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Un scrutin présidentiel à un tour pour des raisons économiques seulement?
Auteur:  Antoine Lawson  | Date: 26 Octobre 2004  | Réactions ()
Section: Politique  | Source: IPS

Le Gabon a opté officiellement pour le mode de scrutin à un tour au cours des prochaines échéances électorales, notamment la présidentielle de 2005, pour réaliser des économies et venir en aide aux populations démunies.

Selon le gouvernement, les dépenses, pour les élections qui se faisaient traditionnellement à deux tours, s'élèvent à ''près de 15 milliards de francs CFA (environ 28,8 millions de dollars)''.

Pour les autorités, les économies réalisées, lors des élections futures, pourraient venir renforcer le Fonds de solidarité thérapeutique actuel d'un montant annuel de quelque 1,9 million de dollars, principalement destiné aux malades du SIDA.

Le nombre de personnes vivant avec le VIH/SIDA au Gabon est d'environ 50.000, selon le Programme national de lutte contre le SIDA (PNLS).

''Doivent être prises en compte la lutte contre l'insalubrité, mais aussi la mise à disposition des hôpitaux publics, de médicaments essentiels pour soulager les malades'', a indiqué Félicien Wora, membre du Conseil économique et social (CES) du Gabon, une institution officielle.

Abordant la question de soulagement des populations dont certaines vivent dans la précarité totale, Dr Sylvain Obame, du Centre hospitalier de Libreville, la capitale gabonaise, a rapporté à IPS que ''la majorité des malades, qui se dirigent dans les hôpitaux, doivent régler leur ordonnance et acheter les médicaments que nécessitent les premiers soins. Nombreux sont ceux qui ne suivent pas complètement leurs traitements, faute de moyens financiers''.

Bien qu'étant un pays producteur de pétrole, le Gabon vit, depuis quelques années, une augmentation de la pauvreté à cause de la situation économique difficile que traverse le pays. En plus de la mauvaise gestion des ressources pétrolières florissantes des années 1970-1980, réserves pétrolières, dont dépend l'économie gabonaise à plus de 60 pour cent, sont en baisse, selon un analyste. Et les premières victimes sont les couches démunies pour lesquelles le gouvernement s'engage à améliorer les conditions de vie.

Les syndicats et les parlementaires avaient souhaité qu'une aide soit apportée aux populations qui ont manifesté leur mécontentement en mettant au défi, en septembre, l'autorité de l'Etat dans certaines localités du pays. Elles avaient érigé des barricades sur des routes, tuant un gendarme à son poste de police, en représailles contre la mort d'un manifestant tué lors de l'intervention des forces de l'ordre, dans le département de la Ngounié, à 300 kilomètres environ au sud de Libreville.

Pour l'instant, le montant qui serait alloué aux familles démunies et les critères de l'affectation des ressources découlant des économies des dépenses électorales ne sont pas encore définis, mais nombre de Gabonais attendent cette assistance promise qu'elles considèrent comme un ''signal fort pour améliorer leur quotidien''.

''En cette période de rentrée scolaire, j'ai dû inscrire en priorité trois de mes cinq enfants en attendant d'avoir d'autres acquisitions d'argent, la banque n'octroyant pas facilement la traditionnelle allocation des rentrées des classes'', se plaint Martin Mombo, interrogé par IPS devant un établissement primaire de Libreville.

''Il arrive que nous passions une semaine sans eau courante et électricité. Les délestages sont multiples. Nous buvons de l'eau de pluie et quand il ne pleut pas, nous manquons d'eau'', renchérit Jean Menié, un fonctionnaire retraité.

Les différents textes juridiques relatifs au scrutin unique ont été adoptés par l'Assemblée nationale, au début de ce mois. La modification de la loi sur les élections au Gabon, traditionnellement à deux tours, avait déjà fait l'objet d'un débat en 2003 au sein des partis politiques.

Selon la loi révisée, c'est le candidat à l'élection présidentielle ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages, qui est déclaré élu. Mais en cas ''d'égalité parfaite'' dans une élection présidentielle, le scrutin est repris le quatrième dimanche après la proclamation des résultats par la Cour constitutionnelle.

Mais les textes concernés par cette modification de loi électorale portent sur les dispositions spéciales relatives à l'élection du président de la République, des députés et des sénateurs, a expliqué devant le Sénat gabonais, le ministre de l'Intérieur, Clotaire-Christian Ivala, début-octobre.

''Il s'agit essentiellement de supprimer la disposition qui traite du ballottage synonyme de second tour. En revanche, un article réglemente les cas'' d'égalité parfaite ''des suffrages en ce sens que le scrutin est déclaré nul'', a-t-il indiqué. ''Le tour unique est un bon choix car il permet aux Gabonais de se déterminer une bonne fois pour toutes, et cela évite le marchandage entre deux tours et les alliances contre nature (entre partis)'', a souligné le président de l'Assemblée nationale, Guy Nzouba-Ndama.

Il existait, en 2003, 36 partis politiques légalement reconnus au Gabon, mais très peu d'entre eux ont un fonctionnement normal et régulier. Certains partis ont été constitués sur des bases familiales pour attendre une subvention de l'Etat avant les élections, sans qu'ils puissent battre effectivement campagne.

La situation économique étant difficile pour certains hommes politiques, plusieurs partis de l'opposition et de la mouvance présidentielle se sont ralliés, depuis quelque temps, au Parti démocratique gabonais (PDG), du président Omar Bongo Ondimba, au pouvoir.

Par ailleurs, l'article 9 de la nouvelle constitution souligne que ''le président de la République est élu pour sept ans au suffrage universel direct et au scrutin secret à un tour. Il est rééligible''.

Ce changement de mode de scrutin unique, qui a permis, en fait, une modification de la constitution, en septembre 2004, avant la présidentielle de décembre 2005, ouvre la possibilité au président Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 1967, de briguer d'autres nouveaux mandats dès 2005, s'il le souhaite.

Plusieurs acteurs politiques de l'opposition considèrent qu'un tel système ne garantira pas des élections plus justes car, selon eux, la nouvelle configuration est un ''glissement qui rappelle le système du parti unique d'avant 1990''.

Pierre Mamboundou, président de l'Union du peuple gabonais (UPG) et opposant, estime que le ''scrutin unique fait le lit du pouvoir en place''.

L'UPG), le Parti gabonais du progrès (PGP), le Rassemblement national des Bûcherons (RNB - tendance Pierre André Kombila), le Mouvement de redressement national (MORENA) et le Forum africain pour la reconstruction (FAR) - tous des partis de l'opposition - ont exprimé récemment leur ''volonté de préparer les grandes échéances politiques futures afin de démontrer que l'opposition peut encore mobiliser ceux qui veulent encore espérer qu'ils incarnent la voie de l'alternance réelle'', par la voix de Léon Mbou Yembi, leader du FAR.

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