Case à Palabres du BDP-Gabon Nouveau

Sujet: "Echos du Congrès (CIGASANA)"     Précédente | Suivante
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Conférences Propositions du CIGASANA Discussion 11
Discussion 11
BDPadmin
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19-oct-01, 08h23  (Heure de: New Jersey)
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"Echos du Congrès (CIGASANA)"
 
   Chers compatriotes,

Le CIGASANA

Le Congrès Inter-Gabonais de Salut National (CIGASANA) s'est tenu, comme prévu, du 8 au 15 octobre 2001.

Le Congrès fut un succès non seulement sur la base de la qualité des débats, mais aussi du travail effectué.

1) Le CIGASANA s'est tout d'abord penché sur la Constitution gabonaise. Les participants ont pu, de manière objective, aboutir à un modèle de constitution très proche de celui proposé par le BDP, un modèle capable un jour d'assurer au pays une stabilité politique conséquente.

2) Le Congrès s'est ensuite penché sur les problèmes socio-économiques du Gabon et un certain nombre de mesures d'urgences ont été proposées dont le but serait de sortir le pays de son bourbier actuel en 5 ans.

3) Les Participants ont ensuite rédigé:

- Un certain nombre de résolutions sur la situation du Gabon et la manière d'y rémédier.
- Une lettre adressée à Monsieur Omar Bongo
- Une lettre adressée à l'opposition gabonaise

Un Comité de suivi a été mis en place et des stratégies visant à apporter le changement démocratique au Gabon ont été élaborées.

Les items 2 et 3 ont été publiés dans le premier numéro du BDPiste, le journal d'information du BDP-Gabon nouveau.

Le BDPiste est sorti.

Le premier numéro du BDPiste, le journal d'information du BDP-Gabon Nouveau est enfin sorti. Nous avions attendu la fin des travaux du CIGASANA pour sortir une édition spéciale qui publierait les résultats du Congrès.

Le BDPiste est un journal de 8 pages de manière générale, mais l'édition spéciale sortie du Congrès publiée le 16 octobre 2001 est de 12 pages tirées à 3000 exemplaires.

Le premier numéro du BDPiste contient toutes les résolutions sorties du Congrès, ainsi que la lettre adressée par les Congressistes à Monsieur Omar Bongo et à l'opposition gabonaise. Les prochains numéros présenteront la nouvelle constitution issue du Congrès au peuple gabonais. Nous placerons les deux textes côte à côte pour vous permettre de voir la différence entre les deux documents.

Nous sommes très excités par la naissance de ce journal car nous savons qu'il atteindra des Gabonais là où le Net n'est pas disponible. Ce sera donc un important outil de communication entre le peuple gabonais et le BDP.

Vous pouvez vous procurer un exemplaire du BDPiste soit au siège du BDP, soit auprès des cellules qui sont les plus proches de votre ville. Les cellules pourront ainsi vous fournir une copie. Les tarifs applicables pour l'achat ou l'abonnement au BDPiste sont disponibles sur le site Internet du BDP-Gabon Nouveau et sur le journal lui-même.

Donc, pour voir à quoi ressemble le journal du BDP Gabon Nouveau, allez ici: http://www.bdpgabon.org/bdpiste/

Pour commander votre exemplaire: http://www.bdpgabon.org/bdpiste/abon_achat/achat.shtml

Pour vous abonner: http://www.bdpgabon.org/bdpiste/abon_achat/

Pour devenir membre du BDP-Gabon Nouveau: http://www.bdpgabon.org/adhesion.shtml

Rejoignez donc le BDP et les autres compatriotes dans ce combat pour la libération de notre pays. Achetez le journal pour aider à financer le changement au Gabon. Sachez que chaque franc, chaque Euro, chaque dollar que vous mettrez à notre disposition par l'adhésion au BDP ou par l'achat du journal constituera un geste patriotique qui nous rapprochera un peu plus de la libération.

Il y a deux sortes de compatriotes. Il y a ceux qui sont au front (nous) et ceux qui les soutiennent (vous). Puisque tout le monde, pour diverses raisons (peur, manque de temps, découragement, déception, etc.), ne peut pas être au front, ceux qui ne peuvent pas y être peuvent au moins contribuer à la libération par leur soutien moral et financier.

Ne laissez donc pas l'histoire de votre pays se faire sans vous. Le BDP sera bientôt prêt à bouger. Le serez-vous? Ou du moins, serez-vous prêt à nous soutenir quand le moment sera venu? Si "Oui" est votre réponse, alors achetez le journal et adhérez dès maintenant. Tout franc que vous nous donnerez servira au combat pour la libération du Gabon.

Non, chers amis, le moment n'est plus à l'indifférence. L'on ne peut plus, dans le Gabon d'aujourd'hui, se permettre de se montrer politiquement indifférent alors que le pays va à la dérive. Nous vous disons donc de ne pas laisser l'histoire de votre pays se faire sans vous. Rejoignez-nous, à votre manière, dans le combat.

