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Case à Palabres du BDP-Gabon Nouveau
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Sujet: "Haïti-Gabon : Pourquoi Jean-Bertand Aristide et pas Omar Bongo?"
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Leprophete
Membre depuis 25-juil-03
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02-mars-04, 19h41 (Heure de: New Jersey) |
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"Haïti-Gabon : Pourquoi Jean-Bertand Aristide et pas Omar Bongo?"
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Voici une bonne leçon que le peuple Haïtien vient de nous donner encore. Je dis « encore » parce que ce dernier temps il y a eu les peuples de plus d’un pays qui ont poussé leurs présidents à jeter l’éponge. Parmis ces pays on peut citer, par exemple, la Georgie, pays de l’ex- URSS (bloc soviétique), et aujourd'hui voilà maintenant Haïti. Est-ce que demain ce sera le Gabon, chers compatriotes? En effet, il y a seulement quelques heures qu’Aristide disait qu’il n’allait pas quitter son trône présidentienl tant que son mandat n’était pas encore à terme. Mais pourtant à la grande surprise nous avons vu Aritide quitter son trône. Une des raisons de cette brusque dècision inattendue a été motivée par l’amour qu’il a pour son pays : Monsieur Aristide, un vrai Haitien, qui a demissionné pour éviter le bain de sang à son peuple (cf. sa lettre de démission). Je trouve que ce monsieur a pris une décison noble et sage. Revenons maintenant à Bongo. Qu’est-ce qui empêche Bongo de démissionner même si le peuple gabonais est entrain de souffrir et de mourir à petit feu? J’ai posé cette question à quelqu’un. Il m’a répondu sans détour: «Bongo n’est pas gabonais, donc pas d’amour pour le Gabon». En effet, des recherches ont été faites à Bangui (Répubique Centrafricaine) en passant par le Congo (Brazaville, Pointe-Noire, Kinsasha) jusqu’au Gabon : on n’a trouvé aucune trace d’archive indiquant la naissance d’un fils par Ondimba (Gabonais) à la date de naissance que Bongo nous donne dans son curriculum vitae. Par contre, on trouve que Madame Ondimba avait déjà au moins un enfant de son précédent mariage lorsque cette dernière décide de se lier à Monsieur Ondimba, par les liens du mariage, en République Centrafricaine. Toute une découverte!!!Quelle révélation!!! Et lorsque Mobutu recevait Bongo, il disait au peuple Zaïrois «je n’ai pas besoin de vous présenter muana mboka (qui se traduit par "l'enfant du village ou du pays"!!!» Mais de quel pays s'agit-il? A vous de répondre, chers lecteurs et compatriotes Gabonais! Alors cela veut dire que les Français, qui étaient les maîtres en Afrique Équtoriale Française, savaient l’Affaire Ondimba; et c’est délibérement qu’ils n’ont pas choisi un enfant du pays comme Amogho, Ngoulakia, Ndouna, Jean Hilaire Obame, Nyonda, Jean Fidèle Otando, etc… car ces derniers étant les vrais enfants du pays, allaient procéder à un bras de fer contre les Français à un moment donné : les intérêts français allaient êtres mal assurés et ménacés! Ils ne sont pas fous, les Français!
D’ailleurs il faut rappeler que la France a été le premier payer à exiger qu’à Aristide quitte le pouvoir parceque ce dernier, dépuis un bon bout de temps, n’a jamais cessé d’importuner Chirac (président français) lui demandant officiellement de payer les dommages et intérêts dû aux préjudices que la France a fait subir au peuple haitien par le passé, y compris le remboursement d’impôts prélevés injustement. Mais puisque Ondimba est gabonais, c’est tout à fait normal que les enfants de Mme Ondimba qui forment déjà une famille avec Monsieur Ondimba (gabonais) deviennent aussi des gabonais (par adoption ou par naturalisation peu importe) : il n’y a pas de mal à ça, mais il faut aimer le gabon et ses peuples, il ne faut pas prouver le contraire jusqu’à exterminer les Gabonais. Hier, c’était Albert Bernard Bongo, puis Haladji Omar Bongo, aujourd’hui Omar Bongo Ondimba. Cette dernière appelation vient confirmer la thèse évoquée ci-haut. En signe de remcerciement au défunt Ondimba, on va porter son nom dans un Gabon déjà sacrifé. Le port du nom d’un père par son fils devait être spontanné, surtout lorsqu’on accède à la magistrature suprême. Laisser l’âme d’Ondimba se reposer en paix, il n’en est pas fier car un poète africain a dit : les morts ne sont jamais morts, ils sont dans l’eau qui coule, ils sont dans le vent qui souffle, etc… Un jour l’eau coulera et le vent soufflera sans rien laisser à leur passage.
