Case à Palabres du BDP-Gabon Nouveau

Sujet: "8 et 9 décembre 2003 : le Gabon vendu une deuxième fois..."     Précédente | Suivante
Format d'impression     Envoyer ce sujet à un(e) ami(e)    
Conférences L'arbre à palabres économiques Discussion 104
Discussion 104
lucmoutal
Membre depuis 10-déc-03
Auteur de: 1 messages sur ce forum, Evaluez ce membre
10-déc-03, 09h53  (Heure de: New Jersey)
Envoyer un message email à: lucmoutal Ecrire un message privé à: lucmoutal Profil de ce membreAjouter ce membre à votre liste des potes  
"8 et 9 décembre 2003 : le Gabon vendu une deuxième fois..."
 
   juste pour vous donner la trame de fond véritable sur les journées
franco-gabonaises qui se sont déroulées hier et avant-hier 8 et 9 décembre à paris.

pour mon pays, pour ma gouverne, et pour nourrir objectivement le débat manichéen sur l'avenir de notre beau peuple, je me suis rendu à l'autel desdits "travaux" ; pour témoigner de l'histoire et pour mesurer à juste titre les desseins que nos élus projettent en vue de son épanouissement.

je sais d'avance que les hommes et femmes qui diffusent les ondes de
l'unique chaîne nationale feront ce qu'ils ont à faire pour garantir leur aplomb sur le manoir matériel qui constitue le champ de leur expression. un voile supplémentaire sur le champ de vision des myopes ne changerait rien à leur calamité. mais c'est l'analyse d'un esprit libre, lucide, incorrompu, qui ne doit rien à la chute de l'empire, que je m'en vais vous livrer ici.

disons-le nous sans vergogne : bongo et ses copains sont une fois de plus (si ce n'est une toute dernière fois) venu vendre le pays aux colons. comme solennellement approuvé, les amendements et autres contrats signés au cours de cette conspiration disaient tout simplement : achevons le travail commencé. n'avons-nous pas décidé de tout épurer ; n'avons-nous pas dit "après moi le Sahel" ! nous devons nous assurer qu'après nous, plus rien ne restera. c'est ainsi que parlaient ces hommes et ces femmes qui décidaient en nos noms. le pétrole fini (exploité depuis 1958), ils sont venus avec la carte du pays de nos ancêtres, pour montrer aux rapaces l'emplacement des
nouvelles récoltes. c'est ainsi qu'on pouvait entendre l'un des marchants dire : "mais non, c'est pas encore fini ! regarder là, il y a encore beaucoup de fer" ; et un autre "tu vois, dans cette zone, on a trouvé beaucoup de diamants ; sans parler de mon collègue qui vous montré les champs d'okoumé"....

je vous invite donc à ne plus vous faire d'illusions, le pays ne survivra point à ces nouveaux accords. ces nouveaux pillages sur des cibles jusque là naturellement résistants donnera sans contexte un tout autre visage à notre sol. que restera-t-il alors à notre race, à nos ethnies, à nos us et coutumes ? désolation, steppe, érosion.

depuis 44 ans, pendant que d'autres se sont distingués sur le plan international par des reconnaissances honorifiques de toute sortes, au gabon, des hommes et des femmes s'acharnent sans relâche à
dépouiller une même ressource, avec pour seule ambition pour chacun d'eux d'assouvir ce plaisir viscéral d'être distingué matériellement au sein de la simple et petite cellule ethnique et familiale. comment en est-on arrivé là ? quelqu'un saurait-il nous l'expliquer un jour ?

préparons-nous à répondre de nos actes face à notre progéniture demain.


  Alerte | IP Format d'impression | Modifier | Répondre | Répondre avec citation | Haut

Conférences | Retour au forum | Précédente | Suivante
Evaluez cette discussionEvaluez cette discussion
 

Copyright©1998-2005 BDP-Gabon Nouveau.
Tous droits réservés.