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Sujet: "Nos amis Congolais ne sont pas tres tendres"     Précédente | Suivante
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Conférences L'arbre à palabres africaines et internationales Discussion 51
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news-man
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24-sept-00, 22h07  (Heure de: New Jersey)
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"Nos amis Congolais ne sont pas tres tendres"
 
   Voici des articles parus dans le journal: La voix du Congo Libre

Albert-Bernad Omar BONGO ou ABOB, LA HONTE DE LA JUNGLE !
Les occidentaux et en particulier les politiques français pour bien " baiser " les noirs, ont inventé des adjectifs qu'affectionnent particulièrement leurs obligés parce que, se disent-ils, tout en se gaussant bien, les noirs " aiment " ça ! En effet, quant il s'agit de l'Afrique noire et des pays qu'ils ont fabriqués de toutes pièces, ils ont trouvé des "nègres marrons" à qui ils ont fait croire qu'ils sont fait pour commander, commander les autres noirs. Cette perception est très prisée par les hommes en kaki. Dès qu'ils sont promus "Gouverneur général" de leur pays, ils sont qualifiés de "Homme fort de Brazzaville, Homme fort de Luanda, Homme fort de Ndjamena, Homme fort d'Abidjan, etc..." Et quant il s'agit de pays occidentaux, on ne dit plus "homme fort de Paris, Homme fort de Berlin, Homme fort de Londres... Ainsi, quant le "couillon" d'Afrique noire placé à la tête d'une semi-colonie comme le Gabon de surcroît aidé par la France politique qui sait comment truquer les élections ou comment, par mercenariat d'État, le maintenir coûte que coûte, les occidentaux ont trouvé un autre TITRE tout aussi fallacieux, empreint de relent raciste mais que les noirs aiment bien se disent-ils, c'est de l'élever au rang de "SAGE" même si un âne est plus sage que ledit promu. Et si par bonheur, ce dernier porte le kaki, il passe successivement de Sergent à Général, voire Maréchal. Et comme militairement, ces grades n'ont pas de valeur culturelle en Afrique noire, le grade de "Sage" sonne mieux dans les oreilles et l'ego de celui qui se croit comme tel. Et, Albert Omar BONGO comme son ami MUGABE est l'espèce de nègre rare de nos jours, qui se croit par ailleurs "immortelle". La conception que se fait notre Roi de la jungle d'Afrique centrale l'a poussé à amasser comme "Pic Sou" d'importantes et innombrables sommes d'argent dans les banques occidentales pour s'assure une belle vie au "paradis" alors que des milliers de Gabonais, d'Africains saignés à blanc, croupissent dans la misère blanche et noire. Depuis bientôt trois ans, Albert OMAR BONGO a trouvé grâce à son beau fils Dinguess un souffre douleur comme peut en rêver tout tyran : les congolais du Congo-Brazza et les peuples kongo en particulier. Il s'est même autoproclamé MÉDIATEUR international avec l'aval et la complicité cupide de ses victimes aujourd'hui à la merci du bourreau de Brazzaville qui a donné "le Dialogue National sans exclusif" comme un os qu'on donne à ronger à un chien pour l'occuper. En attendant, la danse macabre sur les populations kongo se poursuit de plus belle. Les barbares sous l'oeil de leur créateur de Paris vont se livrer à une messe "maçonnique" à Lomé . Au sortir de cette messe (noire), repus comme des boas ils iront sur la Côte d'Azur pour un repos bien mérité. Et, les populations d'Afrique noire et les exilés du Congo-Brazza n'ont que leurs yeux, depuis longtemps sans larmes, pour pleurer. En attendant les prochaines victimes des prochains coups d'État sanglants, remercions ici le journal L'EXPRESS d'avoir mis à la disposition des francophones, pour information, les résultas de l'enquête du sénat américains sur les richesses bancaires de Monsieur Albert Omar BONGO, même si cela ne constitue que l'iceberg de cette richesse qui sans aucun doute comme celle de Mobutu, disparaîtra en même temps que BONGO ou MBONGO=Argent, comme naguère aussi Moïse Tsombé alias "Tiroir Caisse". Voici l'intégralité de l'Article de l'Express pour ceux qui en Afrique noire n'ont pas eu le temps et n'ont pas les moyens d'acheter ledit journal. Lisez-le, mais surtout faites ce que vous pouvez pour d'autres africains, que d'autres noirs soient informés sur la nature des dirigeants que la France impose à l'Afrique noire.
Gabon L'éternel bingo de Bongo
A tous les coups il gagne. Réélu président, Omar Bongo peut compter
sur la bienveillance d'une France à qui il doit tout et qui lui doit tant.