Pourquoi des trêves, peuple gabonais! Il n’y a pas de trêve à observer lorsqu’on veut se libérer. On se bat sans relâche jusqu’à la victoire car je sais que Bongo ne gouvernera plus le Gabon aux prochaines élections. Comme il ne voudra pas partir dans la paix, il devra choisir entre gouverner et le bain de sang. Si le bain de sang est le prix à payer pour se débarrasser du dictateur, alors le sang coulera pour qu’il parte comme les autres dictateurs. On payera ce prix une fois pour toutes! Parfois on n’a besoin de ce genre de sacrifice. Définitivement personne ne viendra nous aider à nous débarrasser de Bongo, il faut que nous même commencions par le faire afin d’attirer l’attention internationale qui pourrait que venir seulement appuyer son départ comme en Goergie, en Haïti ou ailleurs. Bonne chance à Jean-Bertrand "TITID" qui retrouve la terre de ses ancêtres. Mais, s’adaptera-t-il? Leprophete
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Leprophete
Membre depuis 25-juil-03
Auteur de: 24 messages sur ce forum, Evaluez ce membre |
08-juin-05, 14h13 (Heure de: New Jersey) |
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4. "RE: Haïti-Gabon : Pourquoi Jean-Bertand Aristide et pas Omar Bongo?"
En réponse au message #2
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Matounda, cher compatriote, 1. Quels sont les opposants qui sont vivants au Gabon? Les vrais ne sont pas au Gabon : ils sont dans les Tombes ou à l’Étranger!
2. Bongo a tué des gens, par jalousie pour sa première femme officielle et des opposants lorsque la France l’a mis au pouvoir.
3. Selon toi, quel est le rôle de la garde présidentielle (si elle a toujours la même appellation) et des mercenaires marocains (je n'ai rien contre les marocains encore moins avec les marocaines)?
4. Je ne dis pas qu’il y a un meilleur entre Bongo et Aristide, mais une différence mérite d’être soulignée : le 2e a été à l’école (comme tout prêtre), tandis que le 1er n’y a pas été.
5. De quel 19…(lire mi nef, et entendre année de naissance ou génération) es-tu? Leprophete
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ELAMINEG
Membre depuis 13-août-04
Auteur de: 14 messages sur ce forum, Evaluez ce membre |
15-août-04, 10h20 (Heure de: New Jersey) |
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3. "RE: Pourquoi pas Omar Bongo?"
En réponse au message #0
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Cher Prophète, Ta question est plein de bon sens, mais ton analyse manque de pertinence. Car, pour comparer Bongo à Aristide, il aurait fallut que la configuration et la gestion politique du Gabon soit la meme que celle d'Haiti. Or il n'en est pas ainsi. Car à la vérité, Aristide, un Mba Abessolo qui réussit pour finir par échouer, n'a pas sagement quitter le pouvoir comme tu semble l'indiquer. C'est dans le feu et le sang, que s'armant contre son peuple et sous la pression de l'extéreir (américain et français), qu'il a quitté le pouvoir inextrémiste sans doute après avoir constaté l'inéluctabilité de sa défaite. Mais laissons là Aristide que l'Histoire a déjà jugé par les faits, et regardons Bongo de plus près. La problématique de la durée du Gabon au pouvoir ne relève pas du fait qu'il soit ou non intrinsèquement d'origine gabonaise. C'est un argument qui n'est pas recevable d'autant plus que fils d'Afrique, tout porte à croire que son origine est bantou, et nous faisons tous parti (gabonais, congolais, centrafricain, camerounais, équato-guinée...) de ce groupe "linguistique". Aussi, s'il n'aime pas le Gabon, et à supposer qu'il ait été président du congo, de la Guinée ou du cameroun, il n'aurait pas aimé l'un de ces pays dont il aurait été le fils plus ou moins lointain. Les vrais raisons, les seules en vérité, qui explique la gestion calamiteuse du Gabon pendant bientot 40 ans, relèvent de trois causes complémentaires: - Le mal colonial
- L'assimilation au dominant = perte d'identité
- Le manque de patriotisme
1°) Le mal colonial
Le mal colonial a fait du blanc l'homme supérieur et continu à causer les ravages dans notre conscience collective, d'autant plus que celui qui a réussit chez-nous est littéralement assimilé à un blanc. Les générations de nos grands pères et de nos pères, celle de Bongo et de tous ceux qui dirigent aujourd'hui et sans même qu'elle s'en rendent compte, sont frappés de ce mal profond.  .
2°) L'assimilation au dominant
En voulant ressembler au dominant blanc, en voulant sans travail et sans mérite accéder coute que coute au même degré d'évolution technologique, au même genre de vie, en se coupant peu à peu de ses sources, de son identité culturelle pour mieux embrasser la culture occidentale, en détruisant l'école de l'identité africaine par l'oubli et sa condamnation, les cadres des indépendances se sont rendus aveugle à l'intérêt réel de leur pays en plaçant le commandement devant l'autorité. Or nous savons, que dans la société africaine profonde, libre et stable, c'est l'autorité qui accédait au commandemen. Etait chef, celui qui par sa façon d'etre, inspirait l'autorité. C'est donc avec naiveté et pour la perdition même du pays, que les cadres issus des années 60-90, ont géré le pays sans idéal, sans identité ni réel perspective. 
