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1. Introduction

1.1. Préambule

En Afrique, l’histoire de nos cultures a démontré que nos ancêtres savaient parfois se défaire de leurs chefs quand ceux-ci devenaient dictateurs et incontrôlablement corrompus par le matérialisme et la soif du pouvoir. Devant un tel dictateur, et surtout quand celui-ci refusait d’entendre raison, le peuple appliquait le principe du "vote avec les pieds". C’est-à-dire tout simplement qu’il arrivait parfois à un peuple tout entier de décider de quitter un village dans lequel il existait un tel dictateur. Le dictateur se retrouvait ainsi avec un village vide, et sans peuple sur lequel exercer sa dictature.

Dans le cas du Gabon, la nécessité du "vote avec les pieds" se ressent désormais avec une acuité pressante. Evidemment, parce que notre peuple dans son entièreté ne peut quitter le territoire pour laisser Bongo à lui-même, il est donc urgent que le peuple trouve une manière de traduire dans les faits ce principe du vote avec les pieds.

Le principe est donc simple: Bongo se croit encore président du Gabon à un moment où aucun Gabonais ne le porte dans son coeur. Puisque personne ne l’a élu démocratiquement à ce poste, son illégalité doublée de son illégitimité à la tête du pays depuis 34 ans ne sont donc plus à démontrer. Par conséquent, il est de notre devoir en tant que Gabonais de montrer à Bongo que nous sommes prêts à voter avec nos pieds.

C’est à cela que va s’atteler ce Congrès de la dernière chance auquel nous invitons la classe politique et socio-économique gabonaise.

Durant ce Congrès, nous allons nous poser la question suivante:

Qu’arriverait-il si demain nous, Gabonais, nous levions pour déclarer publiquement et irrévocablement:

1) que, refusant de reconnaître la constitution actuelle taillée sur mesure pour Bongo, nous avons entrepris de réviser la loi fondamentale gabonaise de la manière qui, demain, pourra assurer une vraie alternance au sein de nos institutions tout en établissant une démocratie stable et durable?

2) que nous ne reconnaissons plus le gouvernement d’Omar Bongo comme le gouvernement légal et légitime du Gabon, puisqu’il ne l’a jamais été?

3) que, ne reconnaissant ni l’autorité morale ou légale du régime actuel, nous avons décidé de créer un gouvernement parallèle à celui de Bongo, aboutissant ainsi à une crise gouvernementale qui mènerait à la chute inévitable de Bongo dans un bras de fer qu’il ne pourra gagner vu que la force populaire serait avec nous?

3) que ce gouvernement parallèle, qui serait transitoire et d’union nationale, regrouperait toutes les sensibilités politiques du pays, et serait celui qui jouirait désormais de la légitimité du peuple et que personne au Gabon ne devra plus obéir au gouvernement illégal de Bongo?

4) que notre vote avec les pieds veut donc dire que nous enlevons toute légitimité à Bongo en créant un gouvernement d’union nationale qui, seul et sans son accord, aura la légitimité nécessaire non seulement pour diriger la nation, mais aussi pour organiser dans un délai de trois mois, des élections véritablement démocratiques sur toute l’étendue du territoire national?

5) qu’avec l’aide des amis du Gabon, des partis politiques et du peuple à l’intérieur du pays comme à l’étranger, nous avons la capacité financière d’organiser de telles élections générales sur toute l’étendue du territoire national sans tenir compte de la présence du régime de Bongo qui, pour le peuple, ne représentera plus l’autorité gouvernementale?

6) que, malgré l’opposition de Bongo, de telles élections se tiendraient pour donner naissance à un régime légitime qui aurait alors à coeur de mener notre pays vers le progrès et la paix que nous attendons?

Chers compatriotes, il ressort de ce qui précède qu’une opposition bien organisée et sachant prendre en main ses responsabilités pourrait, en demandant au peuple de voter avec ses pieds, se débarrasser immédiatement du régime de Bongo en occasionant, au moins, des crises gouvernementales qui rendraient le pays ingouvernable et forceraient le départ du dictateur.

Il ne faut donc pas s’y tromper. La fin du régime Bongo est proche et nous ne devons pas rester endormis et laisser l’histoire de notre pays se passer sans nous.

Le BDP invite donc le pays tout entier à ce Congrès de la dernière chance, car nous croyons que nous pouvons, ensemble et dès maintenant, décider de l’avenir du Gabon sans tenir compte de Bongo. Sans peuple à diriger, Bongo et son régime seront contraints à l’abandon car le peuple sera avec ceux qui veulent, avec détermination, répondre à ses aspirations.

