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Mise au point et clarifications officielles du BDP-Gabon Nouveau dans le cadre de la crise interne que traverse le mouvement
Auteur:  Dr. Daniel Mengara  | Date: 21 Juin 2003  | Réactions ()
Section: Communiqués de Presse  | Source: BDP Presse
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Chers amis BDPistes et sympathisants,

Gabonais, Gabonaises

En tant que Coordinateur du mouvement d’opposition BDP-Gabon Nouveau, et au nom du Comité Directeur et du mouvement que je représente, je me permets aujourd’hui de faire une mise au point publique qui vous éclairera sur la situation politique du BDP aujourd’hui et les divers problèmes internes auquel notre mouvement est confronté. Ceci aidera à couper court aux rumeurs en vous informant une bonne fois pour toutes et en toute transparence de ce qui se passe au sein de notre mouvement.

 

Pour être clair, il y a effectivement eu au sein du BDP-Gabon Nouveau un complot interne fomenté par Messieurs Paul Okili-Boyer, Siméon Ekoga et Corneille Ollomo en complicité avec les réseaux de Jean Ping et Mba Obame en vue de déstabiliser le mouvement et l’affaiblir dans un sens qui puisse assurer la continuité de la dictature bongoïste au Gabon. D’autres membres du BDP complices dans cette machination devraient également se dévoiler bientôt.

C’est donc vous dire que la situation est effectivement sérieuse sans toutefois être désespérée. Cette énième tentative de déstabilisation du BDP-Gabon Nouveau échouera tout comme ont échoué plusieurs autres, et tout comme ont échoué les diverses tentatives de corruption orchestrées par le régime Bongo. Il va sans dire qu’ayant été incapables de corrompre et de disloquer le noyau BDPiste, les réseaux bongoïstes de Jean Ping et Mba Obame ont trouvé en Okili-Boyer, Siméon Ekoga, Corneille Ollomo et quelques autres opportunistes et aventuriers les maillons faibles corruptibles par lesquels ils croyaient pouvoir détruire le mouvement de salut national que des Gabonais patriotes ont mis en place pour répondre aux aspirations du peuple. Ces aventuriers sont entrés au BDP pour l’utiliser comme tremplin de leurs aspirations personnelles afin de se faire une place au soleil bongoïste sur le dos, encore une fois, du peuple gabonais.

Ce complot, nous vous le confirmons, avait été préparé de longue date et nous allons tout simplement ici nous charger de vous donner quelques éléments qui pourront mieux vous éclairer sur la situation actuelle, afin d’éviter que ne se propagent des rumeurs sans fondement. Ce sera aussi le gage de transparence que nous vous donnons, pour vous montrer que tout ce que nous faisons se fait au grand jour et que nous n’avons rien à cacher.

IMPORTANT : Si d’aventure votre système email tronque (coupe) ce message à cause de sa longueur, veuillez vous rendre directement sur le site du BDP (http://www.bdpgabon.org/articles/categories/presse/EpVyElEpuFaRpvzZim.shtml) pour lire ou imprimer l’intégralité de ce long message. Nous vous recommandons d’ailleurs de l’imprimer pour une lecture beaucoup plus efficace et à tout moment.

LE CAS OKILI-BOYER

Certains d’entre vous ont en effet appris non seulement par le journal l’Union du vendredi 13 juin, mais aussi par le site du BDP que Monsieur Okili-Boyer avait démissionné du BDP et/ou en avait été exclu. Cependant, la séquence des événements est beaucoup plus complexe que cela. Ceux d’entre vous qui n’ont pas pris le temps d’analyser la lettre de démission d’Okili-Boyer se sont probablement posés la question de savoir quelles étaient les raisons de la démission, puis de l’exclusion d’Okili-Boyer du BDP. Et ceux d’entre vous qui ont été contactés par les comploteurs ont probablement entendu des versions manipulatrices de ce qui se passe au sein du BDP. Les faits, chers compatriotes, se présentent cependant de la manière la plus limpide possible.

Ceux qui ont le sens critique des choses et qui savent observer auront sans doute fait l’analyse suivante :

1) La lettre de démission d’Okili-Boyer contient déjà en elle-même les raisons fondamentales de la démission d’Okili-Boyer du BDP. Monsieur Paul Okili-Boyer dans la lettre de l’Union dit quitter le BDP parce qu’il a décidé de rejoindre Omar Bongo et regrette de s’être opposé à lui. Il dit quitter le BDP parce qu’il pense que le BDP est en train de préparer un coup constitutionnel contre le régime Bongo et que, s’étant rendu compte de son égarement, il a décidé de demander pardon à Bongo et donc de le rejoindre dans la convivialité qui leur permettra de détruire le fléau que le BDP est en train de devenir.

Cependant, la démission de Monsieur Okili-Boyer n’est pas comme certains pourraient être amenés à croire une démission comme toutes les autres. Elle fait en réalité partie d’un complot ourdi de longue date par le régime Bongo dans le but de déstabiliser le BDP, voire le disloquer totalement.

2) Ceux qui ont analysé la séquence des événements dans la démission d’Okili-Boyer auront remarqué que la démission d’Okili-Boyer était bel et bien préméditée. Sa démission n’était en aucun cas en réaction au fait qu’il avait été exclu du BDP par le Comité Directeur le 10 juin. Une analyse simple des faits le confirme :  

- Selon le texte même de l’article publié dans l’Union, Monsieur Okili-Boyer a envoyé sa lettre de démission à l’Union le 5 juin, donc bien avant que le Comité Directeur ne soit au courant de son intention de démissionner. Ceci sous-entend que la démission d’Okili avait déjà été préméditée bien à l’avance à l’insu non seulement du BDP, mais aussi de tout le monde (à l’exception, peut-être, de Monsieur Ekoga qui, lors de la réunion de Bordeaux, semblait être sur le qui-vive tout au long des travaux comme s’il attendait quelque chose et comme s’il savait ce qui se préparait).

