[an error occurred while processing this directive]
Pensée du jour 
[an error occurred while processing this directive]
accueil | vote | forums | chatLe BDPiste | répertoires | images | communiqués
ATTENTION - CE SITE EST VIEUX
NOUS AVONS CHANGE DE SITE!!!

NOUS AVONS CHANGE DE SITE EN MAI 2005.
CE SITE EST MAINTENANT UN SITE D'ARCHIVES CONTENANT TOUS NOS ARTICLES
PUBLIES AVANT MAI 2005. POUR ALLER SUR NOTRE NOUVEAU SITE, CLIQUEZ ICI

bdpgabon.org
PRESENTATION
Présentation
Charte BDP
Cellules BDP
Comité directeur
Appel à la nation
Notre pensée
Que dit la presse?
Communiqués
CIGASANA
Le BDPiste
Donations
Gouvernement BDP
Gouvernement PDG
Publications New!
Audios New!
Videos New!
Rejoignez-nous!
Contactez-nous!
Publiez vos analyses!
Archives
Eveille toi Gabon, une aurore se lève.
Encourage l'ardeur qui vibre et nous soulève !
C'est enfin notre essor vers la félicité.

 

 

 

 

 

 

Recherche Actualités:
BDP-GABON NOUVEAU: CIGASANA
CIGASANA
Congrès Inter-Gabonais de Salut National
Gabonais ou gabonisant généreux?
Faites une donation.
Pour adhérer au BDP-Gabon nouveau, allez ici. Vous désirez participer au CIGASANA?
Inscrivez-vous ici
Téléchargez le livre! Imprimez le livre Distribuez le livre!

9. L’économie

Tout Gabonais sait aujourd’hui que l’économie gabonaise sous le régime corrompu d’Omar Bongo est un désastre. Deuxième pays le plus riche d’Afrique de par son PNB grâce à une manne pétrolière gigantesque, à un sous-sol regorgeant de minerais et à une forêt généresuse, le Gabon est aujourd’hui au bord de l’épuisement:

- Un épuisement culturel, vu qu’ en enlevant sa dignité au Gabonais, et en utilisant la division des ethnies comme instrument de gouvernance, Bongo est en train de tuer la culture gabonaise à petit feu.

- Un épuisement des intelligences, vu que depuis les déceptions du début des années 90, de plus en plus de Gabonais choisissent de rester à l’étranger plutôt que de rentrer au pays pour vivre sous la dictature de Bongo et subir la pauvreté due au manque d’emplois. Ceci se traduit par une perte énorme pour le Gabon car ces intelligences perdues sont justement celles dont le Gabon a besoin pour son développement.

- Un épuisement socio-économique, causé par la corruption, l’incompétence et le détournement des deniers publics, pratiques dans lesquelles excelle le régime Bongo. Le Gabon est aujourd’hui l’un des pays les plus corrompus du monde. Le résultat net du désastre économique gabonais a donc ainsi mené à un immobilisme économique qui a privé 98% de notre population des outils économiques qui auraient pu lui permettre de participer pleinement au développement économque de notre pays. Le Gabon est aujourd’hui un pays dont les dirigeants sont riches, mais dont la population croupit dans la misère totale, sans hôpitaux pour se soigner, sans routes pour circuler, sans écoles dignes de ce nom pour s’éduquer, et sans emploi pour s’assurer un minimum de survie dans la dignité. Comme récompense, le régime Bongo l’a en plus chargé d’une immense dette que le pays passera des décennies à rembourser, s’il en a jamais les moyens.

