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11. En cas de refus

Un délai de 2 mois sera donné à Bongo et à son régime pour accepter les conclusions du Congrès. Si Bongo et son régime refusent cette proposition d’amnistie et de réconciliation nationale, le Gabon tout entier sera obligé de constater:

- que Bongo et son régime ne se préoccupent pas du tout de l’intérêt national

- que Bongo ne sera prêt à partir du pouvoir que si on l’en chasse par la force, ce qui lui donnera la justification nécessaire pour effacer le Gabon de la carte de l’Afrique comme il l’a toujours dit.

- Que Bongo est prêt à tout pour garder le pouvoir, même si par cet acte même, il sait que le peuple continuera à souffrir.

- Que, en refusant l’offre que le pays leur aura faite de garder entre 50 et 25% de leur fortune volée, Bongo et son gouvernement ne sont au pouvoir que pour continuer à voler le pays, qu’ils trouvent les millions qui leur auront été laissés ridicules et qu’ils préfèrent continuer à détruire le pays plutôt que de permettre une meilleure gestion de nos ressources par une nouvelle structure plus soucieuse du bien commun.

Devant un tel manque de patriotisme, Bongo et son régime devront alors s’attendre à voir les Gabonais de l’intérieur comme de l’étranger hausser le ton et rechercher, plus que jamais, son départ par tous les moyens possibles.

Ceci veut dire que Bongo ne laissera aux Gabonais que l’option de la violence sociale ou armée pour le faire partir du pouvoir. Bongo et son régime devront alors s’attendre, dès lors, à partir dans la violence puisqu’ils auront refusé de prendre la dernière main tendue du peuple.

Mais que Bongo et les membres de son régime se détrompent. Si un jour le Gabon changeait dans la violence, aucun exil ne sera jamais assez lointain pour les protéger des réprésailles du peuple et de la justice gabonaise. L’expérience de ces dernières années a démontré que les pays occidentaux, y compris la France, ne veulent plus recevoir sur leurs terres des dictateurs en fuite. Elle a aussi démontré que n’importe quel gouvernement reconnu par la communauté internationale a la possibilité de demander l’extradition d’un ancien dictateur et la saisie de ses biens suspects à l’étranger (villas, comptes en banque, etc.). Bongo doit donc savoir que si le nouveau gouvernement vient au pouvoir par la violence d’un coup d’état ou même d’un soulèvement populaire, son régime et lui-même seront pourchassés sans merci partout dans le monde et seront soumis à la justice impitoyable de notre peuple dont la patience, aujourd’hui, a atteint ses limites.

Faut-il rappeller à Bongo qu’aucune dictature n’est éternelle? Les événements en Côte d’Ivoire devraient démontrer à Bongo que les dictatures qui se vantent d’une stabilité de pieds d’argile finissent toujours par s’écrouler et que des régimes durs finissent toujours par casser. La mort ridicule de Kabila, un homme qui avait tout pour réussir mais qui a tout gâché dans son pays par une stupidité politique sans pareil, est un autre signe que même les dictatures les plus imposantes finissent toujours par succomber face à la dépression d’un peuple à bout de souffle. Il est alors évident que si un simple garde du corps a pu éliminer un chef d’état au Congo-Kinshasa, un événement similaire peut également se produire au Gabon. L’évidence nous montre donc que seul un régime nouveau et démocratisé sauvera le Gabon de tels actes. Une acceptation de la paix des braves du Congrès sauvera certainement notre pays du désastre. Un refus poussera inévitablement le peuple à chercher sa liberté par tous les moyens possibles.

Bongo veut-il être responsable du génocide du peuple gabonais en refusant de céder à ses aspirations?

Si le choix de Bongo et des membres de son gouvernement est de passer leur vie à être traqués comme des parias, alors qu’ils refusent cette main tendue du peuple qui leur est aujourd’hui tendue pour une réconciliation nationale définitive qui permettra à tout le pays de se mettre au travail. Les résolutions qui sortiront de ce Congrès sont une occasion unique offerte au peuple gabonais de refaire la paix avec lui-même et de prendre un nouveau départ. Seuls des dictateurs ayant totalement perdu le sens de la moralité et de l’esprit national pourraient refuser à leur peuple une telle réhabilitation. Mais un tel refus de la part du pouvoir actuel de céder constituera inmanquablement un défi que le peuple se devra de relever, afin de revendiquer, par tous les moyens possibles, son humanité.

12. Conclusions

Notre proposition de réforme constitutionnelle, si elle est adoptée par le Congrès, veut dire qu’Omar Bongo sera le dernier président du Gabon sous sa forme actuelle. Après Bongo, tous les autres présidents ne seront que des présidents symboliques sans pouvoir et le vrai pouvoir sera exercé par le gouvernement sous le contrôle de l’Assemblée nationale et de la Cour suprême. Mais en même temps, grâce aux nouvelles structures de contre-pouvoir, chacune des institutions contrôlera l’action de l’autre, permettant ainsi d’éviter, dans l’avenir, des abus de pouvoir.