- La lettre de démission d’Okili apparaît dans l’Union le 13 juin au moment où la réunion de Bordeaux bat son plein. Pourquoi l’Union a-t-il attendu la réunion de Bordeaux pour publier cet article alors que le même article aurait pu être publié 8 jours plus tôt ? Il va sans dire que la publication de cette démission avait été savamment préméditée pour coïncider avec le Congrès de Bordeaux, ce qui suggère qu’Okili et le régime Bongo étaient de connivence depuis longtemps pour faire capoter la réunion de Bordeaux.  Ceci est confirmé par le fait que l’Union n’avait jamais osé publier quoique ce soit sur le BDP avant le 13 juin. Avoir attendu le 13 juin, qui était le deuxième jour des travaux sur les trois prévus à Bordeaux, relevait du calcul le plus sophistiqué. Le régime s’attendait à ce que le terrain soit déjà miné par ceux qui avaient été commandités pour semer la discorde dans la réunion de Bordeaux afin de la faire capoter. Ils savaient que la sortie de l’article dans le climat de suspicion qui aurait ainsi déjà été instauré avait le potentiel de tout détruire sur le champs, et donc de tuer dans l’œuf les projets BDPistes. Ce calcul semble cependant s’être écroulé devant la détermination de certains d’entre-nous qui avaient vu droit dans l’étrangeté de cette réunion où l’on a vu des personnes qui avaient été au BDP depuis longtemps et qui avaient toujours soutenu toutes les démarches entreprises se retourner et se mettre tout d’un coup à exiger des choses dont le but n’était aucunement de consolider le BDP, mais bel et bien de le détruire sur le champs.

- Quand le Comité Directeur se réunit le 10 juin pour prononcer l’exclusion d’Okili-Boyer, il n’est encore au courant ni de l’existence de la lettre de démission d’Okili-Boyer envoyée à l’Union le 5 juin, ni même de l’intention de démissionner d’Okili-Boyer. Le Comité Directeur tient donc sa réunion le 10 juin, prononce l’exclusion d’Okili-Boyer du mouvement, et affiche sa décision sur le site du BDP un ou deux jours plus tard. Le Comité Directeur n’informe le Coordinateur de la décision d’exclusion d’Okili-Boyer que dans la nuit du 12 au 13 juin alors que le Congrès de Bordeaux battait déjà son plein. Mais tandis que le Coordinateur et le Comité Directeur se consultaient par téléphone dans la nuit du 12 au 13, personne au BDP, y compris le Comité Directeur lui-même, n’était encore au courant de l’existence de la lettre de démission d’Okili-Boyer. Le secret avait été bien gardé par les comploteurs.

- Par ailleurs, Okili-Boyer, pour ceux qui avaient pu lui parler avant le Congrès, continuait à faire état de sa participation au meeting de Bordeaux. (Là encore, l’on notait que seul Siméon Ekoga semblait véritablement avoir été le dernier à parler à Monsieur Okili-Boyer puisqu’il disait au premier jour de la réunion de Bordeaux qu’Okili-Boyer lui aurait confirmé qu’il serait à la réunion. Cependant, Okili-Boyer ne vint jamais à la réunion de Bordeaux. Monsieur Ekoga semblait donc noter l’absence de Monsieur Okili-Boyer et insistait sur l’étrangeté de son absence beaucoup plus qu’il n’insistait sur l’absence de certaines autres personnes. Pourtant, il y avait bien d’autres personnes absentes à cette réunion, mais Ekoga semblait se préoccuper plus du cas Okili et ne cessait de le rappeler aux participants. Et jusque-là, le Coordinateur n’avait encore eu aucun contact direct avec Monsieur Okili-Boyer confirmant ou infirmant sa participation à la réunion. La responsabilité des confirmations des présences avait été totalement laissée à la cellule de Bordeaux).

- Une analyse froide de la séquence des événements révèle donc que l’exclusion d’Okili-Boyer du BDP par le Comité Directeur s’est faite sans que personne au BDP, du Comité Directeur au Coordinateur, ne sache qu’il avait déjà envoyé une lettre de démission le 5 juin à l’Union, et que l’Union publierait cette lettre le 13 juin. La seule donnée connue du BDP était l’enquête en cours sur Okili-Boyer, et finalement, son exclusion prononcée par le Comité Directeur le 10 mai après confirmation de la trahison dont Monsieur Okili-Boyer s’était rendu coupable. Ceci montre donc que quand Monsieur Okili-Boyer a reçu l’avis d’exclusion du BDP le 10 juin, sa lettre de démission avait déjà été préparée depuis le 5 juin. L’avis d’exclusion prononcée à son encontre n’était donc pas la cause de sa démission vu que personne au moment de Bordeaux n’était au courant de son intention de démissionner du BDP.

- Fait intéressant, le Coordinateur, au moment où la nouvelle avait été annoncée en pleine réunion à Bordeaux, avait cru initialement que la démission d’Okili était en réaction à son exclusion du BDP. Cependant, à la lecture du texte intégral de l’Union, le Coordinateur se rendit compte que la démission d’Okili entrait dans un autre cadre, un cadre totalement prémédité qui confirmait les enquêtes menées par le Comité Directeur depuis un moment sur les agissements d’Okili-Boyer.

- Il se trouve donc qu’un heureux concours de circonstances ait fait que la décision d’exclusion d’Okili-Boyer ait été prise par le Comité Directeur le 10 juin, soit 5 jours après qu’Okili ait secrètement envoyé sa lettre à l’Union, et 3 jours avant la publication de la lettre de démission. Il n’y a donc rien, dans cette affaire qui soit équivoque au niveau des actions du BDP.

3) Cependant, la démarche ayant conduit le BDP à prononcer l’exclusion de Monsieur Okili-Boyer de nos structures s’est basée sur un certain nombre de faits beaucoup plus concrets :

- Il a été établi, par des méthodes de dépistage électronique connues des techniciens de réseaux, qu’Okili-Boyer, à l’approche du Congrès de Bordeaux, c’est-à-dire au cours du mois de mai, s’était mis à envoyer des emails anonymes aux membres du BDP sous le pseudonyme de « Crocodile ». Ces emails contenaient des menaces enjoignant les membres à abandonner le combat et à rejoindre Bongo. Les mêmes messages faisaient état d’argent ayant été donné au BDP par les services secrets français et américains pour financer un coup d’état contre le régime d’Omar Bongo, et que des révélations seraient faites le 17 août qui confondraient le BDP. Des menaces physiques furent aussi faites aux membres du BDP dans la série de messages « crocodiliens » qui suivirent

- Une analyse simple des messages d’Okili et du « Crocodile » par deux spécialistes américains de la stylistique de l’écriture ont confirmé que l’auteur des emails de Monsieur Okili-Boyer et de ceux du Crocodile était le même.