3°) Le manque de patriotisme
On se souvient des élection de 1993 où l'on entendit clairement le ministre de l'intérieur de l'époque (Mboumbou) dire: "Bongo gagne, Bongo échoue, Bongo passe !" Acquis à la personne de Bongo, et en réalité aux délices du pouvoir, il était certainement inadmissible pour Mboumbou d'y renoncer. Et comme lui, bon nombre de ceux qui ont consolidé et servit le régime, ont agit identiquement. Mais l'une des particularités du Gabon, à la différence du Congo (populaire et démocratique), du Cameroun (qui connu les velléités sessessionistes), du Tchad, etc... c'est qu'au Gabon, aucune région ne peut prétendre avoir rééllement été primée par le pouvoir en place depuis 1967.  En effet, partout, on a vu des barons, prince de province, profitant gracement de leur position gouvernementale, s'atteler à consolider leur position pour durer et au pouvoir, et l'équation de cette durée trouvait sa solution naturelle dans le mintien de Bongo. Toute révolution, toute inssurection, est généralement issue de contestations d'un certain nombre d'élites intellectuel ou bourgeoise. Or que faisait naturellement Bongo, proposer aux fils du pays leur accès au pouvoir, les convier à servir le régime, c'est à dire ses pratiques, et devenir ainsi les yeux et le bras armé de ce régime. L'homme étant naturellement égoiste, vaniteux et orgueilleux, fait vite d'adhérer à de telles propositions qui lui assure une pseudo superiorité sur ses semblables. La fonction à laquelle il accède est vouée au service, mais va donner lieu à l'asservissement. En clair, s'il faut identier le manque d'amour de Bongo pour le Gabon, c'est dans le manque d'amour du service et dans l'appat de gain de tous les cadres gabonais qu'il faut en souligner la cause. Et effet, comment l'aveugle peut-il distinguer les couleurs ? Comment l'égoiste peut-il penser à servir ? Comment l'ignorant peut-il éclairer ? Sans répère (c'est à dire sans identité adéquate à notre société qui commanderait ses actes), sans amour (c'est à dire sans aptitute à se sacrifier pour le pays) et sans idéal (c'est à dire sans un but qui dépasse la famille), comment pouvait-on espérer voir le Gabon s'épanouir ? Le gabonais ne sont pas encore des patriote; ce ne sont que des nationaliste mal pensant et vaniteux à la grace des énormes richesses naturelles dont dispose le Gabon. Ainsi cher camarade Prophète, ne pense pas trop à changer la tete que le coeur, ne pense pas seulement à changer Bongo que tout son régime. Or ce régime, ce n'est pas Bongo qui le consolide, c'est tous ceux qui l'entoure. Et, au demeurant, c'est nous tous qui ne faisons rien pour améliorer les conditions de vie de nos frères par la création de bibliothèque et des associations de services ; par des mobilisations contre des pratiques dont parfois nous bénéficions, car tout le monde s'accorde à dire que tout marche par piston au bourse et stage, mais que faisons-nous contre ? Ceux là sont bien comptant d'obtenir une bourse qu'ils ne méritent peut-etre pas par rapport à un autre qui n'a pas compté ses longues nuits de travail et qui est issu de famille modeste, de famille sans nom. " Un jour, oui, l’eau coulera et le vent soufflera sans rien laisser à leur passage". Mais ce jour là, cher prophète, ni toi ni moi n'en réchapperons aussi longtemps que notre patriotisme restera un souffle d'intentions sans jamais descendre dans le feu de l'action et des sacrifice. Pense à Mandela, à Gandhi, à Luther King, à Lumumba et meme à Oyono Aba'a. Pour mieux aimer et mieux servir,
Elamineg |
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Leprophete
Membre depuis 25-juil-03
Auteur de: 24 messages sur ce forum, Evaluez ce membre |
08-juin-05, 14h24 (Heure de: New Jersey) |
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5. "RE: Pourquoi pas Omar Bongo?"
En réponse au message #3
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Elamineg, cher compatriote, 1. Tu as fait un bon travail, une bonne analyse.
2. Dans mon propos, je démontrais et acceptais Bongo comme gabonais, plus encore un fils africain, malgré ses origines douteuses. Ce que je refusais c’est la fabrication ou manipulation d’histoire pour nous prouver forcement ses origines gabonaises (j’aime tous mes frères et sœurs africains sauf les dictateurs).
3. Si je réclame son départ du pouvoir c’est parce qu’il est la tête de ce régime, il en est le responsable, et par conséquent s’il s’en va, alors il s’en va avec son équipe, son empire. Il n’est pas seul…Lorsque Hitler s’est suicidé et tombé, c’est tout son empire qui est tombé.
4. Oui, le vent soufflera, l’eau coulera…pour le nettoyage. On ne peut pas faire d’omelette sans casser d’œufs. Je crois, malheureusement, que le moment est forcement venu d’un sacrifice du sang gabonais pour assurer aux générations futures une vie meilleure au Gabon. Nous, génération actuelle, n’avons plus rien à perdre…sans chantage, l’inévitable va arriver…c’est ce n'est qu’une constatation d’un prophète! Leprophete |
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