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"La Griffe", Bongo et le Gabon: jusqu'où ira la dictature bongolienne?
Auteur:  BDP-Gabon Nouveau  | Date: 20 Mars 1999  | Réactions ()
Section: Analyses et Opinions

Montclair, USA (20 mars 1999) - En interdisant une nouvelle fois, ô scandale notoire, la parution de l'hebdomadaire satirique gabonais "La Griffe", le régime d'Omar Bongo a plus que jamais confirmé son retour programmé à une dictature pure et dure, comme au bon vieux temps du monopartisme qui a marqué les trente et une dernière années de notre pays.

Les signes du retour à la dicature sont plus qu'évidents quand on regarde la parcours pré-électoral et post-électoral de Bongo:

Préparation à la guerre

Avant les élections du 6 décembre 1998 dernier, des sources dignes de foi confirment l'achat d'armes par le régime Bongo qui, dit-on, se préparait à la guerre s'il venait à perdre les élections. En effet, selon la Lettre du Continent No. 317 du 19 novembre 1998, un sondage de l'INAFRES (Institut Africain de Futurologie et de Recherche économique et sociale) commandité par le pouvoir et réalisé entre le 20 juin et le 19 juillet donnait Bongo perdant sur toute la ligne, le situant à des niveaux ridicules (4,5% à Libreville, 2-3% à Oyem, 3% à Tchibanga, etc.) qui ne laissaient rien présager de bon pour le candidat Omar Bongo. Confronté à un tel rejet, Omar se prépara à conserver le pouvoir par tous les moyens possibles. Son plan: il n'accepterait pas d'abdiquer le pouvoir s'il perdait les élections. Dans ce contexte, Bongo s'attendrait à un soulèvement généralisé dans le pays qui n'excluerait pas la formation par quelque opposant d'une armée de rébellion. Pour parer à toute éventualité, l'achat d'armes diverses était destiné à renforcer le dispositif militaire de la garde présidentielle qui, par ailleurs, était assurée d'être appuyée par des unités venues du Congo de Sassou et de quelques troupes françaises qui opéreraient en soutien. Evidemment, ce sont les ministres et conseillers de Bongo, notamment Mboumbou Miyakou et Ntoutoume Emane, qui "sauvèrent" le Gabon de la guerre civile en faisant gagner le candidat Bongo par la fraude électorale systématique et massive. La Lettre du Continent n°318 du 03/12/98 confirme l'état de fébrilité militaire qui animait le régime Bongo peu avant les élections présidentielles du 6 décembre dernier.

Bâillonnement des oppositions et des médias

Outre la corruption directe des opposants dans son désir de s'offrir une opposition de façade, Bongo entreprit également de resserrer son étau de répression sur les médias de l'opposition. Après la "Griffe" interdite de publication quelques mois auparavant, c'est l'émission Feed-Back de Radio-Soleil qui, le 7 décembre 1998, soit un jour après l'élection présidentielle, est frappée d'un avertissement du CNC accompagné du brouillage des émissions de Radio Liberté. En mars 1999, le CNC récidive et l'émission Feed-Back est censurée: l'animateur de Feed-Back ne peut plus concevoir d'émission "phone-in" car le pouvoir n'aime pas qu'on le critique en direct sur la radio. Mais ce n'est pas tout: à peine rétabli dans ses droits le 5 mars dernier, "La Griffe" est de nouveau interdite de parution le 18 mars 1999.

Assauts militaires sur les manifestations étudiantes

A peine réélu le 6 décembre dernier, le régime de Bongo fut secoué par une vague de manifestations syndicales et estudiantines qu'il mata par la violence policière, blessant et torturant grièvement plusieurs étudiants.

La monarchisation du pouvoir au Gabon

Dans le but de parer à toute éventualité, Bongo entreprit, par Ntoutoume Emane interposé, de se doter d'un gouvernement ridiculement formé parce que tribaliste, gouvernement dont la tâche est de préserver à tout prix les acquis du système Bongo. Ainsi, en nommant son fils au ministère clé de la défense, Bongo assure la survie de son régime qui, en cas de coup dur ou de mort prématurée de Bongo, pourrait voir Ali Ben Bongo se hisser automatiquement à la présidence du pays. Il lui suffirait tout simplement de se servir de la Garde présidentielle comme outil de conquête du pouvoir. C'est ce que confirmait La Lettre du Continent No. 324 du 4 mars 1999. En effet, ce organe d'information révélait que, dans le cadre des calculs autocratiques de Bongo, un constitutionnaliste français avait été chargé d'étudier une révision de la Constitution (Une nouvelle révision après celle qui avait déjà, en 1997, ramené le mandat présidentiel à 7 ans au lieu des cinq décidés par la Conférence Nationale) qui se rapprocherait du modèle ivoirien. Dans ce modèle, en cas de vacance du pouvoir, ce n'est pas le président de l'Assemblée Nationale qui assure l'intérim, mais plutôt un Conseil national de sécurité qui se chargerait d'assurer directement la "gérance" des "affaires". Comme par hasard, ce modèle prévoit que le Ministre de la défense serait l'un des "gérants" clé d'une telle structure. Et comme par hasard, le Ministre de la défense du Gabon aujourd'hui est... Ali Ben Bongo.

Les signes du retour programmé du Gabon à une dictature pure et dure sont donc déjà là. Il s'agit pour Bongo non seulement de faire taire l'opposition et ses médias par tous les moyens possibles, mais aussi de pérénniser son système en le monarchisant. Son but semble être aujourd'hui de doter le Gabon d'un système quasi monarchique qui verra s'établir dans le pays la Dynastie Bongo. Ainsi, le pouvoir au Gabon se confinerait éternellement dans les mains de la même famille qui, de père en fils, puis de fils en grand-fils, dirigerait le Gabon sans partage. Or, cela ne pourrait se faire que dans le cadre d'une dictature forte et répressive. Les mois qui viennent vont donc être chauds pour le Gabon. Confronté à des ressources qui s'épuisent chaque jour (aujourd'hui l'uranium, le pétrôle dans 8-10 ans), le Gabon est plus que jamais une bombe à retardement qui risque d'exploser très bientôt. Malheureusement, Bongo et son régime ne semblent faire montre d'aucune capacité de gestion susceptible de redresser la situation socio-économique du Gabon

La question qui se pose alors est la suivante: puisque Bongo est prêt à aller jusqu'au bout pour asseoir son pouvoir autocrato-monarchique sur le Gabon, jusqu'où ira la patience des Gabonais?

Eveillons-nous, Gabon!


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