Case à Palabres du BDP-Gabon Nouveau
Dhalys
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18-mai-02, 11h58 (Heure de: New Jersey) |
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"Arrêtons l'exploitation du travail des enfants"
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Arrêtons l'exploitation du travail des enfants..et rendons leur le droit de sourire. Cette belle campagne est réalisée au Gabon avec le suotien de plusieurs organismes.Le plus choquant est que ce fait n'est pas souvent celui des Aoufiens mais parfois celui des forces de police gabonaise.Lorsqu'on voyage sur la route de Minvoul, le premier poste de contrôle se trouve à Angone (à 23 km d'Oyem), on y observe les enfants de 10 à 12 ans en train de soulever la barrière toute la journée à la place des policiers confortablement assis alors que les jeunes de leur age sont à l'école. Belle illustration d'exploitation du travail des enfants gabonais. Un autre fait troublant, lorsqu'on alla à libreville, au poste de contrôle de Bibass à 23 km d'Oyem, un Camerounais possédant sa carte de séjour est battu par les gendarmes parce qu'il avait refusé de payer 2000 FCFA à ces derniers. Ces agents de l'ordre se livrent à un véritable trafic pour arrondir la fin du mois. Même si nos frères de l'autre frontière sont les pires espèces dans ce domaine, nous ne pouvons parler d'Union Africaine en continuant ces pratiques. Ne sommes nous pas dans un Etat de droit? Arriver à Libreville, c'est le comble de l'indignité de nos forces de police nationale, on peut voir les pique-boeufs; nouvelle appelation des gendarmes et les policiers partout à Libreville en train de racketter les chauffeurs de taxi pour se faire la popote ou la tontine du jour. Non seulement les criminels écument les quartiers de Libreville en terrorisant la vie de paisibles citoyens; d'autres bandes de hors la loi de l'Etat (policiers et gendarmes) entretiennent l'insécurité par rackettage des taxis sur les routes de la capitale. Le transport urbain étant un véritable problème à Libreville au point que cette situation agace les passagers et de nombreux lycéens qui risquent de manquer leurs cours. Alors, nous avions été témoins de l'incivilité d'un taximan étranger à l'égard d'un policier. Celui ci en arrêtant sa voiture n'a eu que ses insultes et a continué sa route. Les journaux gabonais même l'Union ,l'instrument docile du régime et manipulateur du peuple, ont beau dénoncé ce problème et sous l'oeil bienveillant du comchef Jean Claude Labouba, rien n'y peut puisque le cancer a rongé tout le corps de cette force. En définitive, comment peut-on obtenir le respect de la loi en autorisant ceux qui l'appliquent à se conduire d'une manière illégale? |
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Ollomo
Membre doyen
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18-mai-02, 12h03 (Heure de: New Jersey) |
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1. "RE: Arrêtons l'exploitation du travail des enfants"
En réponse au message #0
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Attention à la confusion Un barrage policier ou de gendarmerie dans un village est souvent sujet d'attractions diverses. Grâce à l'intense traffic sur certains axes routiers, certains commerces se sont installés au voisinage des postes de contrôle( Kango, Bifoun, Assok-Ngomo etc...) Les enfants, naturellement curieux éprouvent du plaisir à lever les barrages au passage des véhicules. Il n'est nullement ici question d'exploitation d'enfants mais de passe temps aussi vrai qu'il manque à ces enfants des loisirs. Les Gabonais, encore moins les Agents des Forces de l'Ordre dans l'Exercice de Leurs Fonctions n'Exploitent pas les Enfants. Exploiter un enfant signifie simplement tirer profit du travail dont il est sujet de façon contraingnante. Ceux qui comme moi ont grandi au village en savent quelque chose sur les travaux champêtres et autres domesticités, ça c'est la formation. En ville, qui dans nos matitis n'a jamais rencontré matin midi et soir les enfants poussant brouettes ou paniers au dos et autres bidons sur la tête, aller chercher de l'eau à la pompe publique ou chez le voisin. De la même façon, ils participent aux travaux de construction par le transport des matériaux, sable, briques, planches etc... sous l'oeil attentif de Papa décelant les aptitudes et les insuffisances de ses bambins. En fait d'exploitation d'enfants, j'ai dans mon voisinage immédiat, une dame Béninoise avec des adolescentes dont le travail de par mon constat consiste dès 4h du matin à fendre le bois à la hache après, suivent la préparation des " bédoum " aguidi " poisson grillé, la vente à travers le quartier, lessive, vaisselle, vente de boissons ( bières, kaï-kaï ) boîtes de conserves etc...jusqu'à la nuit tombée le tout arrosé d'engueulades en langue popo ou, de bastonnades, morceaux de lattes ou de tuyaux étant les accessoires appropriés à cet exercice. C'est ça à mon avis l'exploitation des enfants ou l'esclavage. Je trouve alors ridicules, les affiches et autres émissions télévisées alors que les enfants vendent du poisson au pont Nomba, défilent plateaux sur la tête à travers Libreville. Jamais un numéro de téléphone a été créé pour que les populations témoins de ces exactions saisissent les forces de l'ordre ou les ambassades du Bénin, Togo, Nigéria ... pour dénonciation. Au Gabon on fait toujours semblant pour ne pas se mettre à dos la communauté internationale pour un sujet aussi sensible. C'est triste et hypocrite voire lâche. Les mauvais traitement dont les Enfants Gabonais sont l'objet sont inhérents à la pauvreté. C'est non voulu s'il n'y a pas le pain à la maison et que Papa n'a pas d'argent parce qu'il est sans emploi ou ce qu'il gagne n'est pas assez pour le loyer, la popotte polygamique, le lait de l'enfant de la cousine, le retrait de deuil de la belle mère de son beau frère... Pour dire que la pauvreté c'est soit l'absence de ressources, soit une organisation bancale, autant une petite famille peut en faire les frais, autant une nation entière peut en souffrir. attention à la confusion |
