Case à Palabres du BDP-Gabon Nouveau

Sujet: "MENGARA (Docteur) OU BONGO (Lucifer)?"     Précédente | Suivante
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Leprophete
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08-juin-05, 14h49  (Heure de: New Jersey)
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"MENGARA (Docteur) OU BONGO (Lucifer)?"
 
   LE FILS DE LUCIFER

Bongo n’est pas le fils d’Ondimba, il est le fils du diable. Oui, vous avez bien lu. Ceci ne vient pas de moi, mais de lui-même. Rappelez-vous, j’ai déjà raconté l’histoire du chemin de fer gabonais dont la Banque Mondiale avait refusé le prêt car n’y voyant aucun avantage pour le Gabon. Devant les médias du monde entier, Bongo avait juré «avec ou sans la Banque Mondiale, le Transgabonais sifflera, même s’il faut pactiser avec le diable pour qu’il y ait le chemin de fer gabonais, je le ferai». Et il le fit! Le Transgabonais a sifflé mais à quel prix, au prix d’un pacte avec le diable Lucifer, qui nous coûte ce que nous vivons aujourd’hui. Il est dit que si tu te promènes avec un voleur, tu deviens aussi voleur; si tu te promènes avec un voyou, tu deviens aussi voyou; alors faites vous-mêmes la déduction pour celui qui fait le pacte avec le diable publiquement : il devient le diable en personne, l’incarnation du mal, le fils de Lucifer, tel est Bongo.


RAPPEL AUX JEUNES

Chers visiteurs de ce site, chers gabonais et gabonaises, je ne viens pas ici faire la campagne électorale pour le Dr Mengara, mais je viens tout simplement démontrer que le Dr Mengara peut encore se voir accordé le bénéfice du doute au détriment de Bongo dont je vais essayer de vous rappeler quelques actes les plus ignobles commis contre le peuple docile gabonais. Chers compatriotes, n’ayons pas la mémoire courte. Ce que je vais vous raconter n’est pas un conte de fée. Ce sont bien des histoires qui ont eu lieu au Gabon, mais dont le régime en place essaie d’effacer les traces afin de tenir les jeunes générations dans l’ignorance totale. Un jeune né après 1967, vivant au Gabon a peu de chance d’être au courant de ce que je vais dire ici; surtout lorsqu’on a vécu dans les familles qui flirtent avec ce régime. C’est pourquoi, aux jeunes, je recommande de beaucoup lire, de vérifier ces informations auprès des personnes plus âgées que vous. Vous poserez les questions, au sujet de mes informations, à vos parents qui flirtent avec le régime, regardez-les droit dans les yeux et vous saurez que c’est vrai. Si vos parents ne sont pas dans le milieu Bongo, ils vont sans hésitation vous le confirmer. Je dis tout ceci parce que je me rends compte que la plupart des jeunes qui visitent ce site ignorent beaucoup de l’histoire du Gabon, or le Gabon de demain sera formé par ces jeunes.


EXHORTATION

Au moment où notre pays doit connaître un tournant très important et déterminant dans son histoire, je vous exhorte chers compatriotes de prendre en mains l’avenir du Gabon. Si les choses se passent bien, dans six mois vous aurez à choisir entre un vrai opposant au régime Bongo et un candidat du régime actuel, qui sera probablement Bongo. Mais de toute évidence, un candidat du clan Bongo, n’est pas différent de Bongo. Donc ils n’ont plus rien à offrir au peuple gabonais, sinon la misère et la corruption des élites gabonaises, en assassinant, emprisonnant et torturant les enfants du pays qui s’élèvent contre le régime, pour remettre le pays sur le droit chemin.


REGIME MEURTRIER DE BONGO

En m’excusant auprès des familles des disparus, je vais redonner ici quelques noms de la liste des personnes déjà assassinées par ce régime sous le grand patronage de Bongo, afin de comprendre que c’est un régime meurtrier dont nous devons-nous débarrasser :

- Ndouna dépénaud (intellectuel enseignant du Haut-Ogoué, vers 1970);

- Mba Germain (intellectuel Fang, fut ambassadeur, assassinat kidnapping par des mercenaires, sous le regard impuissant de ses enfants et son épouse, à Librville, vers 1970);

- Réndjambé Joseph (dynamique patriote de l’Ogoué Maritime, embuscade organisée par Ali Ben dans un hôtel de Libreville, vers1990-1991);

- Ndjoué Dabany (Officier supérieur, parachutiste commando d’élite que le Gabon n’ait jamais connu, originaire du Haut-Ogoué, disparu dans un crash d’hélicoptère dont on a jamais retrouvé l’épave, vers 1980);

- Capitaine Mandja (Brave officier intellectuel, sorti d’une grande école d’officiers militaire, originaire du Haut-Ogoué ou de l’Ogoué Lolo, condamné à la peine de mort et tué au bord de mer face au bureau des postes et du magasin Hollando, vers1984-1986).

La liste est très longue. N’ayons pas la mémoire courte, chers compatriotes. Ce que Bongo a fait à ces personnes, il peut bien le faire à chacun de nous ou à un membre de notre famille. C’est du barbarisme pur et simple. N’est-ce la violence, ça? De quelle violence, chers compatriotes, avez-vous encore peur? Bongo a déjà instauré la violence. Maintenant il faut que cela arrête par tous les moyens possibles. Non seulement Bongo dilapide, gère mal les richesses, il assassine les enfants du pays qui sont les ressources humaines potentielles au développement du Gabon. Assez c’est assez. Croyez-vous donc que toutes ces personnes sont mortes pour rien? Certains disent qu’il y a la paix au Gabon parce que leurs enfants ne sont pas encore passés au poteau. Il n’y a pas de paix au Gabon. N’attendez pas que cela arrive à votre enfant, pour afin réaliser qu’il n’y a pas de paix chez-nous.

BENEFICE DU DOUTE

C’est pourquoi, moi je dis aux personnes indécises qu’il faut accorder le bénéfice du doute au Dr Mengara, qui n’a pas encore tué, qui n’a pas encore torturé, qui n’a pas accepté de rencontrer Bongo, malgré les innombrables tentatives du clan Bongo. Pour le moment c’est le seul opposant plausible. Certains réclament Mamboundou. Mais le problème c’est qu’il vit au Gabon. Et je crois qu’il a déjà rencontré Bongo. Or s’il a déjà rencontré Lucifer, je reste très sceptique et méfiant sur son état mental, moral ainsi psychologique. Qu’est-ce qu’ils se sont dit? Mais s’il peut se faire élire, c’est tant mieux surtout qu’il a l’avantage de vivre parmi les électeurs!

PATIENCE ET STRATEGIE

Pour ceux qui sont pressés de voir le Dr Mengara au Gabon, soyez un peu plus patients. Il ne faut pas précipiter et improviser les choses, il faut être stratégique et y aller étape par étape. Rappelez-vous que si nous vivons cette situation actuelle, c’est en partie à cause de l’improvisation de la France, en voulant assurer ses intérêts au Gabon, avait dû fabriqué un président de toutes pièces, en la personne de Bongo, pour le Gabon. N’ayant aucun niveau de jugement, il disait «oui» à tout. Ainsi, il nous a sorti des banalités du genre «le mouton broute là où il est attaché» ce qui veut dire «si je te nomme ministre dans un ministère, tu utilises le budget pour toi-même et ta famille, tu en fais ce que tu veux car j’encule les gabonais». Excusez-moi pour l’interprétation la dernière expression. Trouvez-vous, franchement normal qu’un président puisse faire de telle déclaration? Il lui manque une boule ou quoi? Comprenait-il ce qu’il disait? Sinon, pourquoi continuer à garder un ignorant et un meurtrier à la tête du pays?


MANDJA : UN HEROS

Revenons sur le cas du Capitaine Mandja condamné à la peine de mort parce qu’il tenait à se débarrasser d’un régime qui n’avait plus rien à offrir au peuple gabonais. Tellement brave qu’il était, bien que ces avocats lui aient suggéré de demander la grâce présidentielle, il a dit «NON» jusqu’au dernier moment, et Bongo a donné l’ordre de le tuer froidement en public. Comment un Capitaine pouvait-il demander pardon à un soldat, devenu président fabriqué de toutes pièces par la France! Capitaine Mandja est un Héros, c’est mon Héros, moi à sa place j’aurais fait de même.


VISUALISATION

Faisons un exercice pratique où vous allez demander à une autre personne de vous lire ce qui suit pendant que vous avez les yeux fermés. Vous essaierez de visualiser la scène en remplaçant le Capitaine Mandja par un membre de votre famille que vous aimez beaucoup : une mère, un père, un fils, une fille, un frère, une sœur, un gendre, afin une personne qui vous est très chère. Pour comprendre la douleur, pour un parent, d’un tel acte, que les chrétiens aussi, en même temps, pensent à Marie, une mère, qui voit son fils Jésus se faire crucifier et flagellé à mort. Mettez-vous à la place de Marie. C’est exactement la même scène, mais à des époques différentes, 2000 ans d’écart : où est donc l’évolution?

Maintenant, commençons l’exercice, que votre lecteur, en marquant bien une pause à chaque point, vous dise :
<<Prenez une grande respiration. Fermez les yeux. Le voilà qui descend du véhicule de la prison. Il est menotté. Il vous regarde. Vous le voyez. Ses yeux brillent. Son visage exprime la tristesse et la passion, mais aussi la détermination. Il est accompagné de deux gardiens de la prison qui le dirigent vers le poteau de la mort. On l’attache contre le poteau. Il fait face au public dont vous faites partie. Les militaires avancent fusils en mains. Ils chargent leur fusil. Ils se mettent en position de tir. Ils épaulent leur fusil. Un silence absolu règne dans la curieuse foule. Même les vagues de la mer se sont tues. Les tireurs reçoivent l’ordre de tirer de leur chef qui dit «feu». Une rafale de balles mortelle brise le silence pour s’abattre impitoyablement sur la personne la plus chère de votre vie. La personne s’affaisse. Le cou penche sur le côté les yeux ouverts. Le chef des tireurs arrive avec son pistolet. Il lui tire une balle sous l’oreille pour achever leur travail. Votre personne bien-aimée est morte, et pour toujours...

Ouvrez les yeux et réfléchissez.>>

Gabonais et Gabonaises, n’ayons pas la mémoire courte!

Leprophete


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