12.1. Possibles résistances

Mais il y a un grand risque. Le BDP, en entreprenant la démarche solennelle qui consiste à réunir les représentants de la classe politique et civile gabonaise pour un sommet de la dernière chance dont nous souhaitons aussi faire un sommet de la réconciliation nationale, a voulu provoquer le déclic nécessaire dont notre pays a besoin pour s’acheminer vers une démocratie véritable.

Nos propositions de réforme constitutionnelle ont pour but essentiel d’éviter au pays un avenir toujours envenimé par les discours de divisions ethniques en éliminant de l’équation politique le poste de Président de la république tel que nous le connaissons aujourd’hui, et en le remplaçant par une fonction symbolique sans grands enjeux que chacune des ethnies de notre pays sera capable d’occuper un jour.

Il nous semble, au BDP, qu’une fois la rivalité ethnique suprimée au niveau du poste de Président de la république, le pays pourra enfin se concentrer sur une gestion plus propre et équitable de la chose publique. Parce que le Premier ministre ne sera pas indéracinable comme l’était le président, nous pouvons asceptiser notre débat démocratique et mettre en exergue les compétences des uns et des autres.

Le danger que nous entrevoyons ici est qu’il est possible que notre classe politique refuse d’emblée cette proposition de réforme constitutionnelle. C’est que plusieurs de nos hommes politiques, de Bongo à Mba Abessole, et de Mba Abessole à Mamboundou en passant par tous les autres aspirants politiques ont rêvé toute leur vie d’occuper le poste de Président de la république avec des pouvoirs étendus tels que Bongo les a toujours eu. Il est possible que plusieurs d’entre eux ne veuillent pas l’élimination de ce poste parce que cela éliminerait, du coup, tout rêve qu’ils avaient d’occuper un jour ce poste dans toute sa grandeur.

12.2. La classe politique gabonaise mise au défi

Ainsi, si d’une part, Bongo interdit aux conférenciers de prendre part à ce Congrès et refuse d’envoyer un représentant du PDG, et si d’autre part, les leaders des grands partis de l’opposition refusent de prendre part à ce Congrès ou d’y envoyer des représentants, c’est qu’aucun d’entre eux n’a l’esprit suffisamment patriotique et le Gabon saura alors qui sont ses vrais ennemis.

Le Congrès Inter-Gabonais de Salut National que le BDP convoque est donc ainsi le plus grand appel que des fils du pays aient jamais fait à leur classe dirigeante. Ce Congrès, en venant débattre de l’après-Bongo et en supprimant ou réorganisant des postes qui, traditionnellement ont provoqué la mésentente ethnique chez nous, est une chance unique pour la paix chez nous. C’est une main tendue de la dernière chance qu’il ne faut point refuser, car au-delà il n’y a point de salut pour notre peuple. C’est donc ici un appel patriotique auquel nous nous devons tous de répondre.

Le devoir du CIGASANA sera donc de déboucher sur des conclusions précises et étudiées sur les plans politique, culturel et socio-économique qui seront prêtes à être appliquées tout de suite après la tenue du Congrès.

Si les grands partis de notre opposition et le régime Bongo refusent ces propositions, c’est que tout ce qui intéresse leurs leaders c’est le pouvoir et l’argent.

Le BDP met donc toute la classe politique gabonaise, y compris le PDG et Omar Bongo, à un grand défi patriotique: acceptez de venir débattre de ces perspectives en les amplifiants et les adoptant, et oubliez, pour toujours, vos intérêts particuliers. Reconstruisons notre pays dans un esprit démocratique renouvellé et servons d’exemple à une Afrique qui se cherche et à laquelle nous pouvons servir d’exemple en créant un nouveau modèle politique qui éliminera de chez nous le fléau de l’ethnicisme et de la corruption, pour le seul bénéfice de la nation.

Aux opposants, nous disons donc: reveillez-vous, Messieurs. Le moment est venu de montrer au pays que vous vous préoccupez vraiment de son avenir, au-delà de vos intérêts personnels.

Au régime Bongo, nous disons: cela fera bientôt 34 ans que vous essayez, mais que vous n’y arrivez pas. Le moment est venu de nous mettre au travail en établissant, tout de suite, les règles d’un nouveau départ. La main du peuple vous est tendue, ne la refusez pas. Vous aurez l’occasion de prendre part au renouveau démocratique du pays, mais dans un contexte que vous ne controlerez plus. Tout le monde sera alors sur le même pied d’égalité.

Mais que personne n’ait peur du BDP. Le BDP ne recherche pas une prise de pouvoir personnelle. Le BDP, c’est d’abord un mouvement d’intellectuels patriotes exilés né du constat d’échec cuisant qui a résulté des 34 ans d’immobilisme sous le régime d’Omar Bongo. Son but ultime a toujours été de travailler dans la sorte de neutralité qui pourrait mener à un renouveau gabonais et à une certaine grandeur de notre nation.

Désintéressé par la chose politique dans son absolu, mais intéressé uniquement par l’intérêt et le sort du peuple gabonais, le BDP, mouvement intellectuel des Gabonais patriotes, veut aujourd’hui servir de catalyseur pour un nouveau départ.