- Il a été également établi, à partir d’une étude du formattage des emails que Monsieur Okili-Boyer et le « Crocodile » écrivaient partir d’une seule et même machine, avec le même logiciel.  

- Par ailleurs, les changements répétés de domicile et de téléphone de la part de Monsieur Okili-Boyer suggéraient l’instabilité de quelqu’un qui n’était pas localisé géographiquement et qui semblait bouger tout le temps comme pour dérouter quelqu’un ou fuyant quelqu’un. De nombreuses histoires racontées par lui se sont souvent révélées fausses après vérification, et cela commença, au fil des mois, à aiguiser notre suspicion, ce qui mena à des enquêtes assez poussées sur le personnage. Evidemment, connaissant le passé et les opinions chancelantes d’Okili-Boyer sur les divers forums Internet du Gabon dans le passé, il va sans dire que Monsieur Okili-Boyer avait toujours été pris avec des pincettes et que personne ne lui a véritablement jamais fait confiance. Nos enquêtes sur ses agissements étaient donc plus ou moins permanentes,

- En plus, de nombreuses plaintes furent déposées au BDP par des Français nous informant que Monsieur Okili-Boyer les détroussait de leur argent en leur disant qu’en tant que prochain ministre de l’intérieur du gouvernement BDP au Gabon, mouvement qui se préparait à faire un coup d’état et à prendre le pouvoir, il serait en position de leur offrir des avantages fantastiques au niveau du Gabon. Pour cela, il leur demandait de lui verser de l’argent pour soutenir le mouvement. Mais évidemment, il empochait cet argent et les Français détroussés ne voyaient toujours pas le coup d’état venir. Certains d’entre eux se rapprochèrent du BDP pour nous signaler ces comportements extortionaires et mafieux que Monsieur Okili-Boyer perpétrait en utilisant frauduleusement le nom du BDP à des fins d’enrichissement personnel. Les sommes détroussées aux pauvres français semblent considérables, se montant à près de 200.000 Euros.

- Cependant, ce qui a le plus confirmé la thèse du complot est que l’une de nos sources nous informa qu’Okili-Boyer préparait quelque chose en complicité avec les cercles bongoïstes de Jean Ping et de Mba Obame. On nous souffla en mai dernier qu’Okili avait, en préparation du complot, enregistré sous son nom un nom de domaine qui ressemblait étrangement à celui du BDP-Ganon Nouveau. Nous nous précipitâmes pour vérifier et découvrîmes en effet que Monsieur Okili-Boyer, qui est effectivement le propriétaire officiel dudit nom de domaine, préparait en effet quelque chose. Monsieur Okili-Boyer avait apparemment gardé secrète cette information. De fil à aiguille, nous apprîmes juste quelques jours avant la réunion de Bordeaux que Monsieur Okili-Boyer s’apprêtait, en complicité avec le régime Bongo, à créer une scission au sein du BDP et voilà pourquoi il avait fait, le 21 mars 2003, enregistrer secrètement un nom de domaine similaire au nôtre, afin de créer un site Internet pour le groupe dissident qu’ils s’apprêtaient à former pour diviser et donc détruire totalement le BDP par une scission interne. Ceci vous montre donc que tout ceci avait été prémédité depuis fort longtemps et que Monsieur Okili-Boyer, acheté par les réseaux bongoïstes, servait désormais les intérêts d’Omar Bongo au détriment de ceux du peuple gabonais.

- Parce que nous savions que quelque chose se préparait, nous nous attendions donc à tout moment à voir se déclencher les hostilités, mais nous ne nous doutions pas que Bordeaux serait le moment choisi par le régime pour passer à l’attaque. L’exclusion d’Okili-Boyer le 10 juin devenait donc pour nous une heureuse coïncidence car l’exclusion se passait à un moment où une convergence d’attaques avait déjà été focalisée sur Bordeaux. Pour le régime, Bordeaux était l’endroit où tout allait passer ou casser.

LE CAS SIMEON EKOGA

Monsieur Siméon Ekoga, qui a été exclu du BDP le 20 juin 2003 après une suspension le 19 juin 2003, faisait également partie des personnes qui avaient été achetées par le régime Bongo pour déstabiliser le BDP.

A la réunion de Bordeaux, Siméon Ekoga ne semblait pas très à l’aise. Distrait, évasif, il semblait être là et ailleurs en même temps. Collé tout le temps à son téléphone portable, Monsieur Ekoga semblait attendre quelque chose de quelque part.

Certains d’entre-nous qui avions trouvé son comportement bizarre dès le départ ne fûmes pas surpris quand, dans l’après-midi du vendredi 13 juin 2003, Siméon Ekoga, qui avait été au téléphone pratiquement toute l’après-midi, annonça avec fracas qu’Okili-Boyer venait de démissionner du BDP. Et comment le savait-il ? Une personne inconnue venait de le lui annoncer au téléphone et était en train de lui lire le texte de démission au téléphone. Curieusement, c’est Monsieur Ekoga qui semblait avoir appelé la personne en question, comme s’il s’attendait à une confirmation quelconque de quelque chose d’important. Très rapidement, Monsieur Ekoga se transforma et devint plus vivant qu’il ne l’avait été jusque-là au cours de cette réunion. Comme on pouvait s’y attendre, il fut le premier à émettre des doutes sur les motivations de la démission d’Okili-Boyer. Il recommanda que l’on essayât d’appeler Okili-Boyer pour avoir le cœur net sur ce qui l’a poussé à démissionner, car les choses ne semblaient pas claires pour Monsieur Ekoga qui soutint qu’il y avait une anguille sous roche qu’il fallait dénicher absolument.