Une question à 1 000 francs CFA: qu'est-ce que le Bongoland? Réponse: un émirat pétrolier du golfe de Guinée, encore appelé Gabon, où l'usage veut que le président sortant, Omar Bongo, soit élu au premier tour, et à la majorité absolue, avec 40% des suffrages; si les ressources traditionnelles du sous-sol, or noir et uranium, se raréfient, les gisements de cartes d'électeur y semblent inépuisables. Car le pays compte près de 600 000 inscrits pour moins de 1 million d'âmes. Et dans tel arrondissement de Libreville, la capitale, on dénombre autant d'électeurs que d'habitants. Belle preuve de maturité démocratique. Joué d'avance, le scrutin du 6 décembre laissait tout juste planer deux incertitudes. L'identité du dauphin et le score officiel du vainqueur. On est certes loin des 99,97% raflés au temps béni du parti unique. Reste qu'à presque 63 ans, dont trente et un de règne, l'enfant chéri de Paris attaque un sixième mandat - le dernier, c'est juré. Patriarche madré, fin tacticien doté d'une formidable science des réseaux, Omar Bongo se prévaut d'un bilan flatteur. Après tout, le Gabon, réputé prospère, fait figure d'îlot de stabilité au cœur d'une Afrique centrale ravagée par la guerre. Issu d'une tribu minoritaire du Sud-Est - les Batéké - le «patron» a su préserver les équilibres ethniques. Même si les esprits chagrins le jugent «plus congolais que gabonais», sous prétexte qu'il vit le jour en 1935 dans le Haut-Ogooué, province cédée à Libreville onze ans plus tard, fit ses études à Brazzaville et épousa, en 1990, la fille du président Sassou Nguesso.
«Un type valable»
C'est à Brazza, capitale de l'Afrique-Equatoriale française, qu'Albert-Bernard Bongo, fils de paysans, orphelin de père, décroche un emploi dans les postes, tâte du syndicalisme et s'encarte à la SFIO, ancêtre du Parti socialiste. Faits d'armes volontiers invoqués en 1981, lorsque la gauche conquiert l'Elysée et le Palais-Bourbon. Le jeune homme aurait même bravé les matraques de la puissance coloniale. Péché véniel aux yeux d'une administration prompte à repérer, à Fort-Lamy, la future N'Djamena, où il accomplit son service militaire, un sous-officier prometteur. Retour du Tchad, le lieutenant Bongo met ses talents au service d'un Gabon fraîchement indépendant. Aux Affaires étrangères, puis au cabinet du président Léon Mba. Bosseur, il gravit les échelons à marche forcée. A tel point que l'influent Jacques Foccart, conseiller de Charles de Gaulle, songe à lui pour succéder à Mba, miné par un cancer. «Un type valable», tranche le Général (1). Reste à arracher l'aval du mourant quant au bricolage constitutionnel qui, dès son décès, propulse le vice-président à la magistrature suprême. Voilà comment, en 1967, un «type valable» de 32 ans devient le plus jeune chef d'Etat du monde. C'est d'ailleurs à Paris, dans l'enceinte de l'ambassade du Gabon, que l'élu des Français prête serment. A Paris que, après les émeutes déclenchées par la mascarade électorale de 1993, il signera avec ses rivaux floués, qu'il excelle à rallier, un compromis. Bongo peut bien, de feintes colères en bouderies - il a snobé le 20e Sommet France-Afrique - brouiller son image d'allié favori, rien n'y fait. Jamais il ne se dérobe. Le tuteur tricolore épaule, à la fin des années 60, la vaine sécession du Biafra, province rebelle du Nigeria? Il peut compter sur son protégé gabonais. Paris et Rabat rêvent, en 1976, de voir chuter au Bénin le marxiste Kérékou? L'appui logistique de Libreville leur est acquis. Et tant pis si la tentative de putsch, animée par Bob Denard, expert en sécurité de la présidence gabonaise, vire au fiasco. Mercenaires, vétérans du renseignement, diplomates de choc, le «grand camarade» aux semelles compensées traîne dans son sillage, sous l'œil vigilant de Foccart, d'insolites mentors. Maurice Robert, ambassadeur venu des services secrets via Elf, Maurice Delauney, proconsul de fait, ou Pierre Debizet, le patron du Service d'action civique (SAC), conseiller du prince jusqu'en 1981. D'étranges «faits divers» balisent ce long compagnonnage entre le palais et les barbouzes. Tel l'assassinat, en 1979, à Villeneuve-sur-Lot, du peintre en bâtiment Robert Luong, amant de Marie-Joséphine Bongo, l'épouse d'alors. Parfois, le personnage déroute. En 1973, converti à l'islam pour complaire aux Saoudiens, Albert-Bernard cède la place à Omar, au grand dam d'un peuple à 80% chrétien. La tentation monarchique le taraude. Plus tard, à Matignon, Jacques Chirac, sidéré, entend son fils Alain, devenu Ali, plaider pour la couronne. Tour à tour gaulliste, pompidolien, giscardien puis mitterrandiste, mais aussi chiraquien fidèle, Bongo connaît mieux que quiconque l'élite française et ses vices cachés. Pour preuve, les billets vachards qu'il publie à la Une du quotidien L'Union, sous la signature de Makaya. Habile, ce «cher Omar» tient tout le monde. Les valises d'argent frais ont certes atterri au RPR et à l'UDF, mais aussi au PS. Et les amitiés maçonniques ont fait le reste. Pour apaiser le courroux du bienfaiteur, outré par un brûlot de Pierre Péan (2), la France rose lui dépêche tour à tour le défunt François de Grossouvre, Roland Dumas - «mon ami intime» - puis le Premier ministre Pierre Mauroy. On promet même au roi des Batéké, reçu avec faste l'année suivante, une centrale nucléaire. Il compte aujourd'hui parmi ses plus ardents avocats l'ex-ministre Catherine Tasca ou Michel Rocard. Bongo puise dans une fortune colossale, bâtie avec le concours d'Elf, de quoi huiler les rouages de son pouvoir. Pourtant, la belle machine se grippe. La chute des cours du pétrole et la mévente du bois rognent le pactole. Et la crise sociale couve. «Moi ou le chaos», avance Omar le mal élu. Et si c'était lui et ,e chaos?
par Vincent Hugeux