Il est évident que le BDP, pourvu que le régime en place soit prêt à coopérer patriotiquement, n’ira pas rechercher la fin du régime Bongo par la violence. Cependant, s’il s’avère que Bongo et son régime se montrent résolument opposés à toute idée du changement au Gabon, alors le BDP n’aura d’autres choix que de rechercher le départ de Bongo par tous les moyens possibles, tel que nous l’avons toujours dit.

Il s’agira donc pour Bongo et son groupe de décider de quelle manière ils souhaitent quitter le pouvoir:

- par la violence, ce qui veut dire qu’ils perdront tout au Gabon comme à l’étranger,

- par la paix, ce qui veut dire qu’ils pourront rester au Gabon et jouir de leurs biens dans le cadre des limites tracées par le Congrès, et revenir à la politique deux ans après leur période d’inéligibilité.

Nous pensons que ce projet de réconciliation nationale, ce pacte de patriotes est possible si Bongo et sa cour y mettent un peu de volonté patriotique, pour le bien du Gabon.

Gabonais et Gabonaises: regardez vos leaders dans les yeux et dites-leur d’aller au Congrès des patriotes dans le New Jersey et d’en revenir avec la paix des braves que propose le BDP. L’avenir du Gabon est trop important pour qu’on le laisse se perdre dans la gestion désastreuse de Bongo.

Demain, vous retournerez tous à la politique et vous la ferez comme avant dans vos partis respectifs, mais vous saurez au moins qu’en la faisant, vous n’aurez plus rien à craindre de votre voisin qui parle Fang, Punu, Myené, Nzebi ou autre.

Demain, vous ne craindrez plus la fraude électorale, ni les manipulations ou intimidations d’un régime voulant à tout prix détruire son pays pour sauvegarder son pouvoir.

Demain, vous ferez de la politique en vous disant qu’un jour Fangs, Punus, Myenés, Nzebis et tous les autres auront l’occasion d’élire, tour à tour, l’un des leurs à la présidence symbolique à rotation de notre pays.

Demain, vous serez débarrassés du spectre de la guerre civile et vous n’aurez plus peur de la domination d’une ethnie sur les autres, ou d’un président dictateur.

Demain, vous serez rassurés de savoir que votre Premier ministre et son gouvernement seront facilement démis de leurs fonctions par le parlement si leur incompétence est avérée.

Demain, vous serez rassurés de savoir que nos partis politiques à base ethnique seront forcés de s’allier pour oser obtenir une majorité à l’Assemblée nationale et que cela protègera notre pays des excès des uns et des autres.

Demain, vous serez rassurés de savoir que lorsque vous chercherez du travail, on vous le donnera sur la base de votre compétence et non de l’ethnie.

Demain, vous serez rassurés de savoir que vous pourrez porter plainte contre votre ministre ou député et que la loi sera là pour protéger les droits du simple citoyen.

Mais aujourd’hui, il appartient à la classe politique gabonaise, de montrer que son combat politique a toujours eu pour but l’épanouissement et la construction d’une nation gabonaise débarrassée de ses clivages et unie dans l’entente démocratique et la paix.

Eveillons-nous, Gabon!

Le Comité Directeur
BDP-Gabon Nouveau

NOTE IMPORTANTE: Nous invitons ici les avocats, magistrats ou professeurs de droit constitutionnel gabonais à nous contacter pour traduire notre texte dans le jargon légal qu’il se doit en vue d’une réécriture de la constitution et de l’équilibre des pouvoirs selon les principes édictés dans ce document. Ce groupe devra se diviser en trois sous-groupes d’à peu près 5 personnes chacun:

- le groupe des présidentialistes s’occupera d’étudier l’ancien statut constitutionnel du président de la république pour l’adapter au principe du symbolisme et du Conseil des Sages, et de redéfinir leur rapport de forces avec les autres branches du gouvernement.

- le groupe des législateurs s’occupera d’étudier l’ancien statut du parlement pour l’adapter au principe de l’équilibre des pouvoirs avec les autres branches du gouvernement dans le cadre de la nouvelle constitution.

- le groupe judiciaire s’occupera d’étudier l’ancien statut de la Cour suprême et du droit gabonais pour l’adapter au principe de l’équilibre des pouvoirs avec les autres branches du gouvernement dans le cadre de la nouvelle constitution. Il retravaillera aussi les grands principes judiciaires de notre pays pour les démocratiser un peu plus avec comme objectif une meilleure redéfinition du principe de la protection des droits du citoyen.

Ces groupes se réuniront ensuite pour récodifier la loi fondamentale. Leur travail se fera en étroite collaboration avec le BDP de manière à s’assurer que l’esprit de nos propositions n’est pas trahi. Ce document constitutionnel provisoire servira alors de point de départ lors des travaux du CIGASANA. C’est uniquement lors de ces travaux que des modifications pourront être apportées en fonction des diverses discussions et suggestions.

Tout avocat ou magistrat avec des compétences dans l’un ou l’autre des domaines est libre de nous contacter. Nous voulons surtout que se porte volontaire une personne qui se chargera de coordonner les activités de ce groupe au Gabon et à l’étranger, afin d’apprêter le document pour le CIGASANA.

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