendant quelques jours, Nicolas Sarkozy hésite. Normal. Depuis son arrivée au pouvoir, en mai 2007, le président français a une formule magique : « La France n’est plus le gendarme de l’Afrique. » En février 2008, au lendemain de la bataille de N’Djamena, il lance même fièrement : « Je n’ai pas autorisé à ce qu’un seul soldat français tire sur un Africain. » Quelques jours plus ...
Lire l'article
Il y a quelque chose de pourri dans le Royaume du Danemark » comme aurait dit William Shakespeare ! Ali Bongo, ajoute-t-on dans la rue gabonaise n’est favori de personne ici au Gabon. Il faut que cela soit clair. Il est peut-être favori pour France24 mais pas pour les Gabonais » Nous rappellerons pour commencer l’historique du système de corruption au Gabon tel que défini par l’excellent article paru sur Rue 89 (http://www.rue89.com).
Nous présenterons ensuite un autre article sur le même sujet et enfin la situation du secteur pétrolier au Gabon retenu à partir du site Agoravox puis nous ...
Lire l'article
La campagne électorale en vue de la présidentielle de dimanche prochain au Gabon prend un nouveau tournant, avec l’adhésion d’une dizaine des 23 candidats en lice à un front commun, en vue de barrer la route au parti démocratique gabonais au pouvoir le PDG. L’une des voie les plus virulente dans cette croisade contre le PDG, est celle de l’un de ses derniers premiers vice président et dernier premier ministre de feu président Omar Bongo Ondimba, Jean Eyeghe Ndong, qui est engagé à cette présidentielle en indépendant depuis sa démission du gouvernement, justifiait il, pour contester les modalités de ...
Lire l'article
Le président du mouvement ‘’ Bongo Doit Partir’’ (BDP), Daniel Mengara, au cours d’un point de presse ce mercredi à Libreville, a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle du 30 août prochain.
« Cette candidature n’est pas pour moi. Elle est celle des Gabonais connus et inconnus qui ont souffert du dédain et de l’irresponsabilité de ceux qui ont dirigé pendant 42 ans », a déclaré Daniel Mengara.
Lire l'article
Le président du mouvement ‘’ Bongo Doit Partir’’ (BDP), Daniel Mengara, au cours d’un point de presse ce mercredi à Libreville, a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle du 30 août prochain.
« Cette candidature n’est pas pour moi. Elle est celle des Gabonais connus et inconnus qui ont souffert du dédain et de l’irresponsabilité de ceux qui ont dirigé pendant 42 ans », a déclaré Daniel Mengara.
Lire l'article
Casimir Oyé Mba, 67 ans, ministre d’Etat, en charge des Mines et pétrole dans le gouvernement sortant devrait annoncer mardi matin à Libreville sa candidature à la présidentielle du 30 août 2009. Monsieur Oyé Mba, ancien premier ministre, ex Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), ancien candidat au poste de président de la Banque Africaine de développement (BAD) et jusque là membre du Bureau politique du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir), figure parmi les candidats malheureux à la candidature de ce parti au scrutin du mois prochain.
Le PDG, rappelle-t-on, a investi dimanche Ali Bongo Ondimba, ...
Lire l'article
De nombreuses personnes ont salué à Ntoum (39 Km de Libreville), la candidature du membre du bureau politique du PDG, Casimir Oyé Mba à la candidature de la présidentielle à venir, lesquelles ont estimé que c'est l'homme qu'il faut pour succéder à Omar Bongo Ondimba, rapporte un reporter de l'AGP.
''Je crois qu'il est capable de diriger le pays raison pour laquelle il doit être investi par le son parti, car il a un bon parcours politique'', a souligné un notable qui a recquit l'anonymat.
M. Oyé Mba aura occupé les fonctions de gouverneurà banque des Etats de l'Afrique centrale ...
Lire l'article
Martine Aubry a estimé ce matin, sur RTL que Nicolas Sarkozy était «un peu perdu”
Afghanistan. Sarkozy annonce le retrait anticipé des troupes d’ici 2013
Côte d’Ivoire : Sarkozy à Yamoussoukro pour l’investiture de Ouattara
Côte d’Ivoire : pourquoi la France y est allée
Gabon : Pourquoi SARKOZY valide-t-il le coup d’état militaire déguisé d’ALI BONGO ?
Mise en route de la candidature unique de l’opposition gabonaise à la présidentielle de dimanche.
Gabon: Dr Daniel Mengara annonce officiellement sa candidature à la présidentielle du 30 août prochain
Gabon: Dr Daniel Mengara annonce officiellement sa candidature à la présidentielle du 30 août prochain
Gabon: Casimir Oyé Mba annonce sa candidature à la présidentielle mardi à Libreville
Politique :La candidature de M. Oyé Mba à la candidature de la présidentielle saluée par les populations de Ntoum
Votez cet article (Cliquez les étoiles · 1 = mauvais - 5 = excellent)

Loading...
Auteur/Source:
TF1
·
Date: 30 Jan 2012
Catégorie(s):
Monde Fil RSS 2.0 ·
Commentaires/Trackback autorisés