(1) Lire à ce propos les Mémoires de Jacques Foccart: Tous les soirs avec de Gaulle (Fayard/Jeune Afrique). (2) Affaires africaines (Fayard, 1983).
François LÉOTARD, LE COURAGE ET LE CONGO-BRAZZA
François LÉOTARD a quasiment disparu de la scène politique française. Mais en Afrique noire on se l'arrache. Il était ainsi l'une des vedettes d'une bien belle cérémonie, malheureusement trop discrète, qui s'est déroulée le 6 Juin 2000 dernier à Brazzaville. Le général chef de l'État, Denis Sassou Nguesso, recevait ce jour-là, le "prix du Courage politique" décerné par la revue française "Politique internationale". Plusieurs membres du jury avaient, comme l'a signalé "La lettre du Continent", fait le voyage avec Léonard, dont Patrick Wajsman, patron de la revue, Charles Zorgbibe, ex-recteur d'Aix-Marseille et prof à la Sorbonne et la fille de Michel Dupuch, le "monsieur Afrique" de Jacques CHIRAC. Pourquoi cette distinction ? Parce que Sassou avait joué les médiateurs entre l'Afrique du Sud et l'Angola en...1988, et avait quitté le pouvoir en 1992 après avoir perdu les élections. Depuis il l'a repris < avec le soutien matériel, politique et moral de Jacques CHIRAC et ABOB=Albert-Bernard Omar BONGO>, et son pays est déchiré par une guerre civile (permanente) latente. Une répression féroce (plusieurs dizaines de milliers de morts ; tortures, exécutions sommaires, internements arbitraires) frappe les opposants et journalistes indépendants du pays. Mais le régime de Sassou se montre toujours aussi compréhensif avec les représentants d'Elf-TotalFina, chargé des riches gisements du Golfe de Guinée, ainsi qu'avec quelques hommes d'affaires et marchands d'armes, attirés eux aussi par le "courage" du président. Comme quoi la morale est toujours récompensées, foi de LÉOTARD.
J.-F.J
"Le Canard enchaîné" N°4158 du 5/07/2000


Albert Omar BONGO, alias ABOB, RÉCUSÉ PAR LES LEADERS DE LA RÉSISTANCE CONGOLAISE
A son Excellence
Monsieur le Président Jacques CHIRA
Président de la République
Monsieur le Président,
A l'occasion de la visite qu'effectue en ce moment le Président Omar BONGO en France, j'ai l'honneur de vous adresser le mot suivant :
Au nom de la Résistance congolaise, des exilés congolais et au nom du peuple Congolais qui aspire profondément à une paix durable et à l'unité nationale, je vous prie de bien vouloir mettre au centre de vos discussions, le dossier Congolais.
La classe politique congolaise, majoritaire sur le paysage politique congolais en exil est convaincue en effet, que malgré sa bonne volonté, le président Omar BONGO a atteint ses limites dans le règlement politique de la crise congolaise.
Le refus obstiné de Monsieur Sassou Nguesso d'aller au "DIALOGUE NATIONAL SANS EXCLUSIVE" et une réconciliation nationale, constitue le point de blocage.
C'est pourquoi Monsieur le Président, je vous prie ardemment de peser de tout votre poids, pour qu'un dialogue national soit organisé sans tarder, entre les différents protagonistes, avec la participation active des forces vives de la nation congolaise.
Monsieur le Président, vous êtes le dernier recours pour débloquer le dossier Congolais.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, les assurances de ma très haute considération
Bamako le 28 Août 2000
Bernard KOLELAS
Ancien premier Ministre
Président de l'ERDDUN
Président du MCDDI
Ancien Médiateur national


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