- Un épuisement des richesses: dans un contexte où les experts, en 1998-1999, prévoyaient déjà que le brut gabonais s’épuiserait dans 10 ans, c’est-à-dire en 2008-2009, le Gabon est en passe de devenir l’un des pays les plus pauvres du monde. Des pays comme le Burkina Faso sont parmi les plus pauvres du monde parce qu’ils n’ont aucune richesse naturelle susceptible de relever leur niveau de vie. Cependant, malgré les richesses dont regorge le Gabon, le gros de la masse gabonaise est, en réalité, aussi pauvre que le citoyen burkinabé. Le drame du Gabon est que ses dirigeants, en jouissant personnellement de la manne pétrolière, ont choisi de ne rien laisser au pays. L’entêtement de Bongo à la tête du pays laisse ainsi entrevoir le fait que Bongo ne quittera le Gabon que dans dix ans, c’est-à-dire au moment même où le Gabon n’aura plus une seule goutte de pétrole. Nos prévisions montrent que le Gabon, s’il se retrouve sans pétrole dans huit ans, sera classé parmi les pays les plus pauvres du monde, tout simplement parce que Bongo n’a jamais préparé l’après-pétrole et aura négligé de développer, grâce à l’argent du pétrole, les secteurs d’activité économique qui auraient pu permettre au pays de faire face aux énormes défis qui nous attendent.

Et pourtant, gérer un petit pays sous-peuplé comme le Gabon est simple. Pour tout pays en voie de développement qui souhaite atteindre un degré d’expansion économique acceptable, il a été démontré qu’un Etat responsable et compétent devrait s’assurer d’investir dans trois domaines indispensables: la route, l’éducation et la santé.

9.1. Routes et Voies de Communications

Avec le pactole économique qu’a eu le Gabon, le Gabon aurait pu se doter d’un impressionnant réseau routier qui aurait relié les grands centres d’activité économique entre eux en facilitant une circulation fluide des biens et des personnes.

Beaucoup de nos concitoyens ne comprennent pas souvent pourquoi il est important de développer le secteur routier. Quelle aurait, par exemple, été l’utilité de bonnes routes au Gabon?

Dans la plupart des pays développés, le transport des biens et des marchandises se fait, dans sa majeure partie, par la route. La route est donc un maillon essentiel de l’activité économique d’un pays. Pour des pays comme le Gabon, de bonnes routes auraient permis un développement fulgurant de l’agriculture, sans même que l’Etat n’ait à trop dépenser. En gros, il aurait suffi à l’Etat de doter le pays de bonnes routes bitûmées pour voir l’agriculture connaître un essor qui aurait pu mener le pays à la subsistance agricole.

Comment cela se serait-il passé? Simple: aujourd’hui, le paysan produit non pas pour vendre, mais pour subsister et couvrir ses besoins individuels en nourriture. Sans avoir été à l’école du blanc, le paysan sait que s’il produit un surplus, ce surplus sera perdu parce que personne ne viendra l’acheter. D’autre part, les personnes qui auraient pu aller dans les campagnes et villages gabonais avec des véhicules commerciaux (bennes, camions et pickups) n’osent point se lancer dans ce type d’affaires parce qu’ils savent que les routes sont si mauvaises qu’après un seul voyage fait entre Libreville et Oyem , ou entre Libreville et Franceville, leur véhicule aura vieilli de dix ans. Les commerçants savent qu’ils dépenseront plus d’argent à réparer leurs véhicules qu’à faire des bénéfices. Résultat, la libre entreprise qui aurait pu naître en liant le paysan aux transporteurs routiers et au reste de l’économie ne peut se développer, à cause justement de l’état des routes qui découragent à la fois les paysans et les personnes susceptibles de créer des entreprises de transport des biens et des personnes.