Evidemment, saisis de panique, certains participants surtout parmi ceux qui posaient déjà des problèmes depuis le début de la réunion, se mirent à également soupçonner le Coordinateur et le Comité Directeur d’avoir voulu cacher quelque chose. Apparemment, Siméon Ekoga avait été bien formé par les services secrets de Bongo dans la manipulation psychologique, un travail qu’il avait commencé depuis bien longtemps en appelant secrètement plusieurs membres du BDP pour leur faire part de ses « craintes » vis-à-vis de ce mouvement avec un Comité Directeur « flou ». Progressivement, Ekoga avait préparé la cacophonie mentale en espérant que ses « craintes » formulées ici et là créerait assez de suspicion chez les BDPistes, facilitant ainsi le succès d’un assaut final tel que celui qui a été préparé pour Bordeaux.

Pour combler le tout, samedi matin, Monsieur Ekoga et un autre participant annoncèrent subitement aux autres participants qu’ils devaient rentrer rapidement à Paris pour affaires pressantes. Ceci apparut comme une surprise vu que la veille, ils n’avaient informé personne de leur intention de partir si tôt. Du moins, ils n’en informèrent pas la totalité des participants avant le matin du Samedi et le Coordinateur n’apprit leur intention de partir que ce matin-là.

Le Congrès de Bordeaux continua donc samedi sans Monsieur Ekoga et sans l’autre participant BDPiste. Cependant, dès son retour à Paris, Monsieur Ekoga commença immédiatement une campagne de sensibilisation visant à défendre Okili-Boyer et à manipuler les personnes à qui il téléphonait pour leur faire croire que la démission d’Okili-Boyer était due à un acte nocif de la part de Mengara et du Comité Directeur. Monsieur Siméon Ekoga venait donc subitement de se transformer en l’avocat le plus farouche d’Okili-Boyer. Okili-Boyer lui-même ne fut pas en reste. Armé de son ami Ekoga, les deux se livrèrent à un matraquage intensif, contactant à qui mieux mieux par email et par téléphone les divers membres du BDP dont ils avaient le contact. Les deux mirent un tel acharnement dans ce processus que cela en devint surréel. Le Coordinateur, dès mardi après son retour aux USA, essaya d’entrer en contact téléphonique avec Monsieur Ekoga pour discuter avec lui de ses motivations et lui demander ce qui lui prenait. Mais Monsieur Ekoga répondit qu’il ne pouvait parler pour le moment et qu’il allait rappeler le Coordinateur à 23 heures heure française. Il ne le fit pas. Ce qu’il fit cependant consista à tout simplement renouveler de plus belle la virulence des attaques et questionnements envers le Coordinateur et le mouvement, continuant le colportage de personne à personne, et faisant des «révélations» qui, pour lui,  démontreraient aux uns et aux autres que le BDP était un nid d’extrémistes et de gens douteux qui voulaient par la dictature et le chantage manipuler les membres innocents et méconduire le pays. Le Comité Directeur du BDP-Gabon Nouveau, dans ce contexte et comme il se doit dans ces cas-là, prononça une décision de suspension à l’encontre de Monsieur Ekoga le 19 juin 2003.

Ce qui est sûr c’est que la décision de suspension fit finalement tomber le masque de Monsieur Ekoga. Monsieur Ekoga révéla un côté de lui que personne ne connaissait et se lança dans une campagne de destruction massive envers le mouvement et le Coordinateur. Monsieur Ekoga mit même dans la confidence un ancien membre du BDP, Monsieur Corneille Ollomo, qui vint à la rescousse d’Okili-Boyer et de Monsieur Ekoga, pour démontrer combien étaient diaboliques Mengara et son Comité Directeur fantôme.

LE CAS CORNEILLE OLLOMO

Que Monsieur Corneille Ollomo ait quitté le BDP n’est un secret pour qui que ce soit au BDP. Le Coordinateur croit avoir téléphoné à tous les membres du BDP qui pouvaient se joindre (en dehors de ceux dont le téléphone ne marchait plus ou restaient injoignables) pour les informer personnellement du départ de Corneille Ollomo du BDP.

Le BDP avait nommé Corneille Ollomo pour assurer la présidence de la cellule de Libreville. Monsieur Ollomo avait accepté cette nomination et été informé que son nom serait affiché sur le site du BDP pour permettre aux Librevillois qui voudraient le contacter de le faire. Curieusement, le lendemain même de sa nomination, Monsieur Ollomo écrivit aux cellules pour informer tout le monde qu’il aurait souhaité que les noms n’apparaissent pas pour lui permettre de travailler en secret d’abord, car le Gabon était encore dangereux et les services de répression de Bongo encore trop présents. Pour lui, il était préférable au préalable de légaliser le parti avant même d’oser se lancer dans quoique ce soit. Le Coordinateur contacta donc encore personnellement Monsieur Ollomo pour lui dire que ce qu’il disait était vrai, mais que pour légaliser le parti, il fallait avant tout le faire connaître vu que la loi gabonaise exige que 3000 signatures réelles soient obtenues et qu’un dossier dûment constitué soit déposé. Il était donc impossible de légaliser le parti en restant secret car il fallait se montrer aux Gabonais de manière à ce que cette légalisation se fasse sur la base des 3000 adhérents signataires que son travail de terrain aura contribué à trouver. Il semblait évident au Coordinateur qu’aucun Gabonais ne voudrait signer un papier qu’on lui présenterait dans la clandestinité, et que la seule manière de légaliser le BDP était d’abord de le faire connaître des Gabonais, et cela passait par un travail officiel. Il n’y avait donc à ce niveau pas d’autres choix que de travailler à la présentation officielle et sérieuse du mouvement aux Gabonais. Sa nomination et celle des autres responsables de cellules entrait par conséquent dans le cadre de l’officialisation du mouvement et de sa normalisation au Gabon. Le Coordinateur lui rappela que la partie clandestine était déjà assurée par les structures existantes du BDP et que ce que nous voulions c’est donner un visage officiel et sérieux au mouvement par la présence sur le terrain de représentants officiels vers qui le peuple pourrait aller pour se renseigner sur le mouvement ou adhérer, que c’était justement dans le cadre de la préparation de la légalisation du parti qu’on leur demandait de fonctionner en toute légalité à visage découvert, qu’il n’y avait rien à craindre en principe, même si les risques ne pouvaient totalement s’éliminer, qu’on ne leur demandait point de faire quoique ce soit d’illégal et que tout ce qu’il y avait à faire pour commencer était de nous chercher la documentation de légalisation et un local que nous pouvions louer. Cependant, Le Coordinateur offrit la possibilité à Ollomo de se retirer s’il avait peur de se montrer. Il choisit de rester.

