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De la nécessité d'un report des élections législatives de Décembre 2001

L'un des éléments les plus surprenants sur la classe politique gabonaise est qu'elle ne sait pas tenir compte des erreurs du passé. S'il y a une chose que l'histoire politique du Gabon depuis 1989 a démontré au pays, c'est qu'il n'est pas possible d'obtenir une élection juste et correcte dans un état de flou constitutionnel. Et s'il y a un échec à attribuer à la conférence nationale, cet échec concerne principalement le fait que la classe politique gabonaise ne se soit pas livrée à de vraies réformes de fond. En d'autres termes, la classe politique gabonaise, et principalement les opposants gabonais, se sont contentés de demander au régime Bongo de libéraliser le système politique en changeant quelques articles de la constitution gabonaise. Mais personne n'a proposé une révision totale du système basée sur une autre manière de voir les choses.

Le résultat le plus évident de ces échecs est que le régime Bongo a continué à manipuler le système sous le nez et la barbe de la classe politique. Ces erreurs, si on les analyse de près, ont été dues aux ambitions démésurées des uns et des autres. Autrement dit:

- La classe politique n'a jamais songé à une autre manière d'organiser le système politique du Gabon

- les principaux opposants pensaient surtout à l'urgence de remplacer Bongo et de jouir, comme lui, des pleins pouvoirs; ils n'ont jamais vraiment pensé à la nécessité de pousser le régime à faire des réformes de fond.

Résultat: année après année, et élection après élection, Bongo s'est joué d'eux comme des enfants, car ils étaient tellement omnibulés par la soif de gagner qu'ils en ont oublié l'essentiel qui consiste à obtenir de vrais réformes. La conférence nationale tout comme les fameux Accords de Paris ont donc été des échecs parce que les négociations n'ont jamais été axées sur des réformes totales, mais plutôt sur le superficiel. Le but, pour les opposants gabonais, a toujours tourné autour de leurs personnes car ce qui était important pour eux, c'était de remplacer Bongo en s'installant tout simplement dans les mêmes structures d'illégalité constitutionnelle. Nos opposants ont voulu mettre la charrue avant les boeufs. Tout ce qu'ils voyaient, c'était la présidence de la république. Ils s'imaginaient à la place de Bongo, mais n'ont jamais songé au chemin à parcourir pour se retrouver à cette place.

En fait, ils ont compté, bien naïvement, sur la bonne volonté de Bongo, mais n'ont jamais songé à réclamer des réformes qui auraient pu empêcher le régime de manipuler les élections. Voilà pourquoi nous nous étonnons encore aujourd'hui de voir la classe politique gabonaise se lancer, comme des moutons de panurge, dans des élections dont on connaît d'avance la finalité. S'il y a des leçons à tirer des élections qui se sont passées au Gabon depuis 1990, on peut conclure à ceci:

- Bongo n'acceptera jamais de perdre une élection au Gabon tant qu'il sera vivant. Bongo n'est pas un Abdou Diouf et ne peut être considéré comme un démocrate capable de quitter le pouvoir par une défaite qui donnerait le pouvoir à l'opposition. Il a trop peur de ce que le nouveau régime lui ferait si un jour les Gabonais voulaient lui demander des comptes.

- Bongo, s'il doit quitter le pouvoir, voudrait se protéger. Il n'acceptera de se retirer que quand il saura qu'il s'est trouvé un remplaçant qui pourrait protéger ses arrières quand il ne sera plus là. Au pire, il trouvera quelqu'un au sein de son régime qui pourra continuer l'oeuvre de destruction bongoïste. Au mieux, il mettra son propre fils au pouvoir, car ce sera plus rassurant pour lui et pour son régime. Parce que ce sont là les plans de Bongo et de son régime, Bongo sait donc qu'en manipulant bien l'opposition, il arrivera facilement à ses fins. De quoi Bongo a-t-il besoin pour réussir son plan? 

Il a besoin du concours de l'opposition gabonaise. En d'autres termes, à chaque fois que Bongo organise une élection, il sait que victoire ou pas victoire, il gagnera chaque élection par la fraude. Puisqu'il contrôle la télé et les médias, il lui suffit de déclarer qu'il a gagné et le pays n'a alors d'autre choix que d'accepter, ou se de se révolter. Bongo a donc juste besoin de la participation de l'opposition pour valider et légitimer ses "victoires" frauduleuses. Ainsi, à chaque fois que notre opposition participe à une élection au Gabon, elle valide et légitimise la fraude de Bongo qui peut alors dire au monde que son parti et lui-même ont gagné. Dans un tel contexte, faire des boycotts post-électoraux comme ceux de Mba Abessole ne servent à rien si le vote s'est déjà tenu. Ce qu'il faut, c'est, en fait, procéder de manière plus stratégique en anticipant les problèmes et en les analysant d'avance avec un esprit froid. Il vaut donc mieux prévenir un désastre que le guérir.

Si la vérité est que Bongo a besoin de la participation de l'opposition pour légitimer son pouvoir, pourquoi l'opposition gabonaise s'entête-t-elle à participer à des élections dont le gagnant est connu d'avance? Si l'opposition gabonaise est sérieuse dans son combat pour le changement et veut vraiment, patriotiquement, mener au changement, ne convient-il pas qu'elle s'arrête un moment pour penser à une autre manière de faire?