Autrement dit, parce qu’il ne peut ni participer à l’activité économique, ni en tirer des dividendes, le paysan demeure le Gabonais le plus pauvre du pays, obligé de continuer à vivre dans le Gabon de l’an 2000 comme il vivait dans le Gabon des années soixantes de Léon Mba, sinon pire puisqu’il n’a même plus de cacao à cultiver. Le régime de Léon Mba au moins avait développé une industrie du cacao qui permettait au paysan d’encaisser quelques dividendes. Sous Bongo, la culture du cacao et du café est morte et le paysan se retrouve avec des terres productives qu’il ne peut exploiter, faute d’initiative gouvernementale. Pourtant, faut-il être devin pour savoir qu’un pays qui ne peut développer une certaine indépendance agricole et vivrière, et continue d’importer sa subsistance, ne peut prétendre au progrès économique? L’exemple de la Côte d’Ivoire n’est-il pas là pour démontrer qu’un pays peut très bien assurer son développement par l’agriculture? Si la Côte d’Ivoire, plus pauvre que le Gabon en ressources naturelles, a pu se doter de l’une des plus fortes économies d’Afrique noire grâce au cacao, au café et à la banane, imaginez ce que le Gabon aurait été s’il avait développé ces domaines tout en jouissant de son pactole pétrolier et minéralier?

Force est de constater que le Gabon importe encore, aujourd’hui plus qu’hier, la nourriture dont le pays a besoin pour se nourrir, et ne peut donc, en l’état actuel des choses, faire face aux défis de la mondialisation.

Mais il y a pire. A cause de l’intolérable appauvrissement de nos campagnes, la jeunesse qui aurait pu participer au développement de l’agriculture dans le pays a été soumise aux rudes coups de l’exode rural en allant perdre ses énergies désoeuvrées dans des villes qui ne lui offrent rien d’autre que le chômage, la misère et le brigandage. Ceci s’accompagne, du même coup, de la mort de nos cultures vu que la jeunesse paysanne n’existe plus pour assurer la continuité de nos langues et la préservation de nos divers patrimoines culturels.

Or, quand il s’agit d’imaginer un développement optimal du Gabon, la route demeure un élément essentiel à tous les niveaux. Par exemple, un réseau routier digne de ce nom aurait permis le désenclavement de villes sensibles pour l’activité économique comme Port-Gentil, une ville qui reste totalement fermée du reste du pays et accessible uniquement par voie aérienne ou maritime.

Pour notre pays, le manque systématique de routes dignes de ce nom a ainsi mené, non seulement à une économie atrophiée, mais aussi à une incroyable inflation qui rend la vie extrêmement chère pour le Gabonais. Tout le monde aura remarqué que les produits vivriers qui parviennent à être écoulés de nos campagnes jusqu’aux grandes villes sont extrêmement chers. La cause de cette chèreté est simple à deviner. Ceux qui risquent leur argent ou leurs véhicules dans ce type de commerce ont le plus grand mal à assurer le transport de leurs marchandises. En général, au Gabon, un voyage qui aurait pu durer entre 4 et 6 heures sur des routes bitumées dure en moyenne de 12 à 24 heures ou plus, parce que les routes sont tellement mauvaises et les risques si élevés que tout commerçant digne de ce nom a le devoir et l’obligation de faire répercuter toutes ces pertes en temps, santé et argent dans le prix du produit à la vente. Le consommateur gabonais doit donc payer très cher sa nourriture parce que, d’une part, les commerçants ont de la difficulté à acheminer les produits et, d’autre part, ces produits sont rares. En économie, la rareté d’un produit mène nécessairement à une inflation des prix, ce qui nuit au pouvoir d’achat du consommateur.

Il y a pourtant des solutions très simples au problème des routes au Gabon. Le BDP prévoit qu’il est possible, en cinq ans, de doter le Gabon d’un réseau routier entièrement bitumé qui serait fait d’autoroutes à quatre voies reliant les grandes villes entre elles, et de routes à deux voies qui relieraient entre elles les villes moyennes ou mineures. Le plan du BDP qui permettra à notre pays de se doter d’un réseau routier de cette taille est simple et ne coûtera pas un centime à l’état. Nous offrirons ce plan au nouveau régime qui remplacera celui de Bongo, afin de l’aider à reconstruire notre pays.