Mais les mois passèrent et l’on ne vit aucun signe d’activité de la part de Monsieur Corneille. Quand on lui demandait s’il pouvait organiser la distribution des prospectus BDP aux Gabonais dans le cadre de la recherche d’adhérents signataires, il répondait que c’était trop dangereux, CEDOC obligeant. Quand on lui demandait d’aller prendre la documentation de légalisation, il répondait qu’il en avait confié la responsabilité à un ami qui travaillait au Ministère de l’Intérieur. Quand on lui demandait de chercher un local il disait qu’il était en train de le faire. Mais des mois passèrent et toujours pas de documentation de légalisation, toujours pas d’actes d’engagements sur le terrain et toujours pas de local, malgré les nombreux rappels, encouragements et autres. Puis un jour, Monsieur Ollomo écrivit un email informant le Coordinateur qu’il ne pouvait plus continuer parce que quelqu’un probablement commandité par Bongo serait allé saccager sa maison et il soupçonnait que c’était une tentative d’intimidation de la part d’Omar Bongo. Il préférait donc montrer patte blanche et se retirer du combat tout en nous souhaitant bonne chance. Le BDP accepta donc sa démission et le Coordinateur en informa les membres responsables du BDP par téléphone.  

Evidemment, notre relation avec Monsieur Ollomo à l’époque avait en effet éveillé un certain nombre de doutes en nous. Mais nous mimes ces doutes sur le compte de la peur  car nous comprenions parfaitement que tout le monde n’était pas fait pour le combat politique à visage découvert et que Monsieur Corneille avait le droit de se retirer s’il ne se sentait pas capable de continuer.

Mais aujourd’hui, quand on voit tout d’un coup Monsieur Ollomo rejoindre Siméon Ekoga et Okili-Boyer dans une farouche campagne de destruction massive à l’encontre du BDP, les doutes sont levés. Les doutes sont d’autant plus levés qu’il s’établit un net contraste entre le travail de terrain actuel fait par les représentants locaux du BDP et la passivité calculée de Corneille Ollomo. Nos représentants actuels ont pu commencer un véritable travail de terrain qui a produit de bons résultats en quelques semaines seulement. Et pourtant ils avaient dû travailler dans les mêmes conditions de stress et d’insécurité que Corneille Ollomo. Pourtant, ils n’ont pas été spécialement inquiétés dans leur travail. Pourquoi Monsieur Ollomo avait-il été incapable d’en faire autant ? C’est dire que Monsieur Corneille Ollomo avait en réalité fait le choix d’un immobilisme savamment calculé pour ralentir la progression du BDP au Gabon. Et cet immobilisme lui avait certainement été commandité d’en haut.

Les doutes que nous avions sont surtout levés aujourd’hui quand on considère la désinformation à laquelle Monsieur Ollomo se livre actuellement avec ses amis Okili et Ekoga.

Le fait que Corneille Ollomo ait choisi de rejoindre Siméon Ekoga, qui a rejoint Okili Boyer qui le premier a rejoint Omar Bongo ne devrait donc laisser aucun doute sur la nature de leur relation. Tous ont été achetés par le régime pour, d’abord, ralentir la progression du BDP, puis ensuite essayer de le détruire.

Corneille Ollomo, Siméon Ekoga et Okili-Boyer ont, pour appuyer leurs actes de trahison du peuple, essayé de faire croire aux membres du BDP que le Dr. Mengara avait reçu 125 millions de F CFA de Bongo. Etrange accusation en effet vu que le Dr. Mengara est toujours un opposant farouche au régime Bongo et que c’est le groupe Okili-Ekoga-Ollomo qui aujourd’hui chante les louanges de Bongo. Si Mengara avait été acheté, c’est lui qui devrait chanter les louanges de Bongo. La vérité est que le trio Okili-Ekoga-Ollomo s’est prostitué en s’offrant à Omar Bongo, trahissant ainsi les intérêts suprêmes de la nation gabonaise.

La thèse de l’achat du Dr. Mengara est intéressante, mais elle tient à peine la route quand on considère le niveau de vie que mène Mengara aux Etats-Unis sur la base de son honnête travail de professeur. Mengara n’est sans doute pas un homme que l’on pourrait qualifier de riche, mais Mengara n’est pas non plus un homme que l’on pourrait qualifier de financièrement nécessiteux. Mengara conduit certes une voiture vieille de 10 ans, non pas parce qu’il ne peut s’en acheter une nouvelle, mais parce que Mengara, à cause de ses engagements et ses principes moraux, préfère vivre dans la simplicité. 

Mengara enseigne à l’université de Montclair depuis 7 ans. Vu que les salaires américains ne cessent d’augmenter d’année en année et que la valeur d’un prof se marchande à mesure que ce prof devient important, ce salaire peut aller du quitte au double à tout moment si Mengara publie un livre important (il en a déjà deux à son actif) ou si le roman qu’il publiera en octobre chez Heinemann devient un best-seller.

Bref, que valent pour Mengara les 125 millions que peut lui offrir Omar Bongo alors qu’il lui suffit de quelques années pour les avoir au travers de son travail intellectuel et honnête en tant que prof d’université ? Et que vaudrait pour Mengara de rejoindre le gouvernement Bongo ou tout autre gouvernement, alors qu’il sait très bien que la politique est un monde éphémère où la longévité ne se mesure qu’à deux ans en moyenne pour un ministre ?

L’Amérique elle au moins, sait traiter les intellectuels et payer leur travail à sa juste valeur. Pourquoi Mengara voudrait-il laisser tomber une situation aussi idyllique pour aller se souiller dans la putréfaction bongoïste qui pourrit et assassine actuellement notre pays ? C’est dire que la corruption ne tente point Mengara et que seul le motive son engagement politique autour des idéaux de notre mouvement. Mengara est un homme honnête et gagne sa vie honnêtement. Seul le préoccupe le Gabon et avec lui les Gabonais honnêtes qui se sont joints à lui pour démanteler la dictature d’Omar Bongo au Gabon.

Encore une fois donc, nous voyons ici que le manque d’exactitude dans les propos des uns et des autres et l’acharnement mis dans cette tentative de discréditation du Coordinateur et de destruction du mouvement dans son ensemble cachent quelque chose de beaucoup plus important. L’intention finale est la destruction du BDP-Gabon Nouveau.