Cependant, parce que cet acte de rejet du régime Bongo sera, parmi d’autres possibilités de dernier recours, un acte solennel, il est important que nous nous penchions avec tout le sérieux qu’il faut sur la situation de notre pays, non seulement pour libérer notre peuple, mais aussi pour nous assurer que, demain, aucun autre dictateur ne pourra émerger de nos institutions.

Note: Ce qui suit dans le présent document représente une proposition devant servir de point de départ à la discussion. Nous conseillons aux participants de prendre connaissance de son contenu et de venir préparés avec des propositions concrètes ou même des reformulations susceptibles de mieux éclairer les perspectives proposées ici.

1.2. Constats préliminaires

Nous soutenons que le Gabon, avec sa faible population et ses immenses richesses minières, agricoles et autres ressources mal exploitées, s’il est dirigé par des têtes bien pensantes, responsables et patriotes, peut se développer en 5 ans. Nous soutenons également que Bongo, attiré par l’appât du gain personnel, a délibérément choisi, pendant 34 ans, la voie du sous-dévéloppement de notre pays et de la discorde politique et ethnique pour mieux l’exploiter en toute impunité.

Ayant donc constaté le blocage politique qui, depuis 1989, immobilise le Gabon du fait du refus d’Omar Bongo de respecter les principes démocratiques les plus élémentaires,

Ayant constaté l’incapacité plus qu’avérée du régime immobiliste et incompétent d’Omar Bongo de résoudre les problèmes socio-économiques du Gabon à un moment où la manne pétrolière s’épuise et où le pays a urgemment besoin de changer de cap économique,

Ayant constaté la corruption qui continue de sévir impunément au Gabon du fait d’un régime qui en a fait son crédo et qui continue de vider les caisses de l’Etat au détriment du peuple,

Ayant constaté que les masses gabonaises sont de plus en plus pauvres, mal soignées, mal éduquées, mal servies par leur état, et que le régime Bongo constinue de s’enrichir en toute impunité,

Ayant constaté qu’Omar Bongo continue de s’entêter à rester au pouvoir alors que le peuple gabonais a, depuis longtemps, voté pour son départ,

Ayant constaté qu’Omar Bongo, pour s’assurer une présidence à vie, a entrepris de corrompre une bonne partie de l’opposition gabonaise, montrant ainsi son manque de patriotisme,

Ayant constaté que l’opposition à l’intérieur des frontières gabonaises a été réduite à l’impuissance par les pratiques corruptives, dictatoriales et non-patriotiques du régime Bongo,

Le BDP-Gabon Nouveau, mouvement résolument ancré sur une opposition sans faille au régime d’Omar Bongo, en a conclu:

- que seul un mouvement implanté ou commencé à l’étranger pourrait de nouveau galvaniser les forces vives de la nation en vue du départ immédiat d’Omar Bongo,

- que seul un Congrès Inter-Gabonais de Salut National (CIGASANA) regroupant toutes les composantes de la vie politique, économique et socio-culturelle du Gabon pourrait, dans le cadre d’un Congrès de patriotes tenu à l’étranger loin des pratiques manipulatives de Bongo, de nouveau relancer le débat sur le changement politique au Gabon,

- que seul le BDP, en tant que mouvement patriotique désintéressé né dans la diaspora gabonaise, pourrait avec l’aide du peuple servir de détonateur pour une nouvelle alliance des forces vives du Gabon en rassemblant tous ceux qui, au sein du pouvoir actuel comme dans l’opposition, souhaitent jouer un rôle majeur dans la précipitation du changement politique au Gabon.

1. 3. Conditions de participation au CIGASANA

Tout participant au CIGASANA, y compris tout représentant issu du PDG, se doit, comme condition préalable à toute participation, de reconnaître:

- que l’époque d’Omar Bongo est révolue

- que le Congrès Inter-Gabonais de Salut National (CIGASANA) se réunit dans le but unique de discuter: 1) des voies et moyens d’un départ immédiat de Bongo du pouvoir, 2) des stratégies économiques, politiques et socio-culturelles qui, immédiatement après le départ volontaire ou forcé d’Omar Bongo, devront être appliquées de toute urgence pour que, dans une période de 5 ans, le Gabon puisse être sorti du bourbier politique, économique et socio-culturel dans lequel le régime d’Omar Bongo l’a plongé,

- que le PDG, ou une branche dissidente et novatrice du PDG, a en tant que parti politique gabonais un droit de participation à ce Congrès; mais que ce droit de participation ne devrait, en aucun cas, se faire dans le cadre d’un désir de maintien du statut quo au Gabon; en d’autres termes, tout représentant du PDG ne sera qu’un participant parmi d’autres et se devra d’agir dans le sens de la perspective qui est celle du Congrès, c’est-à-dire de discuter des perspectives d’un Gabon nouveau sans Bongo.