Il demeure donc qu’à cause de l’échec du régime Bongo, le Gabon souffre. Bongo a échoué sur toute la ligne et, en construisant un chemin de fer inutile qui a engouffré une bonne partie de l’argent qui aurait dû servir au développement de notre économie, a privé le pays d’un réseau routier plus que jamais nécessaire. Voilà pourquoi les Gabonais patriotiques de bonne foi ne peuvent laisser continuer une telle infâmie.

9.2. L’éducation

Tout pays qui se respecte et qui veut survivre dans le contexte d’une économie moderne se doit avant tout de penser à éduquer et former ses citoyens. Un citoyen avec une formation professionnelle ou académique est un citoyen productif qui peut participer au développement de son pays.

Malheureusement, la dictature bongolienne a vu dans le Gabonais éduqué un ennemi qui pouvait remettre en cause son pouvoir, au lieu d’en faire un allié qui, comme dans les pays développés, aurait contribué au développement du pays par sa pensée créatrice et son dynamisme intellectuel.

Grâce à un bon système éducatif, le Gabon aurait pu, avec un gouvernement créatif, faciliter la naissance d’une classe moyenne faite d’hommes et de femmes dynamiques aussi bien dans le secteur privé que public. Il se trouve malheureusement que tout le secteur privé gabonais reste à développer. Il reste aussi à mettre en oeuvre une véritable politique de monétarisation des masses gabonaises de manière à causer l’essor de la libre entreprise dans le privé, ce qui mènera progressivement à la naissance d’une classe moyenne gabonaise.

Nous attendrons des participants au Congrès un certain nombre de propositions dans ce domaine car tout reste à faire au Gabon. Parce qu’on ne peut plus rien attendre du régime d’Omar Bongo, il appartiendra au nouveau régime gabonais né des propositions constituionnelles ci-dessus de remettre de l’ordre dans ce fatras. Le BDP pense qu’il est possible à un gouvernement travailleur de tout remettre en ordre dans un délai de cinq ans.

9.3. La santé

Comment un peuple peut-il travailler s’il est malade et affamé? Le régime honteux de Bongo, là encore, a lamentablement échoué. La santé du citoyen est au moins, aussi importante que l’économie elle-même. L’économie, pour rester productive, a besoin de citoyens productifs. Or, des citoyens malades ne peuvent être productifs. En plus, sans une politique de la santé qui protégerait la population contre des fléaux comme le SIDA, le Gabon risque, dans les années qui viennent, de se retrouver dans la situation de pays comme l’Ouganda, le Kenya, l’Ethiopie ou la Somalie, où il est prévu que le SIDA fera perdre à ces pays plus de la moitié de leur population active, asphyxiant ainsi leurs économies. Sans une population active suffisante, toute économie serait condamnée.

Le Gabon ne peut se permettre cela. Voilà pourquoi il est nécessaire d’agir vite en construisant tout de suite un Gabon de demain sans Bongo qui va permettre au pays de se ressaisir et de retrouver sa dignité humaine.

Mais développer le Gabon ne sera pas possible sous Bongo, car c’est Bongo et sa cour de cleptomanes qui ont dilapidé notre économie, détourné nos fonds, laissé nos hôpitaux pourrir dans la désuétude, privé nos citoyens de médicaments et, faute de soins adéquats, causé la mort de milliers de Gabonais, alors qu’eux-mêmes allaient en France se faire soigner.

Ceci est scandaleux et fin doit y être mise. Le Gabon a besoin de soins entièrement gratuits et d’un système de santé bien organisé et diversifié. A ce titre, il est urgent non seulement d’assurer à notre population des soins de santé gratuits et la disponibilité permanente de médicaments, mais aussi de construire des centres hospitaliers modernes dans chaque chef-lieu et département de chacune de nos provinces. Cela est également possible en cinq ans.

Nous attendrons donc des congressistes des propositions concrètes à ce niveau également.