Okili-Boyer a trahi le peuple gabonais en proclamant nationalement son allégeance à Omar Bongo. En le rejoignant, Siméon Ekoga et Corneille Ollomo proclament également  publiquement leur allégeance au régime Bongo dont ils sont aujourd’hui les suppôts les plus fervents.

LES ENJEUX

Chers compatriotes,

Nous vous avons ici livré l’essentiel des faits dont vous avez besoin pour vous faire une idée plus claire de la situation. Cependant, il faudrait sans doute beaucoup plus que les quelques pages de ce message pour vous donner tous les détails de cette affaire et toutes les preuves dont nous disposons et qui montrent la relation de connivence entre Messieurs Ekoga, Ollomo et Okili-Boyer. Il faudrait pour cela tout un livre et nous avons malheureusement beaucoup plus de choses à faire qu’à continuer à nous appesantir sur ce qui aujourd’hui devrait nous apparaître avec la plus grosse limpidité. Et nous vous savons capables de pouvoir faire vous-mêmes les connexions nécessaires pour que jaillisse dans votre esprit la vérité nécessaire.

La crise actuelle, chers compatriotes, sympathisants et compères de combat, devrait nous interpeller. Les attaques conte le BDP ne font que commencer. A mesure que notre mouvement prendra de l’importance, ceux que nous combattons verront en nous une menace grandissante et ferons tout ce qui est en leur pouvoir pour nous détruire et nous discréditer aux yeux des Gabonais par des manœuvres divisives, manipulatrices, corruptives et diffamatoires. Messieurs Ekoga, Ollomo et Okili-Boyer ne sont que la partie visible de ce qui se prépare. D’autres vont suivre dans les temps qui viennent qui trahiront le BDP et se dévoileront au grand jour. L’assaut fait sur notre mouvement à Bordeaux fut révélateur des intentions et motivations des uns et des autres non seulement au sein du mouvement, mais également en dehors. Les masques d’Ekoga, d’Okili et d’Ollomo sont tombés. D’autres masques vont tomber dans les temps qui viennent.

Pour vous résumer la nature du complot actuel, il était tout simplement prévu ceci :

- L’ambassadeur du Gabon à Paris devait dépêcher environ quatre espions à Bordeaux pour non seulement espionner les étudiants et le mouvement, mais aussi créer un climat de suspicion et de peur au sein des étudiants afin qu’ils n’osent se présenter aux événements organisés par le BDP. Cette tentative a plus ou moins raté car Bordeaux fut en effet très révélateur du possible fort soutien dont le BDP jouit au sein de la diaspora gabonaise. Manifestement, Omar Bongo et sa cohorte de mercenaires au pouvoir sait que le BDP jouit similairement d’un soutien grandissant au sein de la population gabonaise au pays même. Devant cette montée inexorable du BDP, la panique s’installe dans le camp bongoïste et ce camp a maintenant recours à des méthodes mafieuses dont le but est de discréditer le BDP. Mais comme Bordeaux l’a démontré, Omar Bongo ne réussira point ce coup car le BDP est beaucoup plus solide qu’il ne croit et sera capable de résister à ce type de manipulations.

- Au sein même du Congrès, Monsieur Ekoga et probablement une autre personne qui elle-même se révélera bientôt, furent dépêchés par le pouvoir pour tout faire pour faire capoter le Congrès en y instillant la suspicion et la peur. Tâche leur fut aussi confiée d’essayer d’amener le Conseil des cellules du BDP à décider non seulement la dissolution du gouvernement de salut national, mais aussi la révélation de l’identité des membres du Comité Directeur ou tout simplement sa dissolution pour cause de « flou ». Il fallut toute l’énergie du Coordinateur et de certains autres participants pour sauvegarder ces acquis ô combien importants pour la survie du mouvement. Il apparut donc clair au sortir de Bordeaux que le régime Bongo trouvait gênant l’existence à l’étranger non seulement d’un gouvernement de salut national en exil, mais aussi d’un Comité Directeur du mouvement dont il ne maîtrisait pas les contours. Il fallait donc à tout prix utiliser Siméon Ekoga et toutes les autres taupes pour essayer de tout faire pour mener à la dissolution du Comité Directeur et la suppression du gouvernement de salut national en exil.

Bref, pendant les deux jours les plus importants du Congrès, l’organigramme apporté par le Coordinateur fut détourné sur des questions annexes qui finalement devinrent l’essentiel de ce qui se discuta à Bordeaux. Ceci parce que des consignes avaient été données de tout faire pour bloquer les travaux et ainsi empêcher que quoi que ce soit de constructif ne puisse se dégager de cette réunion. Le danger que représentait pour le pouvoir la réunion de Bordeaux était de voir un BDP renforcé sortir de là qui allait par sa délégation de juillet se lancer sur le terrain politique national en vue de commencer son travail de sape du système Bongo. La stratégie de destruction réussit presque puisqu’à plusieurs reprises le Congrès manqua d’exploser en dissensions irrémédiables. Et de par la force de la stratégie de division de ceux qui avaient été commandités, l’on commençait à voir en effet se dessiner deux camps opposés : le Camp du Coordinateur resté fidèle aux principes immuables du BDP et le groupe Ekoga essayant à tout prix de mener à la dissolution des outils politiques qui ont jusque-là assuré le succès du BDP en tant que mouvement d’opposition faisant farouchement peur au régime Bongo à cause de l’engagement indéfectible qu’il démontrait dans sa défense des intérêts du peuple gabonais.

- Ce qui a sauvé le BDP de l’implosion à Bordeaux même est immanquablement le fait que la méconnaissance des textes du BDP par les éléments commandités devint une alliée du BDP. Nos ennemis avaient apparemment voulu faire du Conseil des cellules de Bordeaux l’instrument du complot et de la division. Ils avaient cependant oublié dans leur plan que le Conseil des cellules n’était pas un organe décisionnel du BDP.

En vertu de la charte des membres de notre mouvement, le Conseil des cellules tel qu’il s’était réuni à Bordeaux est un organe consultatif parmi tant d’autres. Il joue un rôle certes important dans la formulation de l’idée BDP, mais uniquement sur un plan consultatif, et sans que ses décisions aient force de loi.