La réponse est simple:

- Soit l'opposition gabonaise, de Mamboundou à Mba Abessole, Agongjo et tous les autres, est totalement corrompue et complice du régime Bongo, ce qui la pousse à accepter des postes politiques ici et là dans des mairies et autres en échange de la pérénité du régime en place,

-Soit cette opposition est totalement irresponsable et naïve d'espérer, élection après élection, de gagner un combat perdu d'avance.

Voilà pourquoi nous pensons que s'il reste un soupçon d'intelligence à l'opposition gabonaise, et s'il reste à la classe politique et civile gabonaise un minimum de patriotisme, aucune élection ne doit plus se tenir au Gabon sans qu'il y ait eu des réformes de fond. Car, il faut dès aujourd'hui tracer le chemin qui demain assurera la paix et la cohésion au pays.

Tout ce que nous risquons, si les élections de décembre 2001 se tiennent sans réformes préalables, ce sont des bains de sang et des violences qui ne seront pas bonnes pour le pays. Le mieux donc, dans ce cas, est de ne pas faire comme les animaux qui retombent toujours dans le même piège qui leur a, auparavant, fait perdre une jambe. Ce que la classe politique gabonaise doit faire c'est refuser de tenir une élection quelconque au Gabon tant que de vraies réformes n'ont pas été mises en place.

Le document que nous avons produit dans le cadre de la préparation du Congrès Inter-Gabonais de Salut National résume donc l'esprit des réformes dont le Gabon a besoin pour se sortir d'affaire à tous les niveaux.

Nous avons choisi de tenir ce Congrès en Octobre 2001, c'est-à-dire deux mois avant les élections législatives pour plusieurs raisons. Tenir une élection législative telle que le pays la planifie n'a aucun sens sans le type de réforme que nous proposons. Nous voulons que ce Congrès se tienne à un moment crucial car ce que nous voulons c'est demander à la classe politique et civile de se mettre d'accord sur nos propositions et d'accepter de réformer de fond en comble le système avant toute nouvelle élection au Gabon. Les conclusions des travaux du Congrès auront donc, entre autres, pour but de mener également au report de cette élection législative pour qu'elle se tienne dans le cadre d'un nouveau calendrier de réforme générale.

Ce calendrier s'articulera de la manière suivante:

1) Tenir un référendum qui entérinera les propositions du Congrès en vue d'une réforme générale. Ces conclusions présenteront à la nation une constitution totalement nouvelle et réformée qui intègrera nos propositions afin de faciliter un changement patriotique dans la paix des braves.

2) Repousser les législatives à 6 mois plus tard et les inclure dans un processus d'élections générales (présidentielles, législatives, conseil des sages, gouverneurs, municipales) qui se tiendront dans le cadre d'un système totalement réformé 6 ou 8 mois plus tard.

Les réformes qui seront proposées par le Congrès (lire document ci-joint) devront servir de nouvelle loi fondamentale pour le pays et changeront tout le système électoral et politique gabonais. Ceci passera par la création d'un nouveau système présidentiel (Présidence symbolique à rotation), la mise en place d'un système parlementaire totalement nouveau et d'un système exécutif totalement réformé. En d'autres termes, les réformes du Congrès consisteront à proposer au pays une constitution totalement nouvelle basée sur une réforme globale de notre système politique, ce qui mènera à la naissance d'un état de droit, à la préservation de la paix et à l'épanouissement du Gabon (lire détails dans le document du CIGASANA).

Le nouveau calendrier politique, qui tiendrait compte des réformes proposées, se passerait donc de cette manière:

Décembre 2001: report des législatives à juin 2002.
Décembre 2001: Référendum entérinant les réformes sorties du Congrès.
Janvier 2002: gouvernement de transition, qui sera en place jusqu'aux élections générales de juin 2002.
Janvier 2002: mise en place de toutes les structures électorales indépendantes et début d'application des réformes pour une passation des pouvoirs en douceur après les élections générales de juin 2002. 
Février-Juin 2002: campagne électorale sous les nouvelles lois constitutionnelles en vue des élections générales.
Juin 2002: Elections générales (présidentielles, législatives, conseil des sages, locales, etc.).
Juin 2002: application générale des réformes (nouveau président sous le régime symbolique à rotation, nouvelle Assemblée nationale, gouvernement nouveau style, mise en place du Conseil des Sages, etc.).

De manière générale, si tout se passe bien et si la classe politique et civile gabonaise se met d'accord, repousser les élections législatives de 6 mois pour un nouveau départ serait quelque chose de positif pour le pays car les législatives se passeront dans un cadre propre, et nous débuterons avec un nouveau système politique sous une nouvelle constitution (voir détails dans le document du CIGASANA).

Il revient donc à la classe politique, aussi bien de l'opposition que du régime en place, de prendre un temps d'arrêt pour considérer, dans la neutralité du CIGASANA, une nouvelle manière de voir la politique au Gabon. Il leur faut choisir une voie qui, une fois pour toute, réformera totalement le système politique et constitutionnel au Gabon, en vue d'un changement durable.

Voilà pourquoi la classe politique au sein du pouvoir comme dans l'opposition doit oublier ses intérêts personnels et partisans et repousser ces électionspour s'occuper d'abord de tout remettre en question par une réforme totale.


BDP-Gabon Nouveau
New Jersey, USA

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