9.4. Salaire minimum et protection du travailleur

Pour pallier aux insuffisances du régime Bongo, le Congrès devra se pencher sur une nouvelle grille des salaires dans la fonction publique. Cette grille proposera non seulement la réduction des gros salaires à leur plus simple expression, mais aussi l’augmentation du salaire minimum dans le privé et dans le public.

Dans la nouvelle loi du travail qui sera appliquée, les principes suivants seront respectés par tous les employeurs, qu’ils soient du privé, ou du public.

- Les salaires dans la fonction publique seront revus à la hausse pour les catégories les plus menacées (enseignants, infirmiers, etc.). Pour tout employé de l’état, des plans de protection sociale en matière de santé et de retraite seront mis en place pour permettre à chaque gabonais qui travaille dans le public de jouir d’une retraite garantie qui lui sera payée à la fin de sa carrière, tout en profitant de soins gratuits de la part de l’Etat.

- Pour mettre fin à l’esclavage économique auquel sont confrontés les employés du privé au Gabon, le salaire minimum sera relevé à 90.000 F FCA au lieu des 60.000 actuels. Après les premières cinq années, et grâce aux progrès qui auront été réalisés, ce salaire minimum sera revu à la hausse à raison de 5.000 FCA par an. Ceci sera nécessaire dans le cadre de la mise en oeuvre d’une politique de monétarisation du peuple dont la finalité sera de mener à des niveaux de consommation capables de soutenir l’économie nationale. Dans le cadre d’une réforme générale du système de taxation et de la redistribution des revenus collectés par la taxation et les impôts, tout employeur devra faire état du nombre de ses employés en les déclarant à l’Etat. Il sera du devoir de chaque employé de porter à la connaissance de l’état tout manquement de la part d’un employeur du secteur privé qui ne leur paierait pas ce minimum dans les conditions définies par la loi. Des dispositions seront mises en place qui retireront du salaire de chaque employé du secteur privé une cottisation de sécurité sociale qui leur donnera accès aux soins gratuits dans les hôpitaux publics sur présentation d’une carte de sécurité sociale. Tout employé sera libre de cottiser pour sa retraire en acceptant de verser une partie de son salaire dans un fonds de retraite. Cependant, l’employeur et l’état participeront également à ce fonds de retraite en payant un pourcentage supérieur ou égal à celui payé par l’employé. L’employeur sera responsable de la collecte des frais de sécurité sociale et de retraite de l’employé qu’il reversera à l’état. Chaque employé devra recevoir un numéro de sécurité sociale de l’état qui sera écrit sur son bulletin de salaire. Ce bulletin sera détaillé et montrera le niveau des accumulations de l’employé au mois le mois. L’employé, armé de son bulletin de salaire, sera également libre d’aller vérifier auprès de l’état, si les sommes retirées sont bien reversées à l’état par son employeur et si le total est exact. La loi punira sévèrement tout employeur qui ne respectera pas ces dispositions. Des inspecteurs du travail sillonneront le pays pour s’assurer du respect de ces lois.

Pour mettre fin aux dérapages salariaux et au mythe de l’enrichissement par la politique au Gabon, les salaires des politiciens seront réduits à leur plus simple expression. Au Gabon, il n’est pas surprenant de voir des gens s’intéresser à la politique uniquement parce qu’ils savent qu’ils peuvent devenir riches dès leur premier mois de salaire. Ceci est devenu une culture de chez nous parce que le régime d’Omar Bongo a institué la corruption politique par les salaires comme un appât auquel le citoyen pauvre peut difficilement résister. Dans les pays qui se respectent, les gros salaires ne viennent jamais du secteur politique ou public, mais du secteur privé, qui seul est capable de faire des millionnaires, voire des milliardaires. Mais à cause de Bongo, un ministre gabonais touche aujourd’hui, avec un franc CFA dévalué de moitié, un salaire deux à trois fois plus élevé que celui du président américain.