La Charte des membres du BDP, à la création du mouvement, avait été ainsi ficelée sur le plan légal pour justement prévenir le type de tentatives auxquelles nous faisons face aujourd’hui. Si nous avions, par naïveté, fonctionné sans structure légale alors que nous étions encore trop faibles et que nous avions à combattre un état comme celui de Bongo, il n’y aurait sans doute plus de BDP puisque les comploteurs auraient utilisé cette absence de cadre légal pour détruire ce que nous sommes aujourd’hui en tant que mouvement. C’est dire que la porte aurait ainsi été ouverte à une anarchie indubitable qui, à son tour, aurait mené à la mort du BDP-Gabon Nouveau.

De par la structure constitutionnelle du BDP donc, le Conseil des cellules est un organe parmi d’autres. Pour qu’une décision soit finale, elle nécessite en réalité l’approbation de toutes les autres structures et instances visibles et invisibles du mouvement. Le Conseil des cellules actuel est en fait l’organe le plus minoritaire du mouvement car le Comité Directeur, par exemple, contient encore plus de membres que le Conseil de cellule qui s’est réuni à Bordeaux.

Par ailleurs, le Comité Directeur et le Coordinateur ont, sur la base des prérogatives que leur confèrent les textes qui régissent le fonctionnement du BDP, pouvoir de décision finale. Même si ces pouvoirs n’ont pas encore été utilisés au sein du mouvement jusqu’à présent—tout le monde a toujours semblé d’accord sur toutes les décisions du BDP et de sa direction—il va sans dire que Bordeaux fut la première occasion offerte au Coordinateur de véritablement jouer son rôle de garant de l’intégrité du mouvement en rappelant aux uns et aux autres que les solutions proposées par rapport au Comité Directeur et au gouvernement de salut national compromettaient les chances pour le BDP de continuer à faire pression sur le régime Bongo et risquaient d’affaiblir le mouvement. Que dès lors, ces outils se maintiendraient et que ceux qui, par peur ou pour d’autres raisons s’y opposaient étaient libres de se désengager du gouvernement de salut national ou de toutes les autres structures, car il était impératif pour le mouvement de garder une certaine ligne de conduite.

Bref, il fallut toute la finesse et la force de dissuasion du Coordinateur et de certains des participants pour sauver le BDP du désastre qu’on lui avait préparé à Bordeaux.

- La finalité du complot bongoïste était donc, en fin de compte, de créer une scission très nette au sein du mouvement de manière à créer un autre BDP qui serait conduit par Okili-Boyer (président) et Siméon Ekoga (Vice-Président), ou l’inverse, et ainsi allier cette tendance au régime Bongo de manière à discréditer le BDP originel. Le fait pour Okili-Boyer d’avoir fait enregistrer, depuis le 21 mars denier, un nom de domaine similaire au nôtre pour animer un site BDP sécessionniste entrait dans la droite ligne de ce plan de scission, qui devait voir le BDP se diviser à Bordeaux. Mais les choses ne se sont pas totalement passées comme le régime Bongo avait calculé.

- La rentrée précipitée de Monsieur Ekoga à Paris samedi matin alors même que la réunion de Bordeaux continuait était le résultat de l’échec de la première tentative de déstabilisation. Ayant constaté que le BDP avait tenu le coup pendant les deux premiers jours, malgré les tentatives de sabotage interne orchestrées lors de la réunion, Monsieur Ekoga rentra rapidement à Paris pour commencer avec Okili la deuxième étape de la stratégie, qui consistait à contacter individuellement au téléphone et par email les membres connus du BDP, pour leur faire des flatteries personnelles et leur « révéler » les « trahisons » et manipulations de Mengara et du Comité Directeur. Ils firent ensuite appel à leur compère Corneille Ollomo Ekoga, qui sortit alors de l’ombre pour venir appuyer du dehors la thèse d’un diabolisme du BDP. Leur espoir était donc qu’il se trouverait assez de gens effrayés et immatures au BDP pour rejoindre leur camp.

Attendez-vous donc à voir Ekoga et Okili lancer dans les jours qui viennent, une structure BDP parallèle dont le but sera de tenter de dérouter les Gabonais. Mais sachez qu’ils ne réussiront pas, car leur affaire sera entachée d’un bongoïsme flagrant.

- Il faudra également probablement s’attendre à d’autres défections dans les temps qui viennent, car ce sera le dernier baroud d’honneur de Bongo, qui aura ainsi amèrement échoué dans son plan, tout en nous permettant de reconsolider notre mouvement en l’épurant des diverses taupes et infiltrés qui le minaient.

L’équation est donc simple aujourd’hui, chers compatriotes. Cette équation, vous n’avez pas besoin de nous pour la déchiffrer. Elle est limpide et peut se construire de la manière suivante :

Okili-Boyer a rejoint Bongo en déclarant ouvertement dans une lettre publiée dans l’Union qu’il rejoignait le camp du génie de la République qu’est Omar Bongo. Ekoga a rejoint Okili et l’a défendu avec une hargne meurtrière en voulant faire passer leur ralliement à Bongo comme une division au sein du BDP. Mais il y a une contradiction flagrante : la lettre d’Okili dit tout. Ekoga et Okili ont décidé de rejoindre Bongo et sont donc de ce fait dans la mouvance bongoïste dès maintenant. Corneille Ollomo est manifestement avec eux. D’autres suivront dans les temps qui viennent.

Si l’on doit mathématiser cette formule, elle donne le résultat cartésien suivant :

Puisqu’Okili-Boyer a rejoint le camp de Bongo au su et au vu de tout le monde par une lettre officielle et sans ambiguïté publiée nationalement par l’Union, et puisque Ekoga et Ollomo soutiennent farouchement Okili-Boyer, c’est qu’Ekoga et Ollomo ont également rejoint Bongo. La destruction du BDP devient donc leur finalité.

Mais au passage, c’est le BDP qui s’en trouvera renforcé car épuré des éléments qui alourdissaient à dessein sa marche résolue vers la défense des intérêts des Gabonais.