1.4. Le BDP-Gabon Nouveau par rapport au CIGASANA

Comme nous l’avons toujours stipulé sur notre site Web et dans notre documentation, le BDP-Gabon Nouveau est un mouvement né du soucis de la diaspora gabonaise de voir enfin s’instaurer au Gabon un régime qui aurait à coeur le bien-être du peuple gabonais.

Le BDP n’est donc pas ce que l’on pourrait appeler un parti politique. C’est d’abord et avant tout un mouvement de patriotes intellectuels et galvanisateurs qui se voudraient rassembleurs de toutes les tendances politiques du pays dans la perspective d’un changement immédiat au Gabon. Désintéressé, le BDP ne s’intéresse pas à la prise directe du pouvoir, mais souhaite l’accession au pouvoir d’un régime compétent et débarrassé des lourdeurs de l’ancien. Le BDP apportera donc son soutien à toute personne ou groupe politique qui fera montre d’une telle capacité.

En prenant l’initiative d’organiser ce grand rassemblement des Gabonais patriotes à l’occasion du CIGASANA, le BDP, qui n’a pas de prétentions personnelles pour le pouvoir, se veut l’organe rassembleur et galvanisateur des diverses intelligences dont regorge le pays, en vue d’un départ immédiat de Bongo.

Parce que le BDP est avant tout un mouvement patriotique, il souhaite aider à tracer la voie que devront, demain, suivre ceux qui se chargeront de diriger le Gabon. A ce titre, le BDP, par son action, souhaite donner à ces dirigeants nouveaux les outils politiques et économiques dont ils pourront faire usage dès le départ de Bongo afin d’assurer au pays un bien-être et une stabilité durables.

Parce qu’il nous semble évident que chaque pays se doit avant tout de compter sur ses intellectuels pour débloquer des situations telles que celle que connaît le Gabon aujourd’hui, il eût été un crime impardonable que nous, intellectuels forcés à l’exil politique ou économique par l’incompétence et la dictature de Bongo, fussions restés silencieux et amorphes devant le crime bongolien qui se perpètre au Gabon depuis plus de 34 ans.

En d’autres termes, il était de notre devoir d’interpeller la nation afin de faciliter non seulement le changement au Gabon, mais également le possible retour de leurs exils politiques et économiques de toutes les intelligences dont regorge le pays, afin que tous participent, dans un Gabon débarrassé de Bongo et de son régime, à la construction d’un Gabon nouveau.

Participer au CIGASANA n’équivaut donc pas à une adhésion au BDP, vu que le BDP n’est pas un parti politique. Participer au CIGASANA c’est plutôt rejoindre le BDP dans notre combat commun pour la dignité, et ainsi, de par cette action patriotique,

- faire preuve de patriotisme et de nationalisme, deux traits bienfaisants pour le Gabon, mais qui ont terriblement manqué à la génération de politiciens issue des indépendances qui, aujourd’hui, a commis le crime de laisser Omar Bongo conduire le pays à une léthargie suicidaire. Le nationalisme dont nous faisons état ici n’est pas un nationalisme idéologique. Au contraire, c’est un nationalisme qui se veut sanctificateur des intérêts de notre nation, intérêts nationaux qui doivent donc ainsi passer avant les intérêts individuels et les prétentions personnelles des uns et des autres.

- prendre part au nouveau départ de la construction d’un Gabon nouveau, sans Bongo, mais avec de nouveaux visages dont la tâche sera de délivrer le pays des vautours malfaisants qui l’ont conduit à sa perte, et de faire, en 5 ans, ce que Bongo n’a pas pu faire en 33 ans.

En d’autres termes, tous les participants au CIGASANA garderont leurs identités et appartenances politiques, mais pour le temps du Congrès et, nous l’espérons, pendant le temps d’une possible transition de trois ou six mois, enterrerons leurs coutelas de guerre consacrés aux intérêts personnels pour prendre la seule arme de guerre qui, aujourd’hui, compte vraiment, c’est-à-dire, celle d’un patriotisme nationaliste qui met en avant l’intérêt de la nation.

Or, cet intérêt de la nation ne peut être servi si le Gabonais continue à faire de la politique uniquement pour son intérêt personnel ou partisan.

En choisissant donc de participer à ce Congrès, les différents représentants devront savoir que le Congrès organisé par le BDP concerne avant tout la nation gabonaise; que cette nation, pour regagner sa souveraineté, doit passer avant tout intérêt partisan. Or, cette souveraineté doit nécessairement passer par le départ immédiat de Bongo. Il appartiendra alors, sur la base de ce qui suit, à Bongo lui-même de choisir les conditions de son départ: il aura le choix d’un départ pacifique et patriote ou d’un départ houleux et humiliant. A lui de décider sa destinée.

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