Pour mettre fin à ces abus, et pour rendre la carrière politique à ceux qui ont vraiment à coeur de travailler au bien-être de leur peuple, les salaires des ministres devront être radicalement réduits à un maximum de 1, 5 millions de francs CFA par mois pour les ministres selon leur rang, 2 millions de francs pour le Premier ministre et ceux des députés à 1 million de francs par mois. Les présidents de l’Assemblée nationale et de la Cour suprême toucheront également 2 millions de francs CFA chacun.

Le Président de la république et sa famille étant logés et nourris gratuitement, et leurs voyages et déplacements étant assurés mais contrôlés par l’Etat, le salaire du président sera de 2 million au maximum. Les sages toucheront 1 million de francs comme les députés. La grille salariale dans la fonction publique sera donc refaite en fonction de ces disposition maximales, sans pour autant remettre en cause les bas salaires ou ceux des employés normaux qui, eux, seront revus à la hausse selon le cas. Le pays se donnera 10 ans avant de revoir les salaires des membres du gouvernement à la hausse (ceci inclue les députés et autres fonctionnaires haut placés touchant 1 million ou plus), à condition que l’économie progresse à un rythme permettant une telle hausse.

Il va alors sans dire que le gouvernement et la politique ne seront plus la voie de l’enrichissement personnel. Ceux qui voudront s’enrichir et gagner des salaires plus élevés que les membres du gouvernement devront aller travailler dans le privé ou créer des entreprises.

Par soucis d’économie, l’état se chargera de construire des logements de fonction pour les ministres, députés et autres membres importants du gouvernement. Dès cessation de fonction, chaque logement d’état devra être restitué au gouvernement pour utilisation ultérieure par leurs remplaçants.

Il en va de même pour les véhicules de fonction. Tout véhicule fourni à des fins professionnelles sera impérativement rendu à l’état dès cessation de l’activité pour laquelle le véhicule aura été alloué. Tout véhicule manquant devra être remboursé à l’état par le fonctionnaire ou ministre qui en était le bénéficiaire. Aucune utilisation privée des véhicules de fonction ne sera permise et ceux-ci devront être rendus à l’état dans un état impeccable et respectable. Tout ministre ou fonctionnaire utilisant un véhicule d’état à des fins pécunières privées (transport de marchandises, etc.) se le verra retiré.

Toute personne entrant dans la politique ou l’administration publique à des postes de grande responsabilité, qu’il s’agisse d’un maire, d’un député, d’un préfet, d’un ministre ou d’un directeur de Cabinet, devra faire une déclaration préalable de sa fortune. La justice aura ainsi plus de facilité à répérer les enrichissements illégaux.

Le cumul des salaires sera, bien évidemment, interdit aux politiciens et aux employés de l’état occupant de hautes fonctions dans l’administration publique.

Les salaires de misère que les corps armés gagnent seront également revus à la hausse. En contrepartie, parce que nous serons en démocratie, les dépenses militaires seront réduites et les recrutements ralentis. Une adéquation entre retraites et recrutements sera faite pour permettre une meilleure gestion des dépenses routinières de l’armée sans grever le budget national. Parce que le Gabon se veut un pays de paix, il ne sera pas nécessaire d’entretenir une armée coûteuse au-delà des besoins minimaux. Cependant, des accords de défense seront établis avec des pays amis. De plus, un fonds spécial de défense nationale sera malgré tout économisé au fil des années qui permettrait au pays, en cas d’aggression, de se doter, en quelques mois, des équipements les plus sophistiqués (F15 américains et systèmes de missiles capables de bombarder et de détruire un pays voisin à distance sans avoir à engager des troupes de manière extensive).