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Noel
Membre doyen
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18-mai-02, 12h05 (Heure de: New Jersey) |
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2. "RE: Arrêtons l'exploitation du travail des enfants"
En réponse au message #1
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Bonjour, Ah oui, campagne ridicule sur l'exploitation des enfants... En 1999 j'ai fait un procès à l'UNICEF qui exploitait des enfants et je l'ai gagné! Si vous demandez pourquoi une telle campagne de pub, sachez que l'UNICEF déclare dans ses papiers que 90% de la population gabonaise est chrétienne (Ce qui est faux!) et que derrière tout ça, vous y trouverez les instigateurs de l'esclavage: l'église catholique. Noël |
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Francky Bob
Membre depuis 18-mai-02
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18-mai-02, 12h06 (Heure de: New Jersey) |
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3. "RE: Arrêtons l'exploitation du travail des enfants"
En réponse au message #1
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Salut! je pense personnellement que Mr. Ollomo vise juste. Il est imperieux de distinguer les activites de type domestique (chercher de l'eau, du bois, etc), qui ne constituent en rien une exploitation, de ceux qui, comme le souligne Mr. Ollomo, ont une visee lucrative (et un caractere contraignant), d'autant plus que ces enfants ne sont meme pas autorises a aller a l'ecole. Ce qui m'abat le plus, c'est l'impression que la loi en vigueur au Gabon (un etat qui a ratifie la Convention sur les droits de l'Enfant) semble ne s'appliquer qu'aux Gabonais--- et non pas, comme le veut le bon sens, a tous les residents! Par ailleurs, comment se peut-il que notre ministere de la famille (et non de la famille gabonaise), ne s'y soucie point? Doit-on conclure qu'il existe une difference intrinseque entre mon fils et celui du voisin (Africain de surcroit)? Sentez-vous libre de me repondre directement. Gabon D'abord, Francky. |
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Noel
Membre doyen
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18-mai-02, 12h10 (Heure de: New Jersey) |
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5. "RE: Arrêtons l'exploitation du travail des enfants"
En réponse au message #3
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Exploitation de la situation misérable de l'enfant! C'est de la pub morbide pour faire rentrer du fric. Et puis, comment les religieux savaient qu'il y avait des enfants dans le fameux bateau avant qu'il ait accosté??? Qu'est ce qui prouve que ces enfants n'ont pas été mis dans des pirogues par des ONG?Noël |
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Dhalys
Membre doyen
Auteur de: 12 messages sur ce forum, Evaluez ce membre |
18-mai-02, 12h16 (Heure de: New Jersey) |
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7. "RE: Arrêtons l'exploitation du travail des enfants"
En réponse au message #1
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Il y a de la pertinence dans tes propos et je ne manquerais pas de dire que tout ce que tu avances est en partie vrai. Seulement, le rôle des gendarmes ou des policiers dans les barrages est de contrôler les voitures, de les verbaliser si c'est possible et de lever bien sûr la barrière. Certes, cela peut paraître un amusement pour les enfants d'un village, on ne manquerait pas de se poser les questions lorsqu'ils effectuent ce travail toute la matinée ou toute la journée. Sont-ils payés à la fin de la journée? Si oui, ce travail est-il reconnu par la mission qui est attribuée à la police? Si la réponse est que ces enfants ne sont pas payés, alors c'est purement et simplement de l' exploitation de leur travail.Si tel est le cas, à la place des enfants, la police pourrait rémunérer les chomeurs en âge de travailler dans le village.Je voudrais revenir en réaffirmant que les forces de l'ordre devrait éviter ce genre de facilités. |
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Noel
Membre doyen
Auteur de: 50 messages sur ce forum, Evaluez ce membre |
18-mai-02, 12h10 (Heure de: New Jersey) |
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4. "RE: Arrêtons l'exploitation du travail des enfants"
En réponse au message #0
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Bonjour, Je ne me souviens à quelle date exactement, mais je me souviens du cas d'un enfant ouest africain dont l'Union avait publié la photo sur un lit d'hôpital. L'affaire avait été prise en main par une femme gabonaise qui avait conduit l'enfant à l'hôpital puis saisi la justice. Bien que l'enfant était littéralement massacré par ses esclavagistes, le juge d'instruction chargé du dossier avait déclaré en substance qu'il fallait laisser les béninois régler leurs problèmes entre eux... Ensuite, les Gouvernements gabonais ont une spécialité: celle de laisser croire au peuple qu'il n'y avait pas de loi avant la signature de telle ou telle convention... Ce qui est totalement faux à en croire les articles 503 et 504 du Code civil! De plus, les mauvais traitements portés à un enfant font l'objet aussi de délits prévus par le Code pénal depuis kala kala! Tout ça pour dire que la situation des enfants au Gabon souffre aussi de la déconfiture organisée du pays. Maintenant, sachez tout de même que les enfants esclaves rapportent du fric aussi aux ONG. Et là, chose curieuse, on ne parle jamais de gabonisation des postes salariés existant dans ces ONG venues d'ailleurs... Et pourtant le Gabon dispose bien d'une structure de formation (L'ENASS) parfaitement compétente et qui forme tous les jours des éducateurs, des psychologues, etc... Je me demande bien quel gabonais refuserait un salaire de plusieurs millions, un 4x4 et d'être logé dans un immeuble de luxe! Ben oui, regardez bien et vous constaterez que les employés des ONG bénéficient d'un traitement tout à fait particulier... Noël |
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