Au moment du jugement dernier, on vous demandera: "Mais où étiez-vous donc quand vos compatriotes se débattaient pour sauver votre pays?"

Soyez de ceux qui répondront, avec ferté: " J'y étais! J'y ai contribué."


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  Sujet     Auteur     Posté le     ID  
  Echos du Congrès sur la constitution ELAMINEG 04-sept-04 1
     Echos du Congrès sur la constitution : Préambule ELAMINEG 04-sept-04 2
         Echos du Congrès sur la constitution : Préambule (fin) ELAMINEG 04-sept-04 3
             RE: Echos du Congrès sur la constitution : Préambule (fin) Mabongo 04-sept-04 4
         RE: Echos du Congrès sur la constitution : Préambule Mabongo 04-sept-04 5
             Patriote Mabongo : Préambule en référence à Dieu ELAMINEG 05-sept-04 6
                 TITRE PRELIMINAIRE (1er Partie) ELAMINEG 11-sept-04 7
                     TITRE PRELIMINAIRE (2ième Partie) ELAMINEG 18-sept-04 8
                         Je ne crois pas avoir bien compris l'article... kritik 12-oct-04 9

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ELAMINEG
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04-sept-04, 07h16  (Heure de: New Jersey)
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1. "Echos du Congrès sur la constitution"
En réponse au message #0
 
   Bonjour,

Je n'ai pas eu l'honneur de participer à vos travaux naissant. Pour autant, soucieux de mieux comprendre les élans et l'esprit de votre mouvement, je crois judicieux de vous faire connaitre ma pensée sur la constitution que vous proposez. aussi vais-je, dans les prochaine semaines, vous faire part de ma part de conviction. Je vous exposerais ainsi suivant chaque rubrique les réserves que je ressens sur un certain nombre d'articles que je crois opportun de discuter à défaut de modifier.

Dans tous les cas, les présentes propositions s'inspire de votre premier travail et de celui de la constituton actuellement opérationnelle au Gabon.Mon plan de travail s'articulera sur chaque titre de la manière suivante :

1- Préambule
2- TITRE PRELIMINAIRE DES PRINCIPES ET DES DROITS FONDAMENTAUX
3- TITRE PREMIER DE LA REPUBLIQUE ET DE LA SOUVERAINETE
4- TITRE II. DU POUVOIR EXECUTIF
1°: La présidence
2°: Le gouvernement
5- TITRE III DU POUVOIR LEGISLATIF
6- TITRE IV RAPPORTS ENTRE POUVOIR EXECUTIF ET POUVOIR LEGISLATIF
7- TITRE V DU POUVOIR JUDICIAIRE
8- TITRE VI DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE
9- TITRE VII DU CONSEIL NATIONAL DE LA COMMUNICATION
10- TITRE IX DES COLLECTIVITES LOCALES
11- TITRE X DES TRAITES, DES ACCORDS INTERNATIONAUX, DES ACCORDS DE
COOPERATION ET D'ASSOCIATION
12- TITRE XI DE LA REVISION DE LA CONSTITUTION
13- TITRE XII DES DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES

Mon nom est celui de ma fonction,
Pour mieux aimer et mieux servir,
Elamineg


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ELAMINEG
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04-sept-04, 08h23  (Heure de: New Jersey)
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2. "Echos du Congrès sur la constitution : Préambule"
En réponse au message #1
 
   Bonjour,

Dans votre préambule, j'ai noté deux inssuffisances qui sont conséquents à la constitution opérationnelle. Ce sont:

- La non référence à Dieu,
- L'inssuffisant ancrage dans notre état d'etre profond, c'est à dire à notre identité intrinsèque,


1 - La non référence à Dieu

Je m'interroge sur l'omission à Dieu qui en l'espèce, quelque soit notre compréhension de la vie, demeure en soit l'affirmation et le rattachement à un haut idéal. Nous, africains, acceptons bien de nous reférer à des textes historiques divers qui sont aussi le témoignage de notre situation de dominée. Car en fin de compte, c'est bien cela qui nourrit nos différenrentes adhésions aux multiples déclarations des droits de l'homme nées pour que l'asservissement des dominés cesse. Et c'est une bonne chose.

Mais c'est une moins bonne chose que ce soit là nos seules références. En claire, que nous négligions la seule référence qui vaille la peine d'etre soulignée : Celle à Dieu qui justifie l'humanité et qui transcende l'histoire.