9.5. Corruption

La corruption sera sévèrement combattue et punie sous la nouvelle constitution. Le Congrès définira les grandes lignes de ce combat, mais le BDP propose, comme points de départ, les dispositions suivantes:

- La mise en place d’un système centralisé de numéros et cartes de sécurité sociale qui seront donnés à chaque citoyen ou habitant du Gabon. Ce numéro sera l’identité électronique secrète de chaque citoyen, connue uniquement par lui, et liée à divers aspects de sa vie pour permetre à l’Etat de mieux le servir. Ainsi, c’est grâce à ce numéro que les citoyens pourront traquer leurs salaires auprès de l’Etat, obtenir des soins dans les hôpitaux, demander des crédits dans les banques, payer leurs contraventions lors de délits routiers, etc. Ceci permettra aussi à l’état de mieux traquer le dossier judiciaire des uns et des autres et de centraliser des données importantes pour une meilleure gestion de l’économie, des impôts, et un meilleur contrôle du crime. Ceci veut dire que chaque service public sera informatisé et lié à un réseau national qui permettra de centraliser les données se rapportant à chaque citoyen. Ceci veut dire l’établissement d’un système national de téléphones publics qui incluera les chefs-lieux de province et de départements.

La police gabonaise sera dotée d’équipements informatisés qui les relieraient, à tout moment et directement au réseau national de prévention du crime. Ainsi, si par exemple un taximan qui n’est pas allé payer son amende auprès du trésor public est de nouveau arrêté, la police peut facilement vérifier son dossier sur place et consfisquer sa voiture jusqu’à paiement de l’amende.

- La création d’un système centralisé des plaintes contre les membres du gouvernement, de l’administration publique ou du privé se livrant à des pratiques corruptives. Le citoyen aura un accès direct à ce système afin de rapporter les crimes de corruption ou autres commis contre lui ou d’autres. Dans le cadre du développement du pays, des téléphones publics seront installés dans tous les quartiers populaires du pays, permettant ainsi à chaque citoyen d’avoir facilement accès à un téléphone en cas d’urgence, de plainte ou de communication nationale ou internationale. Ces téléphones seront installés dans des "maisons du téléphone" équipées chacune de plusieurs postes à carte téléphonique pour éviter le vandalisme. Un policier armé assurera en permanence la protection de ces équipements qui seront rendus disponibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. L’Internet sera également développé et des centres régionaux au niveau de chaque bureau de poste départemental permettront à tout Gabonais de contacter le gouvernement par email ou de tout simplement envoyer un message e-mail à un parent à l’étranger pour un côut équivalent à celui d’un timbre postal. Ainsi, chaque gabonais sera potentiellement doté d’un compte email personnel pour l’envoi ou la réception de messages.

- Ni la police, ni aucune force de l’ordre n’aura le droit ni d’ériger des barrages sur la route sans autorisation, ni de demander paiement directement aux conducteurs. Il sera établi un système centralisé et informatisé au niveau du trésor public qui permettra à chaque contravenant ayant reçu une amende de se rendre sur place pour payer directement son amende. Le citoyen et tout taximan sera éduqué pour toujours demander à chaque policier son numéro matricule et le policier aura l’obligation de le donner. Ainsi, s’il essaie de soutirer de l’argent au taximan, le taximan et les témoins pourront appeler l’état et le policier mis en prison ou viré si les accusations portées contre lui sont attestées.

- Tout employé de l’état sera forcé de toujours porter un badge l’identifiant auprès des citoyens. Si un employé de l’état ne veut pas rendre promptement et gratuitement le service attendu par le citoyen, que ce soit lors de la délivrance d’un passeport, de soins à l’hôpital, de la demande d’une copie conforme d’acte de naissance à la mairie ou autres, le citoyen pourra porter plainte contre cet employé et ce dernier licencié conformément à la loi.

- Parce que le nouveau régime sera chargé de remettre de l’ordre dans le pays, le laxisme au travail sera puni. Tout employé de l’état devra être au travail à l’heure. Le citoyen aura le droit de porter plainte contre tout employé de l’état qui vient au travail en retard et qui touche son salaire en toute impunité.