Chers amis,

Ce que Bordeaux nous a démontré c’est que le BDP dérange. Il dérange non seulement à cause des idées qu’il défend, mais également par la structure non perméable et courageuse qu’il a adoptée, une structure que les sbires de Bongo essaient de percer pour en causer l’écroulement. Ayant été incapables de secouer la structure centrale du mouvement, le régime essaie maintenant d’acheter les consciences des membres qu’il jugerait comme les maillons faibles du BDP-Gabon Nouveau. Mais si nous tenons bons cette fois-ci, le régime Bongo saura que notre détermination est à toute épreuve et sera donc obligé de savoir à quoi s’en tenir désormais. Ne faisons donc pas la part belle aux apprentis comploteurs qui, dans leur tentative mesquine de nuire, n’ont même pas eu l’intelligence de savoir faire leur travail, commettant erreur sur erreur, au point de discréditer leur propre démarche.

Plus que jamais nous est imposée la nécessité de préserver et de soutenir le mouvement de salut national qu’est le BDP-Gabon Nouveau. Quand les sbires de Bongo que sont le trio Ekoga-Okili-Ollomo se seront essoufflées, le BDP sortira beaucoup plus fort de cette crise.

Les principes que nous défendons au BDP restent immuables. Les vrais patriotes que nous sommes ne trahiront jamais le peuple gabonais. 

Nous vous remercions donc, chers compatriotes, sympathisants et membres, pour le travail et le chemin que nous avons faits ensemble jusqu’à présent. Seul l’avenir dira si ce travail que nous avons commencé nous survivra. C’est notre souhait et ce souhait se réalisera si vous continuez à soutenir la noble action que nous avons commencée, de manière à en assurer collectivement le succès. Du côté du Coordinateur comme de celui du Comité Directeur et des autres membres responsables et de base du BDP, le travail ne fait que commencer et avec lui les rudesses inhérentes au combat politique. Si nous sommes animés des convictions les plus indomptables, notre engagement politique pour le salut du Gabon mènera au succès et ceux d’en face s’écrouleront d’eux-mêmes.

Nos ennemis préparent actuellement la création d’un parti BDPiste sécessionniste avec l’argent que Bongo leur a donné. Nous, au BDP, ne prenons l’argent de personne car nous nous auto-suffisons en utilisant notre propre argent durement, mais honnêtement gagné, pour soutenir notre mouvement, et avec lui nos convictions.

Demain, Okili-Boyer ou Siméon Ekoga se déclareront les chefs d’un BDP sécessionniste. Ils espéreront pouvoir vous rallier à leur cause bongoïste. Ils lanceront également bientôt un site Internet qui distribuera la désinformation au profit de Bongo. Mais gardez la tête froide et faites comprendre à ces traîtres de la cause du peuple que personne ne les suivra puisque leur jeu est clair. Et pour éviter de vous laisser manipuler, rappelez-vous toujours d’un fait intangible simple et clair: Okili-Boyer a rejoint publiquement Bongo sur la base d’une déclaration faite nationalement dans l’Union. De ce fait, toute personne qui s’associe à Okili-Boyer s’associe aussi à Bongo. En créant un site Internet et un pseudo-parti avec le même nom que le BDP, le trio Ekoga-Okili-Ollomo voudra aussi vous dérouter, mais ne l’oubliez jamais : ils travaillent tous pour Omar Bongo. Encore une fois, le site qu’ils créeront appartient à Okili-Boyer. Donc, tout ce qui pourra s’y dire contre le vrai BDP que nous représentons sera fait pour le compte d’Omar Bongo. Ne vous laissez donc pas séduire par les discours enfantins que l’on vous tiendra, surtout de la part de personnes ayant utilisé la plateforme du BDP pour se faire un nom sur la base d’intérêts personnels. Ce sont ces gens qui contribuent à la mort des enfants gabonais, car ils acceptent l’argent ensanglanté de Bongo, se faisant ainsi complices du génocide de notre nation.

Chers compatriotes, si vous pensez que le travail que nous faisons ensemble dépasse le cadre des mesquineries personnelles qui cachent parfois des aspirations contraires aux idéaux de libération du BDP et du peuple, alors vous resterez avec nous et le combat continuera de plus belle dans la sérénité la plus totale. Nous ne devons jamais abandonner ni trahir les idéaux de libération et de bien-être du peuple gabonais.

La nation gabonaise survivra à Bongo, et le BDP survivra à Bongo. Le combat qui s’engage désormais est un combat sacré. En cours de route, nous subirons des assauts fulgurants et destructeurs, mais notre conviction nous permettra d’en sortir toujours vainqueurs et de mener jusqu’au bout la lutte pour la fin du régime Bongo au Gabon.

Réjouissons-nous que Bongo ait rendu service à notre mouvement à annonçant aux Gabonais dans l’Union qu’il y a maintenant un parti d’opposition à l’étranger qui veut mener à l’écroulement de son régime. La publication dans l’Union de la démission d’Okili est donc quelque chose que nous nous devons désormais d’exploiter à notre avantage, de manière à profiter du boulevard qui nous a été ainsi offert pour mieux nous faire connaître des Gabonais et ainsi mener à l’éveil des consciences qui libéreront notre pays de la prise d’otage bongoïste.

Le BDP va dans les semaines qui viennent se remanier totalement en restructurant ses forces pour une meilleure efficacité d’action. Pour ceux qui souhaitent nous rejoindre et aider à gagner ce combat pour le Gabon, les portes du BDP vous sont ouvertes.

Parlez du vrai BDP autour de vous. Ce BDP ne trahira jamais les idéaux de libération de notre peuple. Nous continuons de penser que rien de bon ne peut se passer au Gabon avec Omar Bongo toujours au pouvoir et que Bongo Doit Partir par tous les moyens possibles, pour que puisse vivre le Gabon, dans la décence et dans la dignité.

Ce qui nous arrive aujourd'hui doit nous démontrer que nous sommes sur le droit chemin. Continuons donc le combat avec la plus grosse détermination. Ensemble et déterminés, nous vaincrons.

Je vous remercie, amis de combat.

Vive le Gabon. Vive la république gabonaise.

Dr. Daniel Mengara
Coordinateur, BDP-Gabon Nouveau
Premier Ministre du gouvernement de salut national en exil

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Bio de Dr. Daniel Mengara: Coordonnateur, BDP-Gabon Nouveau
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