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Sujet: "Jo de Londres : L'Afrique des médailles en chocolat"     Prcdente | Suivante
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mouyabi
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Ali Bongo félicite Anthony Obame, et après?

Publié par Biggie Malouana dans A LA UNE, SPORT le 14 août 2012 2 h 36 min / 8 commentaires
Comme pour Ruddy Zang Milama lors de sa victoire sur 100 m dames aux championnats d’Afrique d’athlétisme, le président Ali Bongo a adressé ses «plus vives et chaleureuses félicitations à Anthony Obame pour avoir remporté la toute première médaille olympique de l’histoire de notre pays».

Anthony Obame est en effet devenu le plus grand sportif gabonais de tous les temps, en remportant le 11 août à Londres la médaille d’argent lors de la finale du tournoi de taekwondo masculin chez les plus de 80 kg, derrière l’Italien Carlo Molfetta. «Notre compatriote aurait pu remporter la médaille d’or. A la fin des trois manches et du temps réglementaire, les deux taekwondoïstes étaient à égalité, 9 touches partout. L’Italien a finalement remporté sur décision des juges dans une “victoire par supériorité”», indique le communiqué de la présidence de la République.

«C’est un grand moment pour le sport gabonais et une immense joie pour toute la Nation. Une fois encore, le Gabon est fier de ses sportifs. Après la victoire des juniors au championnat d’Afrique de football et leur qualification aux JO en décembre 2011, les exploits des Panthères durant la CAN et la belle qualification de Ruddy Zang Milama au 2nd tour du 100m début août, cette première médaille aux Jeux Olympiques démontre que le sport gabonais est en plein développement», poursuit le texte.

Le chef de l’État conclu que «Ce sont des leçons de vie, d’endurance, de cohésion et de patriotisme que ces jeunes athlètes donnent à toute la Nation. Ils démontrent une fois de plus, qu’avec de la ténacité et de la volonté, tout est possible.»

Tout est possible en effet, à condition bien sûr que l’État mette les athlètes dans les conditions idéales, et cela passe par la mise en place d’une «véritable» politique de développement sportif. Mais en a-t-il seulement la volonté ?

A l’heure des congratulations et des bilans, l’effet Usain Bolt amène à se poser des questions sur le sport gabonais. On notera que le Gabon a un PIB de 17 050 millions de dollars US alors que celui de la Jamaïque est de 15 070 millions de dollars US (source : Banque mondiale). On devrait donc penser qu’avec trois fois moins d’habitants que la Jamaïque, le Gabon a les moyens de développer son sport, en investissant des budgets conséquents et surtout des infrastructures dédiées. On se demande en effet si l’exploit d’Antony Obame aurait été possible s’il s’entrainait au Gabon comme ses compatriotes.

Le Gabon n’a même pas de sport à l’école. La plupart des écoles construites ces dernières décennies, sur le modèle des écoles dites Ngoua Ngou, n’ont pas d’aire de jeu, encore moins d’espaces dédiés à l’exercice du sport. Dans les lycées et collèges, on a tout au plus un peu d’EPS dont de nombreux élèves sont d’ailleurs dispensés. L’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) forme des professeurs de sport qui n’auront jamais les moyens de vraiment susciter des vocations ou de déceler des graines de champions.

La fierté nationale d’avoir Antony Obame et Ruddy Zang Milama doit amener les pouvoirs publics à réfléchir et à agir pour booster le sport national de haut niveau, qui dispose d’ailleurs d’une direction au ministère de la Jeunesse et des sports. Les prochaines olympiades auront lieu dans quatre ans. Le temps pour former un ingénieur à l’université, mais aussi le temps d’amener Antony Obame et Zang Milama à l’amélioration de leurs performances. Des moyens conséquents et adaptés sont absolument nécessaires pour ces sportifs amateurs. Les petits cadeaux en numéraire ne suffisent plus. Il faut fabriquer des petits frères à Antony Obame, tout comme la Jamaïque prépare déjà la relève de Usain Bolt.

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8 COMMENTAIRES

Le citoyen libre
14 AOÛT 2012 À 7 H 41 MIN
Filicitation Anthony Obame en gagnant la medaille d’argent tu es le 2eme mondial

RÉPONDRE
Ondo Bi Nze
14 AOÛT 2012 À 8 H 08 MIN
Cher Biggie,
Si vous voulez que votre message porte encore plus, veillez à faire attention à ce que vous écrivez. A mon humble avis, le PIB du Gabon ne devrait pas être exprimé en Millions de Dollars américains, mais plutôt en Milliers de dollars. Vous avez cité vos sources, c’est très bien, mais attention, tout ce qui est sur Internet doit être toujours vérifié et singulièrement les données chiffrées.

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Luc Lemaire
14 AOÛT 2012 À 10 H 05 MIN
Après vérification (et légère correction) auprès de la Banque Mondiale, les PIB du Gabon et de la Jamaïque sont bien de 15,07 milliards de dollars US pour la Jamaïque et 17,05 milliards de dollars pour le Gabon. La différence avec les chiffres précédemment publiés tenant à l’année prise en compte (2010 précédemment cités et 2011 après correction).

RÉPONDRE
Rare Gabon
14 AOÛT 2012 À 9 H 44 MIN
Bonne réflexion. Surtout avec la comparaison avec la Jamaïque, un pays plus pauvre que le Gabon qui brille mondialement grâce à une politique du sport qui commence dans les lycées.
En plus de « gâter » les Anthony et les Ruddy avec de l’argent et des voitures, il faut que l’Etat mette les moyens pour développer le sport au Gabon. Cela rapporterait au pays plus de retombées en image positive que tous les voyages présidentiels et plus que toute notre diplomatie qui compte des ambassadeurs bagarreurs comme Michael Moussa. Les Panthères de foot l’ont prouvé a lors de la CAN. Ils ont fait parler du Gabon mieux que la course de bateaux qui a coûté si cher au pays, pour rien.

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MissMaroundou800
14 AOÛT 2012 À 13 H 40 MIN
Et si ‘l n’y avait pas Anthony ou Ruddy qui adorent ce qu’ils font on aurait rien gagné aux JO.L’état doit soutenir et aider nos sportifs et athlètes gabonais pour améliorer leurs performances. Une fois de plus L’état doit investir dans tous les sports. il y a de l’argent dans ce pays pourquoi on leur fait ça. cheap !

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kevazingo garnett
14 AOÛT 2012 À 16 H 05 MIN
l’auteur de l’article pose une question très pertinente »et après les félicitations? »j’espère k ceux à ki cette question s’adresse ns repondrons!

RÉPONDRE
Jules obiang
15 AOÛT 2012 À 14 H 46 MIN
I’ll y a donc au gabon des domaines reserves pour les fangs, quand ils gagnent ou font rayonner l’image du gabon , ils gabonais, mais ils aspirent a diriger le /abonn ils deviennent des equatos, on ressort des conneries du TSF, tout sauf les fangs. Quand vont-ils comprendre que le Gabon est plus grand que nos petits calculculs politiciens de bas etages. Le gabon a remporte une medaille +lympique.

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mouyabi
Votre commentaire est en attente de modération
24 AOÛT 2012 À 10 H 47 MIN
Avec la fin des Jeux olympiques de Londres 2012, je profite de la présente pour féliciter tous les sportifs africains sans exception aucune.
Au tableau des médailles pourtant, le bilan est assez maigre pour l’Afrique : quelques breloques.
Sur la totalité des pays africains engagés seuls dix pays sont rentés avec des médailles. Il s’agit de l’Afrique du Sud, de l’Ethiopie, du Kenya, de la Tunisie, de l’Algérie, de l’Ouganda, de l’Egypte, du Botswana, du Gabon et du Maroc. En effet, sur les 34 médailles engrangées par les athlètes africains à Londres, 11 sont en OR, 12 en Argent et 11 en Bronze.
Juste à titre comparatif, les USA c’est 104 médailles dont 46 en or 29 en bronze et 29 en argent. Nous avons le devoir de méditer ces chiffres et nous dire que notre résultat est inacceptable.
L’impression globale laissée est celle d’avoir fait acte de présence et de figuration.
Il fallait être du voyage en Angleterre et fouler le sol londonien. L’objectif a été atteint avec succès. Aux frais de la princesse, les pilotes nous ont déposés à bon port. Nous avons découvert Londres et ses charmes. On racontera à qui veut l’entendre qu’on a défilé avec les autres athlètes du monde entier et que cette cérémonie était retransmise à la télé.
Compte tenu du résultat, la vraie question est : Quel était le but premier de cette escapade ?
Dilapider le bien public comme nous savons le faire ?
Ramener des médailles ?
Ou alors faire de la figuration ?
A mon sens, le débat initial n’a pas jamais été posé et la confusion de genres qui engourdit les esprits laisse place à une sorte de non-dit général.

En fin de compte et de manière séculaire, des sportifs africains reproduisent les mêmes médiocres prestations. A qui la faute ? Pourquoi, que ce soit dans les championnats du monde ou dans d’autres événements sportifs d’envergures internationales, l’Afrique donne toujours une prestation lamentable ?
Lors des coupes du monde, on compte le nombre de fois que les équipes africaines ont passé le premier tour. C’est du bout des doigts que les médailles se comptent.
S’agit-il d’un problème lié au matériau humain à savoir que les sportifs africains ne sont guère dotés d’une physiologie qui permet les performances de haut niveau ? Le problème est-il lié à l’absence de préparation, à l’absence d’organisation, à l’absence de moyens ? On peut se poser nombre de questions et raisonner sur les implications des corollaires mais je crois au fond que deux approches sont possibles face à ce problème :
-Une attitude défaitiste : « ce n’est pas grave si nous ne ramenons pas de médaille », selon l’esprit olympique l’essentiel est de participer disait le baron de Coubertin. Mais entre participer et faire de la figuration je ne crois pas que le baron faisait un tel amalgame. Aussi je refuse de prêter le flanc à l’éternelle médiocrité ambiante.
Là où on doit rougir de colère, de honte et taper du poing sur la table pour dénoncer l’inacceptable, faire tomber les têtes et mettre en place de vrais solutions, dans certains pays comme au Gabon on est au bord de la crise d’hystérie collective. Depuis 1896 que les jeux olympiques modernes existent le Gabon vient de remporter sa première et unique médaille olympique en 2012. Une médaille d’argent qui plus est. Les foules sont amassées le long des routes, les journaux publient « l’exploit », le président est aux chevets du médaillé, dans d’autres pays, où on n’a pas eu la moindre médaille, c’est le calme plat et la résignation assumée face à ce qui est normal : dépenser le bien public inutilement pour faire de la figuration à l’étranger.
-L’autre attitude est de se dire, nous faisons un bilan de chaque compétition pour tirer les enseignements qui s’imposent et s’assurer de rompre ce qui prend les allures d’une fatalité. Car au fond, les prestations de nos athlètes hautement médiocres sont préjudiciables aux sportifs qui hypothèquent leur avenir en faisant des efforts inadaptés et des sacrifices inutiles et donc guère payants.
Le courage de nos athlètes et leur patriotisme tranchent avec l’image médiocre de l’Afrique peu reluisante qu’ils véhiculent bien malgré eux. Car je crois qu’au fond certains sont habités par la féroce volonté de bien faire. Mais le sport de haut niveau n’est pas qu’une question de volonté. A la volonté, il faut l’entraînement et l’encadrement. Nous devons donc collectivement réfléchir pour comprendre les raisons de cette incapacité générale et proposer des solutions pour éradiquer cette tare qui va finir par devenir après coup une « fatalité normale ».
Face à ce qui prend des allures de normalité dans la médiocrité, je choisis la voie du questionnement, de la remise en cause, de l’analyse et de la critique constructive. Je refuse de croire que les sportifs africains n’ont pas les moyens mentaux et physiques de pouvoir rivaliser avec les autres dans nombre de disciplines sportives. Je refuse de croire que les sportifs africains ne sont pas capables de performances de haut niveau.
Alors pourquoi l’Afrique ne gagne-t-elle pas ? La question reste entière et mérite que chacun se la pose et l’analyse de la manière la plus froide et la plus rationnelle qui soit. Nous ne devons plus accepter aux lendemains des compétitions de porter des œillères en attendant d’arborer le masque de nouveaux figurants à l’approche de la prochaine compétition.
Avant de proposer une quelconque solution, il faut déjà se poser la question de savoir quelles sont les causes de cette dérive. Là on note nombre de causes je m’autorise à indexer uniquement celles qui me paraissent pondéralement les plus significatives.
Le problème de la priorisation des besoins
Aujourd’hui, nombre de pays de l’Afrique sub-saharienne sont écartelés entre une explosion démographique, des dettes abyssales, des économies au stade embryonnaire avec une gestion calquée sur le modèle colonial d’une parte et d’autre part, une montagne de besoins dont la priorisation est un vrai casse-tête chinois. Les besoins physiologiques de la pyramide Maslow ne sont pas remplis. Or, la pratique du sport de haut niveau n’est pas un besoin primaire. Aussi investir des capitaux dans la pratique du sport de haut niveau peut devenir un choix aberrant là où tout reste à faire.
Assurer la santé des populations, assurer l’autosuffisance alimentaire, construire des routes, mettre en place des moyens de communication, assurer l’instruction et l’éducation des populations, l’électrification et l’adduction d’eau potable etc. Tout est priorité. Alors investir dans des infrastructures sportives est-il la solution ? En apparence non mais alors Quid ? Pourquoi se présenter lors de grandes manifestations sportives ? Voilà la question qu’il faut se poser avant la prochaine compétition internationale pour éviter de jouer le rôle de figurants tout choisis qui nous sied si bien.
Je me fiche de ce que pense le Baron de Coubertin, je me fiche de savoir que nous sommes affiliés à certaines institutions internationales. Je dis que nos fanfaronnades ont un coût et il est de notre devoir collectif de nous assurer que la dépense du bien public est en adéquation direct avec notre capacité à financer une telle gabegie. Le sport doit générer des capitaux qui font servir à son essor.
Je pense qu’il s’agit là d’un problème de responsabilité collective. Nous ne pouvons pas sacrifier une frange de la population pour plaire aux autres et paraître ce que nous ne sommes pas.

L’encadrement des sportifs de haut niveau
Exceptés les pays du Maghreb et l’Afrique du Sud, il n’existe quasiment pas d’infrastructures sportives permettant la pratique et la formation et l’encadrement des sportifs de haut niveau.
Pour bénéficier des conditions d’entraînement les sportifs africains jouissent souvent de l’encadrement des pays développés occidentaux et américains.
Les infrastructures sont des vestiges de l’époque coloniale en ruine. L’entretien n’est pas au goût du jour et même avec la plus grande des volontés, il est impossible de produire un résultat probant avec de telles infrastructures.
La double nationalité.
Quand on scrute scrupuleusement les délégations sportives d’anciennes puissances colonisatrices, on se rend compte que ces délégations comportent nombre d’africains. Entre le choix d’un nationalisme exacerbé et idiot et la perspective d’une réelle carrière sportive de haut niveau, certains africains ont fait le choix douloureux de défendre les couleurs de leur pays d’accueil. Ils s’épanouissent dans ce qu’ils savent faire de mieux et donnent une image honorable du Noir. D’autres sportifs barrés dans les sélections de leur pays d’accueil par des candidats plus brillants prennent une nationalité de leur pays d’origine faute de mieux. Initiative louable ou nationalisme de derrière les fagots ? Chacun son analyse la mienne est teintée d’un petit goût amer. Je reviendrai plus tard sur les raisons de cette amertume car ces sportifs-là vont constituer un vivier sur lequel nous allons nous appuyer dans une démarche d’improvisation et entretenir le mythe de compétiteurs.

L’éternel problème d’organisation
A mon sens on touche du doigt l’une des clés de voûte de cet épineux problème.
Les délégations pléthoriques sont composées de personnes non concernées au premier chef et d’athlètes de seconde zone.
On note une opacité sur la gestion des fonds et la rétribution des athlètes.
La présence toxique de ceux qu’Alpha Blondy qualifie de « longs crayons » qui n’ont jamais fait de sport de hauts niveaux qui savent tout sur tout.
A l’approche des grandes compétitions, on engloutit des sommes faramineuses pour enrôler les meilleurs encadrants afin de sauver la face et tenter de donner une image honorable disons plutôt surfaite. On dépense des fortunes pour des stages miracles à l’étranger. En somme le fait de se poser dans le pays des autres à l’orée des grandes échéances doit provoquer une métamorphose qui transforme des tocards en athlètes de haut niveau. Ce type de raisonnement est celui qui nous appliquons tout le temps. On remet le couvert à chaque occasion en espérant le miracle à défaut que les sortilèges de quelques charlatans déguisés en mages vont porter leurs fruits.

La pratique exacerbée de l’improvisation
En effet, si on considère que le sport de haut niveau n’est pas une priorité pour un pays sous-développé alors inévitablement il n’y a aucune priorité à mettre sur les précédents points sus cités.
À la question de savoir qui sont les athlètes qui composent les délégations des pays africains ? La réponse est simple : une minorité d’athlètes de génie, les sportifs de seconde zone qui n’ont pas été retenues dans les sélections de leur pays d’accueil, beaucoup de tocards dont les noms ont été glissés sur les listes pour remplir les effectifs et participer au sens où l’entendent les africains.

Après coup, le résultat obtenu par l’Afrique n’est pas une fatalité mais une suite logique liée à des choix hautement discutables.
À mon sens, l’Afrique doit faire le choix douloureux de la participation à des événements sportifs internationaux ou de la non-participation à ces événements faute de moyens. Cette vision binaire pose un problème éthique et moral car c’est la confrontation avec les autres compétiteurs qui permettent aux sportifs de se surpasser et de donner le meilleur de lui-même.
À la question que faut-il faire pour mettre un terme à tout ceci, la réponse est simple :
-Dans l’immédiat, ne participent aux grandes manifestations sportives que les sportifs ayant une réelle chance de remporter une médaille. Ceux dont les performances sont alignées au niveau des meilleurs. Cette mesure permet de diminuer la taille des délégations et donc de faire des économies, cette mesure permet de glaner des récompenses sportives et donc de donner une image de l’Afrique différente, une Afrique qui gagne. Cette mesure permet de montrer une Afrique rigoureuse qui adopte une politique en fonction de ses maigres moyens.
Cette perspective impose d’allouer des fonds uniquement pour l’encadrement de quelques sportifs africains qui constituent une élite certaine.
Dans un avenir proche, les pays qui font le choix d’investir dans le sport de haut niveau, doivent se doter de tous les moyens pour assurer la détection, la formation, l’encadrement et la gestion de carrières des sportifs de haut niveau. Ces pays doivent évaluer ces investissements et peser le pour et le contre afin d’assurer une image honorable de l’Afrique.
Nous nous devons de rompre avec cette éternelle image de losers, d’amateurs et de fanfarons. Nous ne devons plus considérer un médaillé comme un demi-dieu, comme un phénomène rare comme un extraterrestre. Un médaillé doit être l’aboutissement d’un programme, d’un processus et non un phénomène du hasard.
Les images de chefs d’États africains entourés de proches dans des compétitions internationales pour soi-disant soutenir des athlètes alors que l’on attend d’eux un avis éclairé sur des problèmes de fonds, nous devons rompre avec cette pratique de la politique inopportune et biaisée.
Nous avons un potentiel humain hautement compétitif arrêtons l’improvisation, arrêtons la politique de cueilleur, arrêtons la bêtise.
Arrêtons cette politique qui fait régner la confusion des genres. Laissons les sportifs avoir la mainmise sur le sport. Refreinons nos appétits grossiers en essayant autant que faire se peut de profiter des manifestations sportives pour creuser les trous de nos dettes abyssales.
Est-il simplement possible de mettre en place des infrastructures sportives et de détecter des talents qui fourmillent chez nous à tous les bouts de rue, de les encadrer, de veiller à en faire des sportifs de haut niveau et nous assurer qu’ils puissent vivre du sport dans leurs pays et assurer l’encadrement des plus jeunes dans le moyen terme?
Je reste persuadé qu’avec un peu de bonne volonté nous pouvons changer cette image d’éternels enfants, d’immatures, de rigolos et de plaisantins. Nous pouvons donner une image honorable de l’Afrique avec juste la volonté de bien faire. Les autres ne sont pas plus intelligents que nous. Ils ont juste une chose qui nous fait défaut la culture de l’excellence.

Mouyabi
Vue du tableauVoir

Rang de l’or Pays Or
Argent Bronze Total

1 États-Unis d’Amérique
46 29 29 104
2 République populaire de Chine
38 27 23 88
23 Afrique du Sud
3 2 1 6
24 Éthiopie
3 1 3 7
28 Kenya
2 4 5 11
45 Tunisie
1 1 1 3
50 Algérie
1 0 0 1
58 Égypte
0 2 0 2
69 Gabon
0 1 0 1
79 Maroc
0 0 1 1

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