- Tous les membres du gouvernement ou de l’administration publique seront sévèrement punis s’ils sont reconnus coupables de malversations ou de corruption et les responsabilités seront partagées. Par exemple, sous le nouveau régime, tout citoyen qui a une raison légitime a le droit, sur rendez-vous, de rencontrer un ministre du gouvernement si le problème demande l’arbitrage du ministre. Si le ministre a un directeur général qui demande de l’argent aux citoyens comme condition pour rencontrer le ministre, ou si des lois internes sont établies par des secrétaires ou le ministre lui-même qui empêchent le citoyen de rencontrer le ministre et de lui exposer son problème, dans ce cas le ministre et ses employés seront considérés coupables de corruption et d’incompétence et licenciés sur le champs.

- Etre ministre ou membre du gouvernement ne donnera plus droit à des traitements particuliers. Les véhicules de la fonction publique seront tous des véhicules standards. L’Etat s’efforcera d’en acheter uniquement les moins chères possibles. Chaque ministre aura droit à un véhicule et à un chauffeur fourni par l’Etat. Ces facilités lui seront retirées dès cessation de fonction. Il sera mis fin aux abus des hommes politiques et de leurs familles. Ce ne sera plus parce que l’on est ministre que l’on a le droit de faire passer la classe à son enfant, ou d’imposer son inscription dans une école qui ne le veut pas. Aucun ministre, enfant ou parent de ministre ne pourra utiliser l’influence gouvernementale de ce ministre pour obtenir des faveurs telle que l’obtention d’une place sur un avion même si on n’a pas de réservation, une bourse d’étude même si le travail scolaire ne le justifie pas, un emploi même si la formation n’existe pas.

- Pour éviter les embauches arbitraires dans l’administration publique, aucun département d’Etat ou du gouvernement ne sera autorisé à initier une embauche de manière indépendante. Une commission indépendante du ministère du travail recevra les demandes d’embauche des divers départements de l’état. Chaque département fera, au préalable, la description d’un besoin justifiant l’embauche. Si la commission reconnaît le besoin, elle lancera alors une publicité nationale annonçant l’ouverture d’un poste de travail dans un ministère donné ou une administration donnée. Ceci donnera lieu à une compétition nationale dans laquelle chaque personne qui se sait compétente dans le domaine présentera sa candidature. La commission fera alors le tri des candidatures et retiendra trois candidats pour chaque poste. Les dossiers de ces trois candidats seraient alors renvoyés à une sous-commission relevant directement du ministère concerné qui les recevrait pour interview. Après interview, chaque membre de la sous-commission votera et le candidat avec le plus de votes sera embauché par l’état, mais pas avant que l’état n’ait vérifié qu’il n’y a eu aucune injustice ou biais dans le choix. Des commissions similaires seront établies dans les divers secteurs qui dépendent de l’état, mais qui ont tendance à fonctionner en semi-autonomie comme les hôpitaux, les universités et autres.

Parce que la corruption et le traffic d’influence sont les plus gros fléaux de notre pays, le Congrès devra établir les grandes lignes d’une politique anti-corruption générale qui prendra en compte la protection du citoyen contre les abus de pouvoir et qui informera le citoyen sur les recours auxquels il a droit en matière de justice.

[an error occurred while processing this directive]

 

DOSSIERS
Rapports
Révelations
ACTUS BDP
Analyses BDP
Discours

Communiqués BDP@Médias
DOCUMENTS
Conventions France-Gabon
RUBRIQUES
Economie
Politique
Santé
Science/Tech
Société
Rumeurs
Divers
Loisirs
Médias
Education
Sports
Afrique
Communiqués
Monde
ACTIVISME
Poésie liberté

Pour nous contacter, cliquez ici.

 
BDP-Gabon Nouveau©1998-2007