Case à Palabres du BDP-Gabon Nouveau
Biko Stevens
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01-oct-99, 17h02 (Heure de: New Jersey) |
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"Un leader étudiant en danger au Gabon"
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C'est une information qui émane des sources sûrsdu Gabon qui me font état de la situation à l'UOB au cours de ces dernières semaines. En tant que futur journaliste je me dois d'avoir des correspondant à mon niveau. C'est ainsi que j'ai appris la menace de mort du vice recteur de l'université Omar Bongo du Gabon sur le leader carismatique Béni Ngoua Mbina et ses frères de lutte. Cette menace fait suite au droit de réponse écrit par les étudiants qui voulaient restituer la vérité sur un article manipulé par le vice recteur au journal "la cigale enchantée" du 3 septembre 1999 présentant Ngoua Mbina comme étant un chef de gang. Ce que les étudiants n'ont pas digéré et ont répondu en faisant des révélations qui aujourd'hui amènent le vice recteur à dire : "Ngoua Mbina et ses amis regretteront d'être nés sur terre". Ceci est une préméditation qui pousse le principal concerné à prendre l'opinion nationale et internationale à temoin pour tous les danger que lui fera désormais courir Guillaume Moutou.affaire à suivre... |
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Mamiwata
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04-oct-99, 10h49 (Heure de: New Jersey) |
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2. "C'est quoi cette histoire de fous?"
En réponse au message #0
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Biko Stevens, C'est quoi cette histoire de fous que tu nous racontes? Qui est Béni Ngoua Mbina et qui est ce vice recteur qui fait faire les examens de sa femme? ce qui m'étonne dans ce message c'est qu'on parle encore de sorcellerie au Gabon comme d'une science. Moi, je ne crois pas aux histoires de sorcellerie et de mystique. Alors que l'on ne mélange pas les deux quand on veut parler de choses sérieuses. Ce que je sais du gabon c'est que les étudiants n'ont jamais été appréciés par les autorités. Chaque grève ou mouvement d'humeur est toujours vu comme une attaque contre le pouvoir, même quand les étudiants vont des demandes légitimes. Si des étudiants ont encore des problèmes aujourd'hui au Gabon quand ils manifestent, c'est que nous sommes encore très loin de la démocratie et d'un pouvoir qui sait utiliser les protestations des citoyens pour améliorer sa perspective. L'horizon du Gabon étant bouché à tous les niveaux, comment s'étonner que celui des étudiants le soit aussi? Mamiwata. |
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Biko Stevens
Membre doyen
Auteur de: 11 messages sur ce forum, Evaluez ce membre |
01-oct-99, 17h04 (Heure de: New Jersey) |
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1. "Un leader étudiant en danger au Gabon (Suite 1)"
En réponse au message #0
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le deuxième épisode de la menace de mort du leader estudiantin de l'UOB s'étend actuellement sur le côté mystique. Le nvice recteur Guillaume Moutou a décidé d'aller féticher sur ces étudiants à Franceville où il se trouve en ce moment et où l'occasion sera. Nous pensons que ces actes de dernière ignominie ne doivent pas ressortir d'un responsable d'une institution respectable comme l'université. Que reproche -t-on au juste à ces étudiants militants pour la défense des droit académiques ? Ils auraient dit dans leur droit de réponse que le vice recteur a fait composer les épreuves de son épouse au concours spéciale d'entrée à l'université (session 1998)dans son bureau par certains étudiants connus pendant que celle-ci remplissait tout simplement les formalités de présence en salle d'examen. Les étudiants ont également dénoncé le débat tribal que veut instaurer le vice recteur à l'UOB. Ceci fait penser à ce qui arriva au Rwanda en 1994 où l'université de Kigali fut le point de départ avec la mort de 400 étudiants et 38 enseignants. Dans le même article, les étudiants demandent si le vice recteur Guillaume Moutou peut assurer la responsabilité historique d'être à l'origine d'une guerre civile au Gabon. En plus, sieur Moutou veut manipuler certains étudiants pour faire partir l'actuel recteur Nguemby Célestin. M. Moutou n'est qu'un assistant et il prétend vouloir occuper un poste reservé au Professeur de rang A. C'est tout ceci qui emplit le ra-le-bol des étudiants. Alors, ce que nous pouvons conseiller à notre compatriote Moutou est qu'il ne devra pas oublier que les étudiants qui l'objet de ses menaces ont aussi des parents, peut-être même plus puissant que lui. Qu'il ne pense pas aussi que le fait d'être du haut Ogooué est une garantie de désordre. Tous les gabonais sont égaux devant la loi. Aujourd'hui, nous pouvons donc dire ou même conclure que Moutou est désormais responsable de ce qui arrivera à Ngoua Mbina et d'autres étudiants susceptibles d'être victimes... Cela a assez duré, il faut que certains arrête de penser qu'il détiennent la vie des autres parcequ'ils ont telle ou telle relation en haut milieu. Le bas milieu aussi a sa force et nous la connaissons tous. "Essayons et on verra", a dit une étudiante sur le campus....à suivre... |
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