Que l'on s'appele Makaga, Amadou, Ndong, ella, Mboumba ou "Ondimba", ce sont là l'expression d'une histoire authentique voulue par la providence et que, sans doute, l'action humaine détournera de son cours naturelle sous l'instigation des excès de tout genre. Et c'est ainsi qu'à coté de Makaga on a "alain", d'Amadou on trouve "Gilbert", de Ndong on colle "Francis", d'Ella on signe "Nestor", de Mboumba on aura "Anicet" et d'ondimba certainement "Albert". Ces référence ne nous choquent plus. Pourquoi ? Parce que nous estimons et ressentons intérieurement que le combat et les priorités sont ailleurs. Elles sont d'abord dans la nécessité de construire des régimes politiques qui permettront de garantir le développement de notre pays.

Aujourd'hui, nous sommes définitivement colonisés et assimilés, et nous n'y trouvons rien à redire. Pour autant, nous ne devons pas nier la seule chose qui soit peut etre libre et hors d'atteinte de l'occident, et qui puisse nous permettre de nous construire sur la base de nos références culturelles et spirituelles profondes. Et cette chose, ce moteur, cette énergie, cet idéal: c'est Dieu.

Ce n'est pas le dieu des chrétiens, des musulmans, des juifs, des boudhistes, des hindouistes, des baha'istes ou des taoistes, quoiqu'il soit aussi tout cela. C'est le Dieu des animistes auréolé et parfait dans tous les monothéismes, et que chacun servira suivant sa sensibilité. Mais pour le pays tout entier, pour notre Gabon, ce sera le Dieu de nos pères enrichi dans le chritianisme et l'islamisme,mais toujours à porté de nous, attendant délibéremment, patiemment, énigmatiquement qu'on se souvienne de lui. C'est le dieu de notre société acquise à la vrai solidarité, au devoir de servir, de travailler et de donner. C'est le dieu de l'ordre et de l'harmonie dont le droit d'ainesse était l'un des vivants symboles. C'est le dieu du progrès raisonnable et de la liberté acquise au mérite du travail et non pas à la consommation exlavagiste dans laquelle se vautre notre nation au bénéfice de l'occident.

Se référer à ce dieu, c'est ouvrir les portes de notre esprit et de notre coeur à l'idéal le plus élevé qui est de mourir pour sa patrie en acceptant, quand le moment viendra, de se sacrifier pour son frère. Nul n'a jamais vu Dieu, nous dit-on. Justement, c'est pourquoi il convient de s'y référer pour ennoblir notre volonté et faire de cette référence supreme le gage de nos dépassement, de l'amélioration continuelle de notre société. Ne pas se réferer à Dieu, ce n'est pas seulement la preuve que l'on ignore son existence, c'est surtout la preuve que l'on n'a pas d'idéal élevé, ou que ce dernier ne peut s'étendre en dehors des besoins de consommation. Dieu, aussi inconnu qu'il soit, aussi invisible qu'il soit, est le gage de notre liberté et le témoignage que nous pouvons changer notre vie. Nul ne voit ses propres pensées, et pourtant il les exprime, il les vit, il peut meme leur donner forme.


2- L'inssuffisant ancrage dans notre etre profond.

La caractéristique première de notre société, c'est le communautarisme. Mais cette caractéristique ne survi qu'en raison de la faculté au partage, au respect des ainés, et aux dispositions de chacun à trouver sa place.

Or au fil des années, le communautarisme recule au profit de l'individualisme et nous fait devenir une société occidentale hybride, sans vue, sans vocation, sans horizon.

Dans votre préambule comme dans celui du Gabon actuel, nous ne voyons pas un claire positionnement dans ce qui nous différencie par rapport à l'occident. J'entend par là qu'il faille affirmer notre attachement à nos valeurs, mais aussi la construction de notre Gabon à partir de ces valeurs. Parmi celles-ci, il y a la solidarité qui, par voie de systématisation donnera lieu au solidarisme ; mais il y a aussi l'attachement à Dieu et au chef. Précisons que le chef était toujours un sage et ne faisait pas de différence notoire entre les personnes à disposition de sa charge. Dans la société africaine évolué et légiférer par les sages, le chef, choisit par les hommes, est toujours une émanation Dieu qui a inspiré ceux qui l'ont choisi librement et sans tricherie. De ce point de vue, la société gabonaise était régie par un régime politique que nous pourions appeler : la théocratie démocratique. Et c'est en ce sens que votre proposition d'un conseil des sages me parait une très bonne idée.

Dans tous les cas, là s'arrete mes observations sur le préambule. Je me permettrais à la suite de ce message de vous faire une proposition.


Mon nom est celui de ma fonction,
Pour mieux aimer et mieux servir,
Elamineg


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ELAMINEG
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04-sept-04, 08h28  (Heure de: New Jersey)
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3. "Echos du Congrès sur la constitution : Préambule (fin)"
En réponse au message #2
 
   Voici notre proposition :

PROJET DE REFORME CONSTITUTIONNELLE DE LA REPUBLIQUE GABONAISE

Le Parlement a délibéré ;
Le Peuple a adopté par référendum ;
Le Président de la République, Chef de l'État, promulgue la loi dont la teneur suit:

PREAMBULE

Le peuple gabonais,

Conscient de sa responsabilité devant :
o Dieu,
o l’Humanité
o et l’Histoire,

Animé de la volonté :
o d’assurer son indépendance,
o de garantir son épanouissement dans l’unité nationale,
o et d’organiser la vie commune d’après les principes de la souveraineté nationale,

Convaincu du bien fondé et des principes :
o de la théocratie démocratique,
o du solidarisme,
o de la justice sociale,
o et de la légalité républicaine,

Affirme son attachement aux droits de l'homme et aux libertés fondamentales tels qu'ils résultent de :
o la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789,
o la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948,

Et tels que ces droits et libertés fondamentales sont consacrés par :
o la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples de 1981
o la Charte nationale des libertés de 1990 (L.1/97 du 22 avril 1997);

Proclame solennellement son attachement :
o à ses valeurs sociales profondes et traditionnelles,
o à son patrimoine culturel, matériel et spirituel,
o au respect des libertés, des droits et des devoirs du citoyen.

En vertu de ces principes et de celui de la souveraineté des peuples, il adopte la présente Constitution.

Mon nom est celui de ma fonction,
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Elamineg


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Mabongo
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04-sept-04, 14h51  (Heure de: New Jersey)
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4. "RE: Echos du Congrès sur la constitution : Préambule (fin)"
En réponse au message #3
 
   Nous ne voulons pas au Gabon d'un état qui base son fondement sur la théocratie. Dieu est une affaire individuelle que chaque individu doit régler pour lui-même. L'état laïc tel que nous le souhaitons au gabon se doit de rester au-dessus des croyances des uns et des autres, de manière à permettre à chacun de garder ses croyances ou non croyances.
Et comme tu le vois, Dieu n'est pas un facteur d;unification pour tout le monde. Il y en a qui croient et d;autres qui n'y croient pas. Parce que c'est une donnée trop relative et trop subjective, il faut laisser ça hors de l'état.


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Mabongo
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04-sept-04, 15h05  (Heure de: New Jersey)
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5. "RE: Echos du Congrès sur la constitution : Préambule"
En réponse au message #2
 
   Vos analyses sont bonnes, mais elles butent sur la théocratie dont vous voulez faire l'essence de votre construction mentale (théorie). Je crois que Dieu doit rester une affaire privée que chaque individu pratique selon ses préférences. En faire une systématisation doctrinaire, qui de plus serait consacrée dans la constitution est, en fait, une atteinte directe au droit de chaque citoyen de croire ou de ne pas croire ce qu'il veut. Adopter le communautarisme est une chose, mais en faire une systématisation constitutionnelle est à la limite de l'endoctrinement. Je peux comprendre qu'un régime donnée puisse vouloir mettre l'accent sur la resurgence de nos valeurs: ici, cela ne me pose aucun problème car il s'agit d'une approche idéologique visant le bien-être de la société. Un autre régime pourrait à son tour privilégier une autre approche, c'est de bonne guerre. Mais la constitution est la seule chose qui doit rester neutre et ainsi protéger les individus d'un endoctrinement qui prendrait en otage l'état aux travers de changements constitutionnels qui bloqueraient les libertés individuelles.
Autrement dit, les valeurs peuvent être ressuscitées, même avec une dose divine, sans avoir besoin d'en faire une doctrine constitutionnelle.
Dieu doit donc rester dans les églises et dans les coeurs, mais seul l'Homme en ce qu'il a de plus essentiel doit rester au centre de toute émanation constitutionnelle. Dieu est un trop gros risque à l'heure où se développent dans le monde les fondamentalismes les plus divers. A cause de cela, l'Homme et sa destinée nationale doivent rester les seules préoccupations de l'état tel que fixé dans la constitution.


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ELAMINEG
Membre depuis 13-août-04
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05-sept-04, 03h26  (Heure de: New Jersey)
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6. "Patriote Mabongo : Préambule en référence à Dieu"
En réponse au message #5
 
   Cher compatriote,

J'ai bien pris connaissance de vos réserves et je vous en remercie. Je vais tenter ici, non pas de vous convaincre, mais de préciser quelque peu ma pensée. D'entrer de jeu, je me permet de vous signaler que je suis attaché à la liberté comme les plumes le sont à l'oiseau. C'est un bien trop précieux pour être exposé aux risques des excès religieux. Mais c'est un bien dont peut de nous connaissent la valeur au point de la confondre trop souvent au libertinage ou au droit de tout faire.

Cela dit, vous avez mille fois raison de souligner le risque représenté par Dieu " à l'heure où se développe les fondamentalisme les plus divers dans le monde". Ces seuls propos suscitent un vaste débat sur le pourquoi de ce développement, car il n'y a pas de fumée sans feu ; et la réalité présente est toujours la conséquence consommée de lointaine espérances. Et c'est vrai qu'une systématisation à valeur constitutionnelle du " SOLIDARISME" sur la base du "COMMUNAUTARISME" existant qui constitue l'essence même de notre société, et qui serait nourrit par une référence à Dieu, peut laisser échapper un parfum d'atteinte " directe au droit de chaque citoyen de croire ou de ne pas croire ce qu'il veut ".

Toutefois, sans vouloir verser dans le paradoxe, le fait de ne pas croire en quelque chose, n'est-ce pas en soi la croyance que ce quelque chose n'existe pas ? Et le fait d'y croire, n'est-il pas l'affirmation de son existence ? Aussi, croire et ne pas croire se ramène à la meme chose : à la croyance. C'est donc dire qu'une non reférence à Dieu est une atteinte pour ceux qui croient qu'il existe et une satisfaction pour ceux qui croient qu'il n'existe pas. Le problème n'est donc pas résolu puisqu'on donne obligatoirement raison, sans une discussion préalable, à l'un des partis. . De ce point de vue, il faudrait peut-être offrir au peuple de choisir, et ce choix donnera définitivement au Gabon une ame et une orientation claire qui ne souffrira plus de débats conclues d'avance.

Maintenant, permettez-moi de regarder au delà des seules craintes à venir de fondamentalisme religieux par la lecture lucide des réalités actuelles de notre Gabon. Nous savons tous, et c'est la raison qui a concouru à la naissance du BDP, que le Gabon est dans un Etat de profonde décadence. Nous notons que durant plus de 37 ans de pouvoir sans partage, le régime Bongo a anesthésié tout progrès véritable depuis le chapiteau du parti unique jusqu'à la parodie de démocratie qui est la notre. Nous sommes en cela saturé du manque d'infrastructures, des matitis, de l'insécurité, du clientélisme, des vols, de la corruption et de DAME PAUVRETE . Mais que prouve tout cela aujourd'hui ? Par quel moyen peut-on y rémédier et à quel contenu ? Tout cela prouve, cher compatriote, que le principale mal dont souffre le Gabon, celui qu'il faudrait attaquer depuis ses origines jusqu'à ses manifestations, celui que les défenseurs les plus rompus à la laicité n'arriveraient même pas à soulager à défaut de guérison, ce mal profond, C'EST UN MAL MORAL.

Sillonnez donc les rues de Libreville, vous lirez sur le visage de la plupart la peur, la malice, la cupidité, la lâcheté, la grossièreté et l'errance. L'ame gabonaise s'est prostituée à la folie de l'argent et du pouvoir, et s'est livré au vertige de vivre sans effort. Aujourd'hui, toutes nos mères ou presque (on peut les comprendre), rêvent que leurs filles épousent des blancs, et ces dernières ne rêvent que d'argent ou plutôt qu'à une vie facile, acquise sans mérite qui conduit certaine à cotoyer les canapés de la prostitution... Nos écoles, lycées et universités sont devenus des lieux de cuisage, et l'on peut entendre les acteurs d'éducation (maitres et profs) évoquer fièrement l'opportunité d'avoir " CES FONDS COMMUNS " en parlant de jeunes filles. Telle est devenue la principale préoccupation de bon nombre de nos enseignants, tandis que le système éducatif est dans une panne incompréhensible et plus que douteuse qui dure depuis 1990 : 14 ans déjà ! A la vérité, il est l'otage d'un pouvoir qui veut engendrer une classe de prolétaire destinée à être une main d'oeuvre bon marché en brisant l'espoir des familles modestes de voir réussir un des leur ; car en effet, comment comprendre que depuis 4 ans, il n'y a pas plus de 35% d'admis au Bac ? La 2e session fixée récemment ne change rien à la donne, car elle est une manoeuvre électoraliste rendue possible par des entrées financières exceptionnelles eut égard au prix du baril de pétrole qui a plus que doublé pendant plus de six mois.

Aujourd'hui, aucune semaine ne passe à libreville sans vol à main armée d'envergure, sans braquage, sans viol. Et plus près de nous qui sommes à l'étranger, combien d'entre nous prennent leur mal en patience en guettant l'occasion de se corrompre pour quelques billets de banques, pour quelques promesses chimériques d'accès à un poste "juteux" dans un pays aux abois ? Combien d'entre-nous sont en dichotomie entre leur coeur et ce que professe leur lèvres ? Combien d'entre-nous continuent de cautionner ce régime qu'ils savent pourtant infecte à mots à peine voilés ? Combien d'entre-nous pensent que les études brillantes qu'ils ont effectuées suffisent à en faire des êtres providentiels ? Qu'on le comprennent une bonne fois, l'instruction, dut-elle être sanctionné par un titre de professeur agrégé d'université, n'est pas la sagesse. Alors que l'instruction nous rend suffisant, plein d'orgueil et de prétention, la sagesse nous fait humble, nous fait homme des service, nous dispose à l'occasion au sacrifice utile et nécessaire, et nous rend accessible à tous, plus encore lorsque nous sommes porteurs de réformes.

Enfin, combien d'entre-nous qui sommes à l'étranger, après notre formation intellectuelle, nous préoccuppons-nous de notre formation morale ? En vérité, triste est notre génération ! Car le malheur multiplie les signes que nous faignons de ne pas voir. Mais on le sait, la tempête de la justice ne fait pas cas du statut social ni du statut existentielle pour épurer un environnement malade de prévarications. Or comment remédier à ce mal moral ? Il faudrait agir sur l'organe adéquat. Et vous l'avez dit patriote, "Dieu doit rester dans les église et dans les coeurs". Cependant, il ne doit pas y être enfermé. Et c'est parce qu'on la enfermé, sans obéir à des précepts aussi simple que tu ne volera pas et tu aimeras ton prochain comme toi même, c'est parce que, pour profiter et abuser sans risque d'être inquiété, les usurpateurs de la liberté ont besoin d'un peuple dévoyé, c'est parce que le Gabon est sans idéal, qu'il convient de faire référence à Dieu dans la constitution.

Ne cédons pas cher compatriote aux discours des sociétés occidentales actuelles qui doivent, soit-dit en passant, leur domination et leur avancée dans le monde à l'église chrétienne. L'occident est ce qu'il est aujourd'hui parce que hier il y a eu un chritianisme d'Etat. Et l'Afrique, et le Gabon en particulier, sont ce qu'ils sont aujourd'hui, c'est à dire rien, parce qu'il n'y a pas suffisamment eut de déité entrainante et organisatrice de la pensée et du progrès. Les seuls dieux que nous avons connus dans toute l'Afrique, ce sont de dieux mortels et excessifs. Le seul que nous avons connu au Gabon c'est celui que la France nous a imposé, et pourquel les gabonais ont ruiné leur patrie. Quoi ? Vous croyez qu'avec une laicité sans esprit nous allons modifier 40 ans d'obscurantisme ? Sachons-le, l'obscurantisme est une religion. Aussi faut-il lui opposé une religion de la lumière; il faut lui opposer un attachement à un Dieu non humain, c'est à dire incorruptible. Et la lumière, ce n'est la laicité qui du reste n'est qu'un mode d'agir ; la lumière, c'est l'idéal dans lequel on nage et par lequel on s'affranchit de ses propres limites pour rayonner ensuite sur la société entière. Deux pays sont en cela un exemple : le japon et la chine. Mais plus près de notre colonisation, nous citerons les Etats-Unis. Pourquoi ? Parce que ce pays, toujours actuellement le plus puissant du monde, est aussi celui qui affiche la référence intégrale en Dieu en le faisant transparaitre dans le billet de 1 dollard, ce dollard qui est le symbole même de sa puissance. Et sur ce billet, il est écrit : " En Dieu Seul nous croyons". Va savoir !


Mon nom est celui de ma fonction,
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Elamineg


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ELAMINEG
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11-sept-04, 07h00  (Heure de: New Jersey)
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7. "TITRE PRELIMINAIRE (1er Partie)"
En réponse au message #6
 
   Chers compatriotes,

Il y a un total de 23 articles dans le Titre Préléminaire que vous nous faite partager à l'exemple de la contitution opérationnelle au Gabon. Nous allons pocéder à une analyse globale en deux fois de chaque fois 13 articles.

1. LES 13 PREMIERS ARTICLES

Dans l'ensemble je n'ai pas de grandes reserves sur ces premiers articles préliminaires. Les 6 premiers articles emportent une unanimité d'accord, ainsi que les articles 9-13. . Le seul bémol m'apparait etre aux article 7 et 8.

1°) Article 7

En effet, et je pense que vus avez raison de préciser que l'accès au travail ne doit pas etre conditionné comme c'est parfois le cas au Gabon par l'appartenance ethnique. Mais comme vous pouvez le constater, cet article reste tiède. Il reconnait à chacun "un devoir de travailler" et " un droit d'obtenir un emploi". Mais en réalité, il ne fait pas de l'emploi un droit fondamental que l'Etat a mission coute que coute de remplir. Il ouvre droit au chomage, ce qui dans notre chère Gabon ne se justifie pas eut égard à au volume de la population et à la richesse nationale. .

Je crois qu'il faut initier " un Droit au travail " et non pas " un droit de travailler ou d'obtenir un emploi". Dire chaque citoyen a droit au travail, c'est en faire un impératif constitutionnel et existentiel au meme titre que la santé et l'éducation. C'est meme, pour etre tout à fait clair, en faire une obligation dont le non respect "durable" d'un gouvernement serait une faute constitutionnelle passible de censure.

Notre proposition est la suivante : " Chaque citoyen a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé dans son travail en raison de ses origines, de son ethnie, de son sexe, de sa race, de ses opinions ; l'État garantie à chaque citoyen gabonais le droit au travail. Nul ne doit demeurer sans travail dès lors qu’il manifeste la volonté de travailler ".


2°) Article 8

Je crois déceller un rajout nécessaire et substanciel au niveau de l'article 8 . En effet, cet article indique que "l'Etat en fonction de ses moyens, doit garantir la santé et la sécurité sociale". Nous sommes sans ignorer la mière qui sévit au Gabon au niveau de tous ceux là qui n'ont pas de "nom" rattaché au régime Bongo. Je crois qu'il faudrait modifier l'esprit de cet article en y renforçant le caractère obligatoire de la mission de l'Etat et en y associant tout le monde dans la lutte contre la détresse humaine. L'article serait ainsi rédigé :

" L’Etat, de manière régalienne et sur l’appui de la nation entière, est dans l’obligation de garantir à tous, notamment à l'enfant, à la mère, aux handicapés et aux personnes âgées, la protection de la santé, la sécurité sociale, le minimum de subsistance vitale, un environnement personnel préservé, le repos et les loisirs ".

En attendant vos remarques, plaise que nous nos retrouvions pour les prochains articles...


Mon nom est celui d ma fonction,
Pour mieux aimer et mieux servir,
Elamineg.


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ELAMINEG
Membre depuis 13-août-04
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18-sept-04, 05h06  (Heure de: New Jersey)
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8. "TITRE PRELIMINAIRE (2ième Partie)"
En réponse au message #7
 
   Chers compatriotes,

C'est un peu étonné que je vais poursuivre l'analyse constitutionnelle. Un peu étonné ? Oui, en effet, car un sujet d'une telle importance mérite de riches et variés échanges. Or il n'en est rien. Ce qui témoigne du fait que l'on est plus enclin à la critique, à la destruction qu'à la construction. Malgré tout poursuivons...

Nous allons nous interesser aux articles 14 à 20 du Titre préliminaire et terminerons cette partie ultérieurement. Il y a là pas mal de remarques.


2. LES ARTICLES 14 à 23 ET QUELQUES RAJOUTS.

Nous passons sur les articles qui n'ont suscité aucun réserve pour aborder directement ceux ui nous interpellent.

3°) Article 14

Cet article n'a pas attiré votre attention. Pourtant, avec les évolutions par forcement dans le bon sens en occident, la cellule familiale traditionnelle est menacée par la construction d'une société libertine : choix du concubinage, mariage homosexuel, developpement de la famille monoparentale. Il est important que notre Gabon fixe son orientation et son attachement indélébile à l'ordre harmonieux des choses. Aussi reformulons-nous cet article de a manière suivante.

" La famille est la cellule de base naturelle de la société, le mariage entre personne de sexes opposés (un homme et une femme) en est le support légitime. Ils sont placés sous la protection particulière de l'État ;"


4°) Article 18

Voici un article qui a vraiment toutd'un aspect général e que la réalité au Gabon ne donne pas raison . Nous croyons qu'il faille y apporter un peu de précision ainsi formuler:

" L'État garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, à la formation professionnelle et à la culture ; prioritairement, l’Etat prendra en charge les enfants issus de familles modestes dans des questions éducatives et sanitaires."

Les agents de l'Etat doivent donc savoir où osont leur priorité lorsqu'il se servent de l'Etat pour alimenter le bien etre de leur famile alors meme que leur solde pourrait y suffire. Ce qui est triste au Gabon,; c'est que la responsabilité n'est qu'un moyen d'enrichissement sous culture de la pauvreté et de l'injustice.


5°) Article 19 opérationnel du Gabon devient devient : Article 19 et Article 20

Nous avons cindé cet article en deux pour lui apporter de la richesse par rapport à notre réalité actuelle. Cette modification décalle tous les articles suivants. Nous le savons, le système éducatif est malade. Il faut en tenir compte et y impulser un novel esprit.

- Article 19 modifié

" Pour la jeunesse, l’Etat a le devoir de favoriser l’accès aux loisirs éducatifs source d’apprentissage à la citoyenneté. Tout enfant se doit ainsi, pour son plein épanouissement, de participer à des activités socioculturelles, artistiques et sportives. "

- Article 20

Cet article invite à sortir de la logique de l'échec dans laquelle est inscrite le système éducatif gabonais.

" L'État a le devoir d'organiser l'enseignement public sur le principe de la neutralité religieuse et, selon ses possibilités, sur la base de la gratuité ; la collation des grades demeure la prérogative de l'État;
Toutefois, la liberté de l'enseignement est garantie à tous. Toute personne peut ouvrir un établissement préscolaire, primaire, secondaire, supérieur ou une université, dans les conditions fixées par la loi.

La loi fixe les conditions de participation de l'État et des collectivités publiques aux charges financières des établissements privés d'enseignement, reconnus d'utilité publique. Dans les établissements publics d'enseignement, l'instruction religieuse peut être dispensée aux élèves à la demande de leurs parents, dans les conditions déterminées par les règlements.

Aucun enfant jusqu’à l’age de 18 ans ne peut être privé d’enseignement par ses parents ou tuteurs, ni même exclus d’un établissement scolaire et secondaire sans une solution alternative de l’éducation nationale pour garantir autrement son avenir.

La loi fixe les conditions de fonctionnement des établissements d'enseignement privé en tenant compte de leur spécificité ; "


6°) Article 20 devenu Article 21

En restant dans l'esprit qui est le votre dans la rédaction de cet article, nous avons voulu tout juste renforcer l'exigence de solidarité devant la santé, l'instruction, le logement et l'alimentation ainsi qu'il suit :

" La nation proclame la solidarité et l'égalité de tous devant les charges publiques ; chacun doit participer, en proportion de ses ressources, au financement des dépenses publiques, notamment par l'impôt direct et par l’impôt spécifique sur la fortune.

La nation proclame en outre la solidarité de tous devant les charges qui résultent des calamités naturelles et nationales.

Enfin la nation proclame la solidarité et la responsabilité de tous devant le droit à l’instruction, au logement, à la santé et à l’alimentation."

En attendant vos commentaire,

Mon nom est celui de ma fonction,
Pour mieux aimer et mieux servir.
Elamineg

Mieux aimer et mieux servir


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kritik
Membre depuis 12-oct-04
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12-oct-04, 03h59  (Heure de: New Jersey)
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9. "Je ne crois pas avoir bien compris l'article..."
En réponse au message #8
 
   Salut,

D'abords je n'ai rien contre la mention a Dieu dans les textes legislatifs.Bien au Contraire, je pense qu'il serait bien de le mentionner au premier plan car nous basant sur le model des grandes nations comme les USA et L'Angleterre, Dieu est au premier plan. Il serait alors a mon humble avis d'en faire mention, meme si la croyance a dieu est une decision personnelle.Il n'est alors pas question d'imposer une croyance a quelqu'un. Tous sont libre de croire en dieu ou pas.
Cependant, c'est un autre pan de la consitution que je semble n'avoir pas bien compris. Alors une bonne volonte pourrait elle venir au secours de mon manque de comprenhension ? je cite "
TITRE PREMIER
DE LA REPUBLIQUE ET DE LA SOUVERAINETE

ARTICLE 2

Le Gabon est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. ...... Pour protéger la population contre l'obscurantisme et contre l'exploitation des vendeurs de miracles, le prosélytisme basé sur la croyance aux miracles ou le parler en langues sera interdit, sauf quand la démonstration scientifique de tels miracle est faite sous contrôle scientifique et légal. " Ce que je ne cerne pas tres bien et cela pour ne pas etre juriste, c'est ce qui sera interdit.
serait-ce le proselytisme , l'operation de miracles, ou le Parler en langue ? le proselytisme serait il permis apres justification scientifique des miracles ? La justification scientifique des miracles serait elle faite avant ou apres le proselytisme ? Ou alors le parler en langue serait il interdit ? De quelle religions parlons nous ? Sagit il du "Bwiti", du "bieri", du "ngonze", du "Nzembe", du "njobi" ,du judaisme ou du christianisme , et j'en passe ? Demanderait on une justification scientifique a un "Nganga" bwitiste qui soignerait un malade d'un envoutement, ou demanderait on a un guerrisseur "njobiste" une justification scientifique pour le miracle opere sur un patient victime d'un " coup de fusil nocturne " ? Qu'est ce qui vient avant ? le proselytisme ou la justification des miracles ? Ou simplement cet article viserait il simplement a interdire les miracles ( a moins de proccurer une justification ) et le Parler en langue ?
Je voudrais bien que la loi regule la place des religions sur le territoire.mais je pense que la loi ne saurait redefinir les termes d'une religion.Interdire a un chretien d'operer des miracles par faute de justification scientifique, c'est comme arreter un bwitiste de faire sa vieille nocture.C'est tout comme priver un religieux de toutes ses convictions. je veux bien que la loi arrete le proselytisme, et les "machines a sous" des escrocs se reveillant le matin avec pour embition d'ouvrir une eglise afin de trouver de quoi survivre.Je veux bien que cesse la proliferation des boites a sous religieuses. Cependant, je ne voudrais pas que la loi empiete sur le rituel d'une religion ou meme sur les convictions qui en font une religion. je pense a mon humble avis que cet article doit etre revu. Dicter a une religion ce qui doit etre fait dans le cadre de ses activites alors meme que cela ne trouble en rien l'ordre publique vu que le parler en langue par exemple n'est pas une obligation pour tous chretiens, serait comme imposer une dictature ou il ne le faut pas. La loi prendrait elle le dessus sur le divin , sur le sacre ?
Pour avoir lu et en attente de votre reponse, je vous dis d'avance, merci.
Gracieusement votre